Allongé sur le lit de sa cabine, Lathelennil Niśven regardait la jeune humaine se trémousser au son de la musique. Ce rythme exotique n'était pas désagréable, et accompagnait très bien le whisky. Il avait fait une bonne affaire en se le procurant. La culture adannathi recelait tant de trésors !
Lorsque la jeune femme ôta sa culotte, Lathelennil se passa la langue sur les lèvres. Les humaines, il n'y avait que ça de vrai.
— Viens me voir, poupée, ronronna-t-il en reposant son verre sur la console à sa droite.
La femme s'approcha en se dandinant. D'un œil appréciateur, l'ældien détailla ses courbes appétissantes. Pour une fois, Tark ne s'était pas foutu de lui. Une pure organique... tout ce qu'il aimait. En outre, elle était de petite taille, un peu rondouillarde, avec une peau caramel au goût fort appréciable. Quelque part, elle lui rappelait Rika.
Bientôt, ce sera elle qui se tiendra là, songea-t-il.
— Viens t'asseoir sur papa, lui intima-t-il en utilisant cette formule galvaudée, mais au combien classique dans les enregistrements pornographiques républicains qu'il regardait si souvent, seul le soir dans sa cabine.
Lathelennil se targuait de sa connaissance extensible de la culture humaine moderne, un savoir que peu de ses congénères possédaient. Grâce à ces nombreuses heures de visionnage de ces holofilms, il savait précisément ce que les femelles humaines aimaient au lit. Bientôt, il pourrait tester son savoir avec une adannath qui n'était ni prostituée ni vraiment esclave, et qui s'était donnée à un ældien pour l'amour de l'art. Rika Srsen, l'intendante de son maudit frère.
La fille – qu'il avait surnommé Kala - vint se poser à califourchon sur le corps immense de Lathelennil en faisant semblant de trouver cela naturel. Au début, comme toutes les femelles humaines dont il s'emparait, elle avait eu peur de lui. Depuis, elle avait changé d'avis : le luith – mais aussi son savoir-faire dans les arts de l'amour, bien sûr – y avait beaucoup contribué. L'ayesh aussi, il fallait l'avouer. Kala se défonçait deux fois plus que lui... ce qui n'était pas peu dire.
Lathelennil joua un peu avec la poitrine opulente, s'attardant sur les tétons bruns. Il adorait la poitrine des humaines, souvent bien plus volumineuse et tendre que les mamelles rachitiques des femelles de son espèce. De toute façon, ces grognasses d'ellith d'Ymmaril ne voulaient pas de lui. En outre, elles se faisaient rares, ces derniers temps. La race était en déclin, avec ces femelles capricieuses qui refusaient de se faire troncher à loisir... les salopes !
Kala couina. Perdu dans ses pensées, il l'avait mordue un peu trop fort.
— Fais attention ! piailla-t-elle en lui mettant une petite claque.
Lathelennil répliqua par un rictus carnassier.
— Désolé, chérie. Je t'ai fait mal ?
La jeune femme se hâta de hocher la tête. Qu'elle était mignonne, avec cet air de pas-y-toucher !
— Tant mieux, répliqua Lathelennil. Y a pas de plaisir sans douleur.
Du bout de la langue, il recueillit quelques gouttes de sang qui perlaient le long de la morsure, tout en délaçant son pantalon. Puis ses mains glissèrent sur les fesses de la fille, faisant basculer ses hanches de façon à ce qu'elle s'empale sur son sexe, qui était déjà sorti et bien dur.
La fille poussa un long gémissement en coulissant sur l'organe extraterrestre. Elle agrippa à pleine main la chevelure bicolore de Lathelennil, dont le sourire s'élargit jusqu'aux oreilles.
— T'aimes ça, hein, la grosse douille exo ? susurra-t-il en enfouissant le visage dans son cou. Petite coquine !
Il ponctua sa diatribe d'une bonne claque sur les fesses charnues. Malheureusement, son fouet était trop loin. Mais cela ne l'empêcherait pas de la fesser tout à l'heure, avant de lui faire le cul : il le lui dit.
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LA CHAIR ET LE METAL T2 (Ne m'oublie pas)
Science Fiction"Lle naa vanimë. Tu es mienne." Pour lui, je suis sa chose : une captive, une esclave. Qu'il traite mieux que les autres, qui a le droit à certains égards. Qu'il subjugue avec ce pouvoir d'attraction incroyable propre aux ældiens, qui fait perdre la...