Armando
Réveillé subitement par Raphaël qui m'avait annoncé que les affaires n'allaient pas bien, je m'étais rapidement préparé pour aller rejoindre le reste de la famille. J'avais alors ordonné à Virginia ma gouvernante, de rester accueillir la nouvelle cuisinière que mon père m'avait forcé à embaucher. Moi je n'avais nullement pas besoin d'une putain de cuisinière pour pouvoir manger. Mais non, mon père a jugé bon que je mange dans ma propre maison et avec ma propre cuisinière.
Je rêve !
Tous réunis dans le bureau dans la maison de Matheo Rivera, mon père, nous cherchions des solutions à propos de ce qui venait de nous tomber en pleine figure. Et tellement l'urgence est grave que nous ne nous sommes pas entretenus à l'entreprise. Mais directement à la propriété familiale.
- Essayez de réflechir calmement. Fît ma mère angoissée. Il y'a sûrement une solution à ça. Tout problème a une solution.
- Alors j'aimerais bien l'entendre. . . Ajoute Raphaël d'un ton sarcastique.
- Ceci n'est pas une cours de récreation. Réprit mon père d'un ton sévère. Daniello risque de craquer et de tout balancer aux flics. L'organisation est en danger et cette fois-ci les policiers corrompus ne pourront pas nous venir en aide.
- Pourquoi vous ne lui avez pas versé son salaire mensuel ? Si nous sommes maintenant dans la merde c'est à cause de quelques liasses de billets ? Demande-je irrité.
- Et à cause de quelques liasses de billets, cet enfoiré veut nous liquider ? Renchérit Raphaël au bord de la crise.
- Une seconde. . .j'aimerais qu'on me dise exactement ce qui se passe. Demande Gabriella perplexe.
Ma mère se laisse retomber sur le sofa en étant désespérée, tandis que Raphaël lui fait les cents pas dans toute la pièce en étant anxieux.
Merde.
Les problèmes ne vont donc jamais finir dans cette famille de merde ? On résoud quelque chose et puis un autre problème surgit. On dirait que depuis le drame, cette famille est maudite. Oui, complètement maudite.
Et voir ma mère aussi désespérée et anxieuse me fait bouillir les veines de rage. Parce qu'elle n'a pas à s'inquiéter autant pour des choses qui ne sont pas de son ressort. Elle n'a pas autant à s'investir dans nos activités douteuses. Elle devait prendre soin des filles et rester le plus loin possible de cette organisation. Elle ne devait même pas y être impliquée, ni Gabriella, ni Rosalina. Juste aucune femme. Parce que les hommes encaisseront toujours tout.
- Chérie. . . Dit Matheo à Gabriella. Ce matin très tôt, les flics ont débarqué dans notre entreprise de café pour y effectuer une fouille, sans même nous prévenir à l'avance. Et apparemment ils avaient un permis de perquisition, donc les policiers à l'entrée étaient dans l'obligation de les laisser entrer. . .
- Le premier endroit qu'ils ont fouillé était sans grande surprise, le sous-sol. Et ils ont trouvé une mallette remplie d'armes cachée au coin dans la pièce. Continue Raph. Ainsi que ce putain de Daniello qui fumait dans ce même sous-sol. Au lieu de travailler, monsieur va fumer ? Fumer ? Ça faisait une semaine, une semaine qu'on avait ordonné à ce fou d'apporter cette mallette ici, mais à chaque fois il renvoyait ça à demain.
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DARK SIDE
RomanceElle ? Maltraitée à son adolescence, elle avait été marquée à vie. Aujourd'hui, elle fuyait son passé qui ne cessait de la suivre comme son ombre, pour se reconstruire un avenir loin de sa prison. Elisabeth Nguidjol. Lui ? Tueur à gages au cœur auss...