Chapitre 035

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Armando

23h



Putain !

Putain !

Putain !

Tout se passait pourtant si bien. Gabriella était heureuse et j’avais proposé de faire un tour à cette petite insolente, jusqu’à ce que tout dérape.

Pourquoi avait-il fallu que cet enfoiré vienne me chercher jusqu’au lac ? Pourquoi ne pas venir me confronter une fois face à face ?

Maintenant, j’avais plongé ce petit ange dans un profond sommeil parce qu’elle en avait vu plus que prévu, et cela est dangereux. Pour elle et pour tout le business.

Oui, j’avais paniqué plus pour elle que pour moi. Parce que je ne voulais pas que Gabriella me tue si son amie venait à perdre la vie par ma faute. Et comme seul recours, je l’avais amené ici, dans notre QG car je savais pertinemment que cet imbécile n’allait pas pouvoir nous retrouver ici.

Jamais.

Faisant les cents pas dans cette pièce, je réfléchissais à une solution. Maintenant qu’il l’avait vu, j’étais persuadé qu’il allait dorénavant s’en prendre à ma belle.

Quelle idée de lui avoir proposé cette balade !

Tout ça parce qu’un petit sentiment de culpabilité s’était introduit en moi.

Alors ça, plus jamais de ma vie.

Je prends mon portable qui se trouve dans ma poche arrière, et compose le numéro de Gonzallo, mon cousin et seul ami. Au moment où j’en suis, il est sûrement le seul à pouvoir m’aider.

Au bout de deux minutes, il décroche. Il semblerait que je venais de réveiller monsieur car il m’insulta en italien et de sa voie encore endormie.

— Bordel, il est 23h ! Râle-t-il.

Ramène-toi au QG Immédiatement, c’est urgent.

— Fait pas chier Armand, il est 23h ! et tu viens de me sortir d’un super rêve-

— Il m’a suivi. Le coupe-je dans son charabia. Il était là.

— Quel emmerdeur !

— Ramène-toi vite, j’ai… Dis-je en jetant un coup d’œil au bout de femme qui dort sur le fauteuil. Un petit problème.

Puis je raccroche. Je range mon portable là où il était d’abord avant d’aller m’asseoir près d’elle.

Elle paraît si fragile et innocente quand elle dort.

Un ange…

Mon ange.

Je m’approche de plus près de son visage et remets une mèche de ses cheveux bouclés derrière son oreille. Je ne pourrais pas mentir, oui, elle est belle. Et je ne pensais pas un jour que j’allais avoir autant d’attirance interdite avec d’autres femmes autre que des blondes.

Celle qui me hantait constamment tous les soirs, n’était autre qu’Olivia.

Olivia Tetraz.

Une blonde superficielle qui avait détruit ma vie et avait fait ressortir le pire en moi. Elle m’avait brisé et m’avait poussé à des pratiques que je ne me pensais pas un jour capable de commettre. Elle avait ce don de me pousser à faire des choses contre nature et parfois interdites par la loi. Mais non, elle, elle aimait ça. Les interdits et les choses extrêmes.

D’un côté, c’est cette partie courageuse, déterminée et insolente qui m’avait attiré chez elle. Ne voyant pas le piège. Jusqu’à ce qu’elle me trahisse avec cet enfoiré de Santiago et que je ne la fasse disparaître six pieds sous terre.

Comparé à cette diablesse, la femme en face de moi et qui dort comme un bébé, est un vrai petit ange si vulnérable.

Je suis sorti de mes pensées lorsque je suis les portes de l’ascenceur s’ouvrir. Laissant entrer ce fou de Gonzallo habillé en bas de jogging gris avec un tee-shirt du même ton, encore à moitié endormi. Je me redresse rapidement avant de venir me planter devant lui. Il me lance des éclairs de rage parce que je venais de lui couper de son rêve, mais je n'y fais pas attention. Trop préoccupé par cette situation merdique.

Il baille avant de me demander d’une voie lasse :

— Tu ne pouvais pas attendre le matin avant de m’appeler ?

— Il était là.

Mariano ?

— Oui. Dis-je en passant une main froide dans mes cheveux. Il m’a suivi et a commencé à me poursuivre.

— Mais tu es sûr que c’était lui ?

— Certain. Qui d’autre ?

— Peut-être les millions d’autres ennemis que tu as ? Ironise-t-il.

— Mais il y a eu un petit imprévu.

— Quoi encore ?

Elle.

Je quitte devant ses yeux pour qu’il puisse voir la créature endormie sur mon fauteuil. Lorsque ses yeux gris se posent sur elle, il ouvre la bouche en jurant. Il paraissait encore plus inquiet que moi.

Mille fois plus.

Il se mit à faire les cents pas dans la pièce en me traitant de tous les surnoms possibles. Il touche ses cheveux, son visage, tape du pied ou claque des doigts. Et tout ça, d’un air mécontent. Puis, il se dirige vers le coffre collé au mur pour y tirer un paquet de cigarettes et un briquet. Il prend une cigarette qu’il allume avant de l’enfoncer dans sa bouche. Il tire en un coup et relâche la fumée dans l’air en fermant ses paupières.

Lorsque Gonzallo sent que les choses vont mal se passer, il a toujours pour habitude de fumer. Fumer pour laisser échapper ses angoisses. Mais contrairement à lui, moi je déteste l’odeur des cigarettes. La preuve en est que je ne fume pas, je préfère mille fois mieux de l’alcool.

Mais je ne pouvais rien y faire, donc je le laissais polluer l’air si cela pouvait l’apaiser.

Il se retourne vers moi, ses iris gris désormais devenus sombres.

— Qu’est-ce t’as encore foutu mon pote…

— C’était juste un…imprévu. Dis-je en m’asseyant sur un autre fauteuil plus loin de celui de ma belle.

— Un imprévu ? Un imprévu ?  T’as foutu de la merde !

— Je t’ai appelé pour m’aider à trouver une solution, pas pour me gronder.

Il vînt vers ma direction, pour s’installer près de moi. Sa cigarette, toujours enfoncée au coin de ses lèvres.

— Il l’a vu ?

— Oui.

— Alors nous sommes vraiment dans la merde.



































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Coucou 👋🏽

Alors ce chapitre ? 🤔

J'ai quand-même même réussi à poster malgré les exams, félicitations à moi même 😩

J'attends vos avis et n'oubliez pas de voter ⭐

Bonne soirée (parce que je l'ai écris à 03 h du mât 😩)

Kiss !!!

😘

Underblue_

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