chapitre 8

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Sarah Costantino



- T'as quoi ? Me demande t'il en hurlant presque

- Il était revenu pour Alya et aussi pour me récupérer et je lui avais dit que j'acceptais qu'il revoit sa fille mais qu'avec moi c'était mort et enterrer mais...

Je lève mon regard vers le plafond pour empêcher les larmes de couler sur mes joues.

- Mais il a commencé à me battre et me violer... Il le faisait quotidiennement et il m'a tellement de fois toucher sexuellement que je sais pas si on peut appeler ça du voile. Toutes les fois qu'on le faisait je n'étais absolument pas consentante et ça a durer pendant neuf mois. Neuf mois où je vivais un putain d'enfer dis je en finissant par pleurer

Nabil ne me regarde même plus et à la tête baissée.

- Alya croyait que j'allais bien et pensait enfin avoir retrouvé sa famille et était épanouie, heureuse mais je souffrais moi et j'avais mal... Que ce soit physiquement ou psychologiquement c'était la même

Je souffle en fermant mes yeux. Mes joues sont remplies de larmes et j'ai mal au cœur, énormément mal encore aujourd'hui.

- Alors j'ai élaboré un plan. J'avais fait nos bagages et les avais cachés puis après qu'il ait une énorme fois abusé, comme à son habitude avant d'aller vendre, car comme tu m'avais prévenu il n'avait pas arrêté, j'ai attendu qu'il sorte de l'appart' et suis partie me changer. J'avais mis de l'argent de côté et avais déjà loué un appartement dans lequel j'allais pouvoir vivre avec Alya. Je n'avais pas arrêté de travailler et je dépensais pas ma tune vu qu'il payait tout dans la baraque.

Je renifle en essuyant mes joues.

- J'avais pris une arme qu'il cachait en dessous du parquet dans le salon et comptait le tuer dans la ruelle où il travaillait d'habitude mais il est revenu plus tôt que prévu et... et...

J'ai la tête baisser et les mains tremblantes. J'ai encore plus mal, ma poitrine brûle de l'intérieur.

- Comment il m'a regardé après avoir rit croyant que je n'étais pas capable de fuir. Dis je rageusement Ça m'a tellement blessé j'étais détruite par sa faute et j'étais complètement coincée. Je pouvais parler à personnes car il avait des oreilles et des yeux partout. Ils connaissaient plein de gars et par moments je les voyais me suivre quand je sortaient du travail ou même quand j'étais avec Alya et qu'on rentrait à l'appartement

Nabil n'a toujours pas relevé sa tête vers moi et hoche la tête par moments ou même serre ses poings signe qu'il m'écoute bien avec attention.

- Alors quand il était enfin en face de moi et que je pouvais enfin m'enfuir et partir loin de là, j'ai pas hésité une seconde à appuyer sur la détente dis je le regard de nouveau remplie d'eau J'ai ensuite mis le feu à l'appart' et me suis cassée avec Lya'. Niveau judiciaire Marina et Julian m'ont aidé et le frère de Jo-

- Prononce pas son prénom me coupe t'il sèchement

Je relève ma tête vers lui et il me regarde dans le blanc des yeux. Son regard est sombre et ne laisse paraître aucune émotion.

- Il s'est rendu à ma place et depuis il est en prison pour plus de vingt ans mais peut en sortir plus rapidement que prévu d'après ce que nous a dit son avocat. Aujourd'hui le problème c'est qu'à cause de ça je dois une faveur à sa sœur et qu'elle a besoin d'argent

- C'est pour ça qu'elle était là hier ? Me demande t'il froidement

- Ouais elle me réclame cent mille euros

𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant