"ÉPILOGUE"

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03 ans plus tard…






— Non, non, non Maria, donne le jouet de ton frère…Arrête !

Je prends des petites mains de ma fille, la voiture en jouet de son jumeau. Et le donne à Mario. Celui-ci le prend et commence à la faire conduire sur le sol. À quatre pattes.

Et automatiquement, sa sœur se met à pleurer. Je la prends dans mes bras lorsqu’Armando fait son apparition dans le salon désormais en désordre à cause de tous ces joets qui traînent de partout. Il dépose sa malette sur le canapé et s’élance vers nous. Maria gigote dans mes bras et je la fais descendre. Et elle court dans les mains de son père qui la porte et commence à la faire tournoyer dans les airs.

— Pourquoi est-ce que tu pleurs mon trésor ?

— Ya…boitulle…

— Quelle voiture ?

— Elle a pris la voiture de son frère et je le lui arraché des mains pour la rendre à son propriétaire. Mais elle a commencé à pleurer jusqu’à ce qu’elle te voit. Dis-je en commençant à faire un peu de rangement dans cette pièce.

— Tu veux une voiture ?

— Wiiiii.

— Alors je vais t’en acheter.

— Yeah !!!!

Elle se retourne vers son frère et lui tire la langue. Et devant cette scène, je me mis à rire. Rire parce que ça me fit un très grand bien de voir ma famille aussi soudée et liée. Bien que des fois les enfants nous embêtent vraiment à se disputer.

Armando vint vers moi et déposa un baiser sur mes lèvres.

— Yish…Cria Mario en grimaçant de dégoût.

Nous rigolons mon mari et moi.

— Et si on regardait un dessin animé ? Proposa-t-il.

— Wiiiii, Babieee.

— Nonnn, les ninjas… Rétorque Mario d’un ton autoritaire.

— On va regarder les deux. Dis-je. D’abord Barbie, et ensuite les ninjas.

Je porte Mario dans mes bras et le fais s’asseoir sur mes cuisses. Armando vint prendre place près de nous en portant Maria sur ses cuisses et alluma la télévision. Il changea de chaîne à l'aide de la télécommande et mis Tigi. Et Dieu soit loué, c'est Barbie qui est diffusé. Et ensemble, nous regardons ce même dessin animé que nous avons vu plus de mille fois et poussière.

Et je suis vraiment heureuse. Depuis trois ans, je suis la femme et la mère la plus heureuse du monde. Avec mes enfants et mon mari, tout va très bien. On passe énormément de temps ensemble quand Armando n’est pas à l’entreprise. Parce que oui, il a prit  la place de son père. Mais pas dans leur organisation qui continue toujours de grandir, mais comme le PDG de leur entreprise de fabrication de café ou de thé. Je ne sais plus trop. Et je remercie le père Salomon de lui avoir fait changer d’avis et de voix. Et Armando s’est rendu compte à quel point s’il continuait dans ses activités, cela aurait eu un impacte sur ses enfants. Ils voulaient avant tout qu’ils se sentent protéger et qu’ils puissent avoir une vie tranquille. Pas qu'on doivent sans cesse déménager ou engager des tas de gardes de corps.

Quelle n’a pas été notre surprise quand on a appris qu’on n’allait pas avoir un, mais des jumeaux ? Je crois que je n’avais jamais autant crié de joie de toute ma vie. Mais surtout, ça avait été la première fois que j'ai vu Gonzallo danser. Il s’était comporté comme si c’était lui qui allait être papa et Armando l’avait bien disputé. Et les voir ainsi m’avait fait rire. Surtout quand Gabriella a pris le parti de son frère et que Raphaël a pris le parti de Gonzallo.

Mes petits bébés métis dont Mario a exactement les yeux de son père et son caractère parfois snobe et autoritaire. Et quant à Maria, elle a mes yeux et le comportement de ma mère. Et Maria, c’était le prénom de ma mère. Pour lui rendre hommage, j’avais appelé ma fille comme ça. Et elle portait très bien son prénom, vu qu’elle avait exactement son caractère. Fin, sauf quand elle ne se laisse pas faire face à son frère. Et c’est là que moi je me reconnus en elle.

Et Mario, c’était comme ça que la vraie mère d’Armando l’appelait quand il était petit. Donc d’une certaine manière, on avait rendu hommage à nos mamans.

Et trois ans aujourd’hui, je suis la femme la plus heureuse du monde. Mes enfants, ma Maria et mon Mario, mon époux et partenaire de vie. Tous constituaient à présent ma seule raison de vivre, de continuer à me battre pour eux. Pour garder ma famille soudée et unie. Que nous ne souffrions jamais de rien que seuls les rires remplissent cette maison. Notre maison familiale. Fin, celle d’Armando.

Et enfin de compte, quand je pensais que je n’allais plus jamais retrouver une vie stable, aujourd’hui j’exerce mon métier d’écrivain, j’ai un homme qui m’aime et des enfants qui me font mal à la tête. Et tout ça par la grâce de Dieu.

Et enfin de compte, on ne sait jamais d’où l’amour peut arriver.

Dans ton quartier, dans un restaurant, dans une boîte de nuit, au cinéma, dans un magasin, dans un lieu touristique ou devant ton hôtel. L’amour peut sortir de n’importe où. Il suffit juste d’ouvrir les yeux et d’être attentif.

Mon portable vibra sur la table. Je me penchai et le récupérai quand je vis que je venais de recevoir un message d’un numéro inconnu. Les autres profitant du dessin, je lis mon texto en fronçant les sourcils. Parce que même sans non, je sus de qui il venait.

| Je sais que tu me déteste Elisabeth, mais je peux tout t’expliquer. Parce que la personne que tu dois haïr c’est ton père, et non ton ex-mari.
C’est lui qui a violé ta mère il y’a des années et c’est lui qui m’a obligé à te traiter comme je le faisais quand tu étais avec moi. Et si je ne lui obeïssais pas, il allait réléver à ma famille un secret qui ne devrait et ne doit jamais sortir.
Si tu veux plus de détails, retrouve-moi au parc. Je suis en Italie, prêt à te dévoiler toute la vérité pour laver ma conscience. |


Mais qu’es-ce que…

Amore il y’a un problème ? M’interpelle Armando.

Je redéposai mon portable sur la table en lui affichant un sourire.

— Non, un faux numéro.

C’est quoi encore ce bordel ?













   






Moi Elisabeth Nguidjol Rivera, une fille qui ne demandait qu'à être aimé, voilà comment mon histoire s'est terminée.

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