chapitre 11

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Alya Andrieu


—Descendez j'arrive

J'ouvre mes yeux puis grogne en me recevant la lumière du jour en plein visage.

—Qui a ouvert les rideaux putain ?! Je dis en soufflant les yeux plissés

—C'est moi La voix de ma mère s'élève Un problème ?

J'ouvre d'un coup mes yeux après avoir reconnue sa voix et me lève complètement pour lui faire face.

—T'étais où hier soir ? Et pourquoi t'as pas répondu à mes messages ?! Je lui demande en fronçant mes sourcils

—Alya je commence à en avoir marre dans ton impolitesse. Je ne suis pas ton amie moi pour que tu ne me dises pas bonjour avant de me poser des questions sur ce que je suis libre de faire sans ton autorisation. T'as tendance à oublier que c'est moi la mère entre toi et moi, et je peux comprendre que tu veuilles faire l'enfant protecteur avec sa mère, mais j'en ai pas besoin. Elle dit en me regardant de travers

Qu'est ce que je peux dire après ça sérieux ?
Rien du tout.
Donc je ferme ma gueule, et ne souffle même pas un peu que dans tous les cas si je le fais,
je vais me prendre une tarte en pleine face.

Les autres se sont tous réveillé entre temps et ont entendu ce qu'elle vient de me balancer dès le matin sans que je ne puisse comprendre quoi que ce soit.

—Merci les enfants vous avez gérer avec les gamins Elle dit aux autres après un moment de silence

—C'est normal tata Didi répond en se levant pour enrouler ses bras autour du cou de ma mère

Elle embrasse ensuite sa joue et je grimace en la regardant de travers.

Par moment je déteste vraiment Amandine.
Juste parce qu'elle peut pas s'empêcher de constamment faire l'enfant modèle alors qu'elle fait des choses bien plus sombre que moi dans le dos des parents...

—Arrête de la regarder comme ça Yassin me dit après avoir embrasser les joues de ma mère

Il me tire ensuite vers les escaliers alors que les filles restent dans la pièce pour discuter avec ma mère.

—Elle m'énerve Yassin. Quand elle fait ça j'ai envie de l'égorger

—Arrête d'être jalouse wesh là t'abuse

—Nan j'abuse pas. Et toi même arrête !

Il pouffe et m'ébouriffe les cheveux sous mes grognements. Nous entrons ensuite dans la pièce de vie et allons nous asseoir sur la table à manger, aux côtés des petits, pour pouvoir petit déjeuner.

—On doit attendre les autres pour commencer Lya Soan me dit

—Je peux même pas boire ? Je lui demande agressivement

—J'ai pas dis ça—

—Alors ferme ta gueule. J'ai soif, je bois. Tu parles toujours pour rien. Putain ! Dès le matin tu viens me casser la—

—ALYA ! Maman hurle faisant sursauter tout le monde

Je souffle et me lève de table en raclant bien ma chaise sur le sol.

Au final,
j'ai même pas bu mon putain de verre d'eau.

Je passe à côté des filles et ma mère les poings serrer et monte à l'étage en vitesse pour aller prendre une douche. L'eau chaude de la douche arrive un peu à me détendre et c'est après trente minutes à être restée sous l'eau, que je sors enfin.

𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant