Chapitre 025

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— Debouttt ! Hurle une voie familière dans mes oreilles.

Merde ! Je suis trop fatigué. La journée d'hier avait tellement été chargée que je me demandais à quel moment j'avais réussi à trouver le sommeil.

— Ouvre ces yeux bordel !

Ah ! Qu'est-ce que cette voie ne m'avait pas du tout manqué !

Voilà une autre idiote.

J'ouvre les yeux petit à petit à cause du soleil ardent qui entre dans ma chambre par la baie vitrée. Et à peine ai-je ouvert mes yeux, que la vipère se jette à mon cou. N'oubliant pas au passage de me serrer fort. Un peu trop fort à mon goût. Bordel.

— Putain j'étouffe ! Dis-je en la repoussant brusquement.

Ma sorcière de petite sœur Rosalina, se trouve devant moi, aussi pétillante et belle que d'habitude. Affichant son plus beau sourire.

Las et un peu fatigué par ce réveil brutal, je me redresse pour la dévisager.

— Qu'est-ce que tu fous chez moi le matin putain ?

— Quoi ? J'ai besoin d'une invitation pour voir mon frère adoré ?

— Je vais prendre ma douche. Et quand je vais revenir, que je ne te trouve plus dans ma chambre. À moins que tu ne souhaites voir ton frère adoré nu ?

— Beurk ! T'es trop bizarre. Dit-elle en grimaçant.

— Dehors.

Elle sort de ma chambre en ne manquant pas de balancer sa chevelure blonde dans tous les sens.

Qu'est-ce que cette fille pouvait être vantarde et crâneuse ! C'est comme ça qu'elle est. Elle se prend trop la tête. Dans son crâne, il n'y a qu'elle qui compte. Tous les autres, elle s'en fou. Rosalina ne vit que pour elle et elle seule. Sa petite personne est plus importante que quiconque.

Je me dirige jusqu'à ma salle de bain où je prends une bonne douche froide. Quoi de mieux pour commencer la journée en beauté ? Une fois fini, j'opte pour m'habiller léger. C'est-à-dire : un pantalon noir, un tee-shirt noir et ainsi qu'une veste en cuir de la même couloir. Oui, aujourd'hui c'est journée je-m'habille-en-noir. Et en plus, le noir me va très bien rien qu'en a juger par toutes ces femmes qui me désire toujours autant, disant que le noir fait ressortir mon côté mauvais garçon.

Quelle foutaise !

Lorsque je descends les marches à pas lents vers le salon, je vois de loin ma sorcière de sœur en train de discuter avec quelqu'un. Mais je ne voyais pas très clairement le visage de la personne qu'elle avait osé amener chez moi

— Il est très cool t'inquiète. Dit Rosalina.

Une fois en bas, je m'avance vers elles en fronçant les sourcils. Rosalina se retourne pour m'accorder son sourire le plus illumineux qu'il soit. Tandis que la fille blonde avec elle me fixe comme si j'étais son idole.

Putain Rosalina.

Elle a fait entrer une inconnue chez moi sachant bien que je n'accepte personne ici. Mais elle, a quand même osé me ramener une PUTAIN D'INCONNUE CHEZ MOI ! Qui plus est UNE PUTAIN D'AUTRE BLONDE comme elle !

- C'est qui ? Demande-je durement à ma sorcière de petite sœur.

- Armando je te présente Catalina. Catalina voici Armando, mon frère.

Rosalina a l'air toute joyeuse, comme un petit ange. Alors que moi tout ce que je veux faire à l'instant T, est de l'étrangler. La blonde à ses côtés qui est vêtue d'une robe slime rouge assez courte. Très courte même, me fixe en souriant de plus belle. Sourire que je ne lui rendis pas lorsque nos regards se croisèrent le temps d'une seconde.

- Fait là sortir avant que je ne rentre. Annonce-je en me dirigeant vers la sortie.

La blonde s'étouffe de sa propre salive, sûrement surprise que je ne lui ai pas accordé une quelconque attention. Mais à quoi est-ce qu'elle s'attendait ? Elle pensait vraiment que j'allais succomber à son sourire charmeur et à ses seins rebondis dans sa robe ?

C'est que c'est mal me connaître.

Pendant que je me dirige vers la sortie, la sorcière qui me sert de sœur me crit derrière le dos :

- T'es pas sympa Armand ! Ingrato ! (Ingrat !)

Je sors complètement de ma propriété et me dirige vers une autre de mes dizaines de voitures de sport, laquelle étant cette fois-ci noire.

J'en avais marre que Rosalina cherche tout le temps à me caser comme un enfant. Comme si je n'étais pas capable de me trouver une femme moi-même. Alors qu'il me suffisait juste d'un claquement de doigt pour qu'elles se jettent toutes à mes pieds. Et j'étais sûr à cent pour cent que son amie blonde là, était elle aussi mannequin.

La blague !

Et des mannequins, je n'en voulais plus dans ma vie.

Roulant à une vitesse folle, je me dirige vers le centre commercial de la ville, dans l'intention de trouver un cadeau à ma seule petite sœur gentille.

À Gaby baby.

Faut vraiment que j'arrête avec ce surnom ridicule.

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