chapitre 80

1.5K 88 7
                                    

Sarah Constantino



- Oublie pas de m'appeler pour me raconter l'histoire avec tu sais qui dis je à Justine en lui faisant un clin d'œil

- Ouais t'inquiète j'oublierais pas

Loris relève sa tête vers nous en fronçant ses sourcils et je quitte la pièce après les avoir salués le sourire aux lèvres. Quel con ce mec, c'est lui qui a voulu prendre ses distances avec Justine mais depuis quelque temps ils fait le mec jaloux dès qu'on discute des conquêtes de la brune. Il se permet même de faire des commentaires plus que déplacer à croire que ça le regarde alors qu'elle est complètement libre de ses mouvements. Loris est peut-être un bon gars mais niveau jalousie c'est le pire humain du monde et on en joue beaucoup avec Justine pour le faire câbler et enfin le faire réagir pour qu'il prenne son courage à deux mains et va s'excuser auprès de notre collègue et qui sait. Peut-être essayer de reconstruire quelque chose ensemble. Enfin bon ça serait l'idéal pour eux mais pour le moment c'est peiné perdu.

Je sors de l'hôpital après avoir fait un signe de main à la femme de l'accueil et me dirige ensuite vers ma voiture tout en cherchant mes clés dans mon sac à main. Quand je relève ma tête j'hoquet de surprise en m'arrêtant en voyant Julian appuyer au capot de ma voiture. Mais je reprends rapidement ma marche voulant en finir une bonne fois pour toutes. Contrairement à sa sœur, il ne s'est pas pointer en m'attaquant par derrière et ça me rassure déjà un peu me disant qu'il veut juste retrouver sa sœur et rien d'autre.

- Salut Julian dis je poliment en me posant à ses côtés

- Comment tu vas Sarah ?

- Bien, je suis juste un peu fatiguée

- Mhm, félicitations au faite

- Merci

- Alors tu te doutes bien de la raison pour laquelle je suis là

- Ouais et j'ai sûrement pas les réponses à tes questions mais je peux te dire les dernières fois que je l'ai vu

- Je t'écoute

- Il y'a quatre ans et demi, elle est venu chez moi pour me demander de l'argent parce qu'elle avait plus de logement ni de boulot. Peu de temps après je lui ai passé dix mille euros. C'était tout ce que je pouvais lui passer pour qu'elle puisse s'en sortir le temps qu'elle trouve d'autre solution. Ensuite je l'ai revue ici, devant l'hôpital à la sortie de mon taf et elle me réclamait plus mais j'avais pas plus enfaite et—

- Alors qu'est ce que t'as fait ? Me demande t'il sèchement

- Rien du tout Julian. Je te le jure, on s'est un peu embrouiller c'est vrai mais sinon on n'est pas allé plus loin. Après ça je suis rentrée chez moi et j'ai plus entendu parler d'elle

- Ça fait combien de temps un peu près ?

- J'crois quatre cinq ans. Alya venait d'avoir neuf ans en tout cas

Il souffle en passant ses mains sur son visage et se relève ensuite pour se tourner légèrement vers moi.

- Prends soin d'toi Sarah

Il fourre ensuite ses mains dans ses poches et commence à s'avancer vers la sortie du parking. J'ai une soudaine envie de le rattraper et de lui demander pourquoi il cherche à retirer la garde d'Amandine à Camille, sachant qu'il n'a pas de chance de l'obtenir, mais je me retiens me disant que c'est pas mes affaires et que ça doit se régler qu'entre eux et devant le juge comme ça a été convenue. D'ailleurs le procès est dans quelques jours et depuis que Julian est sortie de prison je n'ai plus de nouvelle de Cam' tombant toujours sur Lukas quand je viens chercher ma fille chez eux.

𝐋𝐞𝐬 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞̂𝐭𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant