Chapitre 056

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Elisabeth

—Réveille-toi ma belle.

J’ouvris difficillement les yeux, et le premier visage sur lequel je tombai est celui d’Armando et de ses yeux envoûtants. Je me redressai et observai un peu autour de nous.

Nous nous trouvions sur le haut d’un toit et c’était la nuit. Le calme régnait dans les alentours, même pas le bruit d’une seule voiture au loin. Armando me tendit sa main que je pris sans hésiter. Et avant que je ne puisse protester, il me souleva dans ses bras et me fit sortir de l’avion. Dehors, un vent froid et glacial vînt fouetter mon visage, me laissant un long frisson désagréable.

—Tu auras le temps de te ré-endormir.

À cause du sommeil et de mes paupières qui se faisaient lourdes, je ne pouvais pas bien apercevoir les lieux. Tout ce que je voyais était flouté à cause de mon sommeil. Alors je serrai Armando contre moi, le sentant se deplacer en me tenant dans ses bras reconfortants. Et avant même que je puisse savoir comment, je sombrai à nouveau dans un long et profond sommeil.






***






Tu pensais que j’étais mort ? 

Non… 

—Je vais te tuer Elisabeth ! Te tuer ! 

—Arrête…

La pression autour de mon cou me fait suffoquer. Je vais mourir et il en serra la cause. Il veut me tuer et s’en fou pas mal de ce qui peut m’arriver. Il veut juste me tuer, me voir morte. Et la lueur de meurtre dans son regard me donne des frissons atroces. 

—Tu vas mourir entre mes mains et personne ne pleura ta satanée mort. Tu veux savoir pourquoi ?

—Pi…tié

—Parce que tu ne vaux rien. La preuve en est que ton père t’a vendu à moi pour se faire du blé. Il ne t’aime pas et ne t’a jamais aimé.

J’ai mal. Ses paroles me font mals. Mais comment lui en vouloir alors qu’il dit la vérité ? Si mon père m’avait aimé, jamais il n’aurait fait ce qu’il a fait.

Jamais !

—Ma belle, debout…

Je me redressai en posant une main sur ma poitrine qui gonflait et déglonfait à un rythme fou. Ma respiration est très lourde et je ne me rends pas compte sur-le-champ qu’Armando se trouve à mes côtés. Il me regarda en silence pendant que j’essayai tant bien que mal de reprendre mon souffle. De reprendre mes esprits encore troublés.

Je pivotai ma tête en sa direction et ses yeux me donnèrent une sensation de réconfort. Ce réconfort là que je cherchais depuis des années et une séurité que je croyais ne plus jamais ressentir sur cette terre.

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