𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬

chapitre 60

Sarah Constantino

- Il est où Nabil ? Demandais je en fronçant mes sourcils

- Il est allé se coucher, il se sentait pas bien

- Assied toi ma fille on va mettre la table avec les garçons me dit René en posant ses mains sur mes épaules me dirigeant vers la table à manger

- Hein ? S'exclame Yanis en fronçant ses sourcils

Tarik lui attrape la nuque d'un coup faisant éclater de rire Alya qui vient ensuite s'installer à table à côté de sa grand-mère qu'elle ne lâche plus depuis son retour de la plage.

- Mamie tu m'as pas répondu quand je t'ai demandé si papa il faisait des bêtises avec tonton quand il était petit

- Alors là des bêtises ils en ont fait ses deux là mais je peux te raconter la plus drôle d'entre elles

- Oui raconte moi s'il te plaît Dit elle en posant sa tête sur ses deux mains

- Alors ils étaient au collège, ton père était en cinquième alors que ton âami Tarik était en troisième. Pendant la journée on m'appelle pour m'informer que le principal veut me convoquer avant la fin des cours pour discuter d'une énième bêtise qu'a fait ses deux hmar.

Alya rigole et les garçons s'assoient à côté de nous après avoir terminé de mettre la table.

- Donc j'y vais et d'habitude je suis plus convoqué pour Nabil que Tarik mais là ils étaient tous les deux dans le bureau du principal

- Alors ils ont fait quoi pour ce retrouver là ?

- La professeur de Svt de Nabil avait trois petites grenouilles dans sa salle de classe et cet idiot les a prises avec ses copains, les a bien évidemment emmené à son grand frère qui est aussi bête que lui. Et à midi ils ont acheté des sandwiches pour mettre les grenouilles à l'intérieur et les donner à leurs professeurs

- Et ils ont mangé ? Demande Alya à son oncle la bouche grande ouverte

- Mon prof de math en a carrément tuer une avec ses dents

- Aaaaah ! M'exclamais je en grimaçant

Alya et Yanis éclatent de rire et je regarde René qui sourit, en grimaçant n'arrivant pas à retirer l'imagine d'une grenouille écrasée par une mâchoire de ma tête.

- C'était pas aussi drôle quand on s'est fait corriger par les vieux mais je regrette même pas une seconde d'avoir fait ça Chuchote Tarik à Alya sous le regard mi amusée mi énervée d'Asra

Alya rit davantage et René poursuit avec d'autres histoires que les garçons ont pu faire quand il était plus jeune pendant que nous entamons le repas.

- Et maman ? Elle en a pas fait des bêtises avec eux ?

- Non parce que maman était une fille sage et que je préférais travailler à l'école que de faire manger des grenouilles à mes enseignants

- Mouais on te croit Dit Yanis ironiquement en haussant ses épaules

- T'as peut être pas fait des bêtises à l'école mais des bêtises en dehors avec nous t'en a bien fait niña

- Comme la fois où j'ai dû aller vous chercher au commissariat et que j'ai rencontré ton père

Je souris rien qu'à l'idée de penser à mon père. Contrairement à ma mère il n'a pas toujours vécu dans le luxe et étant plus jeune il a vécu à Sevran, une cité située non loin de Paris qu'il a ensuite quitté quand il a rencontré ma mère. Il a toujours eu ce côté qui le ramenait à ses racines dans son comportement et sa manière de nous élever et c'est grâce à lui que j'ai pas fini comme toutes ses filles de mon école, des pourries gâter à en mourir et qui se vantait et jouait de l'argent de papa et maman. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis directement bien entendu avec Salma car j'étais là seule qui la comprenais et qu'elle voulait pas frapper surtout.