Parmi toutes ces issues incertaines et tous ces plans foireux, une vérité demeurait : la reconstruction du district coûtera un bras à la couronne. Que le ciel soit loué, je n'étais pas roi :
« Eren eh ! T'as pas intérêt à clamser, tu m'entends ?
— Mmh...
— Putain... Ce crétin respire enfin. » Je respirais enfin de le voir revenir à la raison.
Soudain, le hurlement du Cuirassé retentit dans l'entièreté de Shiganshina. Ce timbré de Reiner nous provoquait ouvertement et nous étions là, bouches béantes à subir tout ce chaos. Par Sina, qu'attendait Erwin à la foutue fin ?! :
« Le Colossal ?! Qu'en est-il ? Eren reprit connaissance mais sa toux persistait malgré qu'il ait été éloigné de la fumée émise.
— Eh là, respires champion, nous sommes hors de sa portée, sois en certain. Par contre quelque chose ne va pas te plaire... Ce titan là, dont tu me parlais...
— Je parle énormément Livaï... Il toussa de nouveau, la fumée s'était introduite en conséquence dans ses voies respiratoires, Eren supportait douloureusement le simple fait de respirer. De quel... Titan... Parles-tu ? » Cette phrase lui avait demandé un effort anormal, je m'inquiétais, pourquoi la fumée le touchait-il autant ? C'était la première fois.
Avec précaution, je l'aidais à se tenir debout, nous devions reprendre la bataille, quoiqu'il advienne de nous.
...
La sueur s'étalait sur chaque front, aucun soldat ne diminuait un seul de ses efforts pour vaincre l'ennemi. Tous comprirent que cette opération engagerait des pertes importantes, c'étaient pour cela qu'ils ont donné le cœur.
Eren, dans son égoïsme secret, aspirait à tout foutre en l'air et foncer sur l'étrange titan à la grande mâchoire qui venait d'apparaître. Ce titan apparaissait de façon récurrente dans ses songes, de plus pour le brun, ce n'était pas une coïncidence la raison de sa présence. Bien qu'il fût englouti d'une rage personnelle, Eren se trouvait encore loin du nouvel arrivant, Livaï temporisait du mieux qu'il pouvait la hargne de son soldat mais Eren ne répondait qu'à lui-même.
Toujours en haut du mur, le reste de l'escouade observait les faits et gestes du titan, celui-ci, d'en bas, observait à son tour ses ennemis avec la plus grande précaution. Les moins intellects des soldats ne se torturaient pas pour savoir si le titan comprenait ce qui se passait réellement, bien qu'il soit dirigé par un humain. Armin lui comprenait que d'une manière ou d'une autre, ce titan œuvra de toutes ses forces pour grimper au somment du mur Maria. Selon le blond, il était plus que temps d'exercer une nouvelle tactique, quelles que soient les chances de réussite :
« Bien ! Vous tous ! Pour le moment le titan ne bouge pas, profitons de son immobilité pour le devancer ! Contrairement au Colossal, ce titan est rapide, ses quatre membres le feront déplacer à une vitesse qu'on ne doit pas sous-estimer !
— La petite tête à raison ! Le premier que je vois tirer au flanc il m'entendra ! Hurla le caporal dans le dos du jeune stratège, il vint tout juste à rejoindre les troupes. Au même instant, tout le monde remarqua l'absence d'Eren. Ce détail ne fût pas anodin pour l'escouade. Hange ! Fixes moi, c'est quoi la suite du plan ?
— Et beh ! Tu en as pris un temps Caporal ! Regardes mes bijoux... Les lances foudroyantes !
— Alors c'est pour ça que tu m'empêchais de rentrer dans l'atelier autant de jours ? Tch, si elles échouent dans leur fonction je te tue Hange.
— Tends tes oreilles l'ami ! C'est ce que nous avons crée avec les Brigades Spéciales ! Leur but premier se concentre sur la destruction de la cuirasse de Reiner, cependant, quand je vois celui qui vient de se ramener, je me dis que deux ou trois stocks supplémentaires ne seraient pas de trop. Topo rapide ! Ces lances déclenchent une sorte de détonation violente quand elles sont activées, bien manipulées elles peuvent détruire Reiner... Et ce type en bas ! La poisse qu'il se soit ramené ! Et surtout, les lances doivent être maniées dans un environnement en relief !
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Ce que nous avons ignoré.
FanfictionA JOUR !! Il y a cent ans, l'humanité a connu la peur et l'humiliation de vivre comme du bétail enfermé dans des murs d'enceinte de cinquante mètres de haut. La terreur de n'être qu'une espèce dominée. Les seuls à voir ce vaste monde sont les...