chapitre 20

147 7 0
                                    

Amandine Mederos



J'ai pas cours aujourd'hui donc j'ai proposé à Giulia de venir chez moi mater des films et manger pendant toute la journée. Flemmarde qu'elle est, elle a bien évidemment accepté et je l'attends sur le canapé de mon salon pour pouvoir commencer. J'ai déjà tout mis sur la table basse du salon et je compte bien profiter vu que mes parents et Dounia rentreront tard ce soir.

Message de l'italienne

Tu viens m'ouvrir la porte où j'dois escalader le portail ?

Je souris et me lève pour aller ouvrir la porte d'entrer.

—Tu sais que j'ai une sonnette juste là ? Je dis en lui montrant son emplacement

—Oui mais c'est moins drôle de sonner comme les gens normaux

Je roule des yeux et me décale pour la laisser entrer. Elle enlève ses chaussures et sa veste puis nous allons directement nous installer sur le canapé en face de mon écran plat. Nous choisissons facilement un film et à son commencement nous décidons d'attaquer les sucreries que j'ai magnifiquement bien éparpillées sur la table basse.

—Hier c'était trop bizarre avec ta mif Elle me dit soudainement

—Comment ça ?

- J'sais pas. Déjà que tes cousins me kiffent pas et Alya était grave sur la défensive

—Anas c'est pas mon cousin et c'est un gros con. Ensuite Yassin il suit tout ce que fait son pote mais en vrai c'est un amour et pour Alya ne le prend pas personnellement, mais elle est comme ça avec absolument tout le monde

—Même avec toi ?

—Oui parfois ça peut arriver qu'elle soit distante et qu'elle me fasse un peu la gueule pour un oui ou pour un non Je dis en soupirant

—Et ça te soule pas ?

—J'ai juste l'habitude Je dis en haussant mes épaules

—Et donc quand elle est comme ça tu fais quoi ?

—Je reste avec elle, je fais comme si de rien était et me force à lui parler parce que je sais que sinon elle peut vraiment mal tourner. Elle a besoin de moi même si elle ne me le dit jamais et je me dois de ne pas la laisser tomber même si parfois elle se comporte vraiment mal

—Comme un chien quoi

J'écarquille mes yeux et elle se redresse pour s'assoir en tailleur sur le canapé.

—T'as pas à te forcer Amandine. Toi aussi si t'as envie de te comporter comme elle tu le peux et quand elle fait la gueule bah t'as pas à lui courir après. T'es pas son chien en fait et faudrait que tu t'affirmes plus face à elle, déjà hier j'ai bien vu comment elle te regardait.

—Et comment elle me regardait ?

—Comme une merde

Les battements de mon cœur s'accélèrent dans ma poitrine et je détourne mon regard du visage de Giulia pour le poser sur la table basse en face de moi.

𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant