𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬

chapitre 68

Sarah Constantino

- On peut parler des filles vite fait ? Demandais je en attirant l'attention de tout le monde sur moi

La rentrée des filles commence demain et pour leur dernière soirée de vacances avec Camille on s'est arrangé pour qu'elles la passent ensemble et qu'Amandine vienne dormir à l'appart' même si elle passe leur vie coller à deux. Nabil a invité Tarik car eux aussi vont doucement reprendre le chemin du studio et Camille s'est donc ramenée avec Lukas. On a tous dîné ensemble et avant qu'ils ne partent faut qu'on soit tous d'accord pour l'organisation de leur horaire avec le basket.

- Elles commencent et terminent à la même heure le basket donc ça change pas d'avant Dit Nabil

- Qui va aller les chercher après les cours ? Demande Camille

- Moi je peux pas, mes horaires ont changé depuis quelques mois donc je termine toujours plus tard qu'elles mais par contre je peux aller les chercher après le basket Dis je

- Moi c'est jamais fixe donc j'préfère pas entrer dans le programme Dit Nabil

- Je peux prendre ma pause au moment d'aller les chercher au collège puis je les déposes au sport et je retourne au travail juste après

- Et je vais les chercher au basket ? Demandais je

- Ouais et moi je m'occupe d'elle le mercredi Dit Lukas

- Et quand je peux prendre la relève j'vous préviens à l'avance rajoute Nabil

- Ouais même moi si ça peut vous arranger Dit Tarik

- Ok on fait comme ça alors

Les filles sont déjà au lit et il se fait tard pour nos amis donc ils s'en vont nous laissant seul avec Nabil.

- Tu crois qu'on va y arriver ? Lui demandais je en me couchant sur le lit après m'être changer

- Tu doutes ? Me réponds Nab' dos à moi en enlevant son pantalon

- Ce serait te mentir si je te répondais que non Soupirait je en posant ma tête sur la paume de ma main posée sur mon oreiller

Je l'entends soupirer du nez et il retire son teeshirt puis se tourne vers moi et se couche sur le ventre en tournant sa tête vers moi.

- Tu t'rappelles quand tu m'as dit que dans les bons moments tous comme dans les mauvais tu resteras à mes côtés et ça jusqu'à la mort ? Jusqu'à s'que tu donnes ton dernier souffle de vie car tu m'aimes et que j'suis l'homme de ta vie et que jamais je devais en douter ou l'oublier ?

J'acquiesce et il se redresse pour poser son avant bras sur mon côté gauche et s'appuyer légèrement sur moi pour caresser du bout de ses doigts mon visage fatigué.

- Je t'avais pas répondu ce jour là mais c'est la même pour moi. T'es la femme de ma vie et personne ne pourra te remplacer dans mon cœur. Même quand on sera en difficulté je continuerais de t'aimer et cela jusqu'à ce que la mort nous sépare. Tâche de ne pas l'oublier non plus et que ça reste dans ton crâne à jamais

Il pointe son index sur ma tempe et j'acquiesce une nouvelle fois en fermant mes yeux. Il glisse ensuite son index jusqu'à mes lèvres pour enfin poser les siennes dessus. Notre baiser s'intensifie quand il se met à califourchon sur moi et c'est avec discrétion qu'il me fait l'amour en faisant gaffe à ne pas faire de bruit pendant que je me fais violence de ne pas pousser de crier pour réveiller les filles qui dorment à côtés.