Chapitre 096

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- Elisabeth je sais ce que tu es entrain de te dire mais ce n'est pas ça.

- Ce n'est pas ça ? Ce...N'EST PAS ÇA ? Tu es entrain de me dire que...que demain on va aller là-bas et...et tu me dis que ce n'est pas ce que je suis entrain de me dire-là n'est-ce pas ça ?

- Arrête ça s'il te plaît.

- Que j'arrête quoi ? Je ne veux pas y aller.

- Parle moins fort, Gabriella pourrait t'entendre.

- Et bah qu'elle m'entende. Comme ça au moins elle saura que son frère veut me ramener dans mon pays.

- Je ne veux pas te ramener là-bas, je veux juste qu'on règle un dernier problème.

- Quel problème ?

- Tu le sauras une fois sur place putain, Elisabeth ne me fait pas chier là !

- Quel culot ! Lançai-je avec de grands yeux. Non mais tu as un sacré culot là !

- Bon, je crois que...tu dormiras seule ce soir et moi dans la chambre d'à côté.

- Et maintenant monsieur est plus agacé que moi. Non mais le comble !

Il me lance une bombe, au lieu que c'est moi qui soit en colère, c'est plutôt lui qui boude. Et en plus comme un putain de gosse. Non mais faîtes-moi rire. Pitié que quelqu'un me dise que cet homme n'est pas sérieusement entrain de me faire porter le chapeau là, non ? Si ?

Je le suivis de derrière lorsqu'il commença à prendre la route vers la porte de sortie. L'air agacé et le torse bombé comme un putain de mattcho.

- Oui, je crois que je vais dormir seule cette nuit. Répondis-je d'un ton sarcastique.

- C'est ce que je viens de dire. Je ne serais certainement pas là avec toi cette nuit.

- Je ne sais même pas d'abord pourquoi tu es toujours ici alors que Gabi est déjà de retour.

Il ouvrit la porte de la chambre, prêt à foutre le camp. Mais avant ça, il se stoppa et fis volte-face. Les yeux d'un air ennuyé vers moi. Je m'arrêtai devant lui et croisai les bras sur ma poitrine. Le menton relevé et le regard rempli de défis. Il pouvait bien me faire porter le chapeau pour ses actes débiles, jamais je ne comptais me laisser intimider.

- Moi-même je me demande bien pourquoi je suis toujours ici.

- Oui, tu devrais déjà avoir fichu le camp depuis des lustres.

- Et c'est ce que je vais faire, foutre le camp.

- Oui, va dans ta satanée maison d'où... d'où le troisième étage est suspect là.

- Cet étage n'est pas suspect.

- Alors pourquoi c'est toujours noir là-haut ?

- Ce n'est pas toujours noir là-haut.

- Mais les quelques fois où je suis venue dans ta maison de riche, cet étage n'avait jamais de lumière.

- Les deux fois où tu es venu. Me rectifit-il d'un ton ironique.

- Oui mais...mais ça fait déjà beaucoup.

Deux pas de sa part vers moi, et je dû relever encore un peu plus haut le menton pour le regarder. Et c'est là que je me demandai pourquoi je refusais toujours de boire le lait que ma mère me faisait à chaque petit déjeuner. Sinon je suis sûre que j'aurais grandi et probablement eu la taille de Kendal Jenner. Parce que là, on dirait que j'ai la taille d'un pot de fleur face à une giraffe pareille.

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