Elle ?
Maltraitée à son adolescence, elle avait été marquée à vie.
Aujourd'hui, elle fuyait son passé qui ne cessait de la suivre comme son ombre, pour se reconstruire un avenir loin de sa prison.
Elisabeth Nguidjol.
Lui ?
Tueur à gages au cœur auss...
Je vous laisse avec ce Prologue assez long. Appréciez et profitez pour ce petit retour en arrière pour mieux comprendre l'histoire.
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J'attends toutes vos remarques pour m'améliorer et n'hésitez pas à voter pour m'encourager ♡
PS : Underblue_
😘
Prenez soin de vous mes blues 🧸
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PROLOGUE
23.04.2017
Yaounde/Cameroun.
Il est effectivement 12h13min lorsque je franchis le seuil de ma nouvelle prison depuis déjà près ou plus de deux mois, je ne sais plus. À force, j'ai cessé de compter les jours. Deux mois de souffrances. Deux mois de tortures. Mais surtout, deux mois de douleurs intérieures et de traumatismes ancrés en moi.
Je prends bien mes précautions et m'assure que l'ogre n'est pas là. J'arrive à traverser le salon sans y ressentir une quelconque présence. Je me dirige rapidement vers la cuisine et ne vois personne.
Peu à peu, mon cœur commence à s'apaiser car je me dis que peut-être, ne serait-ce que pour cette fois, je n'aurais pas à le croiser. Je n'aurai pas à en subir davantage. Et que je n'aurais pas à devoir répondre de ses actes à lui selon son humeur. J'en avais assez. J'en ai assez.
Au moment où j'ouvre notre chambre à coucher et que je ne le vois pas, c'est le soulagement total. Je souffle à grand coup en touchant mon cœur qui ne cesse de battre à la vitesse de l'éclair dans ma poitrine. Je passe une main rassurée dans mes cheveux en pagaille avant de faire demi-tour. La joie bloque mes entrailles et mon regard se fait soulagé. Parce que j'ai réussi à ne pas le voir, ne serait-ce que pour le moment.
Mais c'est là que je tombe des montagnes.
De plusieurs kilomètres.
Une peur soudaine m'envahit au simple croisement de son regard glacial. Mon corps ne répond plus et se sont mes doigts qui se sont crispés. Parce qu'il est là, en face de moi, le regard noir et sa lèvre inférieure tortillée de colère. L'aura du mal qu'il reflète m'empêche de faire un quelconque mouvement. De peur de sombrer dans un vide profond.