Chapitre 048

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Je me précipitai vers cette foutue porte et tentai de l’ouvrir. Mais en vain. Elle avait bloqué celle-ci de l’intérieur et à clé pour m’empêcher d’entrer.

—Ouvre cette porte ! M’écriai-je en frappant le battant.

—La prochaine fois essaie de toquer avant d’entrer comme un pazzo ! Répondit-elle de l’autre côté.

Je tapai, cognai mais rien. Cette gamine ne vînt pas m’ouvrir cette satanée porte de merde. Et dire que j’allais passé quatre longs et atroces mois en sa compagnie. Mais avant ça, je me chargerais personnellement de lui faire tenir sa langue de petite insolente. Et ce de toutes les façons envisageables.
Toutes.

Lorsque mon portable vibra dans ma poche, je stoppai tout mouvemant pour décrocher l’appel de mon idiot de frère, Raphaël.

—Quoi ? Demandai-je sèchement.

—Oh la, du calme frattelino.

—Soit tu parles, soit je raccroche.

—Notre cher papa me charge de t’informer qu’à ton retour nous allions parler.

—Nous ? Fis-je en marchant vers ma chambre avant de fermer la porte derrière moi.

—Au sujet de l’entreprise. Comme ça fait des jours que tu ne veux pas parler de ça avec moi, alors papa a convoqué une réunion avec ses deux fils adorés. Ria-t-il.

Je poussai un long soupire d’agacement avant de m’asseoir sur le lit.

—Et c’était nécessaire que tu me dises ça à pareille heure ? Tu ne pouvais pas juste attendre mon retour ?

—Oh, je n’y avais pas pensé… Mais je voulais juste t’informe à quoi tu allais t’attendre à ton retour de ta petite escapade avec tua tigre (ta tigresse). Et en plus-

Je lui raccrochai au nez.

Ce taré de Raph avait toujours le don de me taper sur le système. Il savait parfaitement depuis le debut que je ne voulais pas parler de cette affaire de succession. Mon père allait bientôt se retire pour vivre tranquille, d’après lui, et voulait nommer un de ses fils pour reprendre les rênes des différents business. Je savais parfaitement qu’il allait nommer Raph comme dirigeant, et c’est d’ailleurs pour cette raison que ce fou passe le plus clair de son temps à me narguer. Croyant que j’aurais voulu avoir sa place.

Alors que c’était tout sauf ça.

Je ne voulais en aucun cas reprendre les rênes de cette foutue entreprise familiale. Gérer le domaine de la drogue et des armes n’était pas pour moi. Je préférais de loin rester le tueur que j’étais. Je me voyais très bien donner des ordres, mais je me voyais très mal supporter le poids de la pression. Savoir comment se passait les différents secteurs et assister tous le monde n’était pas pour moi.

Tout ce que j’avais en tête était ma vengeance. Car oui, lorsque j’aurais cet imbécile de Mariano en face, je vais tellement le torturer comme il la fait avec ma mère, qu’il me suppliera d’épargner sa petite vie misérable et de merde. Il se mettra à genoux pour m’implorer d’épargner son sort. Mais je ne le ferais pas, tout simplement parce que ma haine et ma rancœur sont plus grandes que mon bon sens.

Aucun des membres de ma famille ne savait qui avait tué notre chère mère, parce que ce jour là, j’avais enfouis ce papier dans ma poche. Ce petit bout de papier qui me donnait parfaitement l’identifié de l’assassin de ma mère.

Cet enfoiré de Mariano.

« On se reverra bientôt, nipote »




















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Oh là ça devient sérieux.

Ce chapitre n'est pas très long, mais bon...

Et si on allait faire un petit tour en Amérique ? Plus que deux semaines 😁

C'est là que les vraies choses vont commencer !!

Kiss !!!

😘

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