Chapitre 111

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20 heures


J’entre dans cette chambre totalement décorée. Un grand lit avec des pétales de roses éparpillées sur toute la surface. Et même par terre. Une table ronde devant la fenêtre qui est bien dressée. Une nape blanche, des bougies, des pétalles de roses également, du champagne dans un seau et deux verres à vin. La lumière est tatamisée et cela donne un certain charme à la pièce. Et pour être franc et sans vouloir être méchante, je doute, non mais alors là, je doute que ce soit mon mari qui ait fais une telle chose.

Intriguée, je me retourne vers lui en arquant un sourcil intérrogateur. Remarquant la tête que je tire, il se mit à sourire.

— Alors là, non. Toute cette merde, c’est ma sœur et non moi.

— Oh, ça allait m’étonner.

Il se rapproche de moi en fixant mon cou d’un air profond et intense. Il place ses mains sur mes hanches et me ramène brusquement vers lui. Ce qui m’arracha un cri de surprise. Alors que lui, il sourit d’un air arrogant en pressant ses doigts sur ma peau recouverte par la robe.

— Tu sais très bien que je ne suis pas très…romantique…Je préfère…

D’un coup sec, il tira sur l’élastique qui retenait mes cheveux. Et ceux-ci retombèrent sur mes épaules dans de parfaites boucles.

— Être plus torride…

— To…torride ?

— Mhum, mhum.

Il se penche et enlève ce gros collier qui pesait sur mon cou.

— On n’en aura pas besoin.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Je passe les préliminaires.

Il lance ce collier lourd sur le canapé devant le lit. Et lorsqu’il pose ses yeux sur moi, merde, une chaleur insupportable me pris. Du feu, voilà ce que je vois dans ses yeux noirs. Du feu sur le point de tout faire brûler. Et merde, mais ce feu dans ses yeux me stresse parce que je ne suis plus vierge donc il n'avait plus besoin d'être tendre.  Et il m’avait bien prevenu que la prochaine fois qu’il viendrait à me posséder, ce ne sera pas quelque chose de très doux.

Il me contourne en me regardant comme un trophée, et il se calle derrière moi. Dans mon dos. Là où je ne peux plus le voir. Et un frisson, voilà ce qui me prit tout le long de ma colonne vertébrale lorsque j’ai senti la fermeture éclaire de ma robe descendre dans une lenteur insupportable. Puis d’une main, il dégage mes cheveux du côté droit de mon cou, pour les emprisonner dans ses doigts. Et je ferme les yeux lorsque je sens ses lèvres toucher mon col désormais libre. Son souffle chaud, son parfum masculin, sa respiration régulière, tout chez lui me fit vriller à cause de sa proximité.

— Tu trembles amore ?

— N-Non…

Ses mains chaudes sur mes épaules, il fit glisser cette robe encombrante le long de mes bras. Et toujours dans de gestes lents qui me donnaient le tournis. Il allait me rendre complètement folle à cause de toute cette lenteur. Parce qu’il prend son temps. Il me torture et ça l’amuse de me rendre aussi frissonnante. Ça l’amuse de me faire tourner la tête et de me rendre folle quand il effleure ma peau.

— Ce n’est pas ce que ton corps me dit.

— Mon corps est entrain de te mentir…

Un rire très grave sortit de sa gorge. Un rire qui alertait tous mes sens. Parce que quand il rit aussi gravement et minutieusement, généralement ça n’annonce très de calme. Mais ça annonce quelque chose de très dangereux.

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