Chapitre 061

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Je baissai mon arme et tirai une chaise en bois. Je la plaçai en face de lui et je pris place. Et le voir avoir un mouvement de recul dans son canapé me faisait bien rire de l’intérieur. Je posai mon avant-bras droit sur ma cuisse en le tenant pour cible avec mon arme de ma main droite.

Je ne sais pas ce qui est le plus drôle. Le voir se montrer fort, ou le voir aussi surpris. En même temps, c’est bien la première fois que je rencontre ce type donc à quoi bon ? Des tas et des tas de questions se battaient dans mon esprit. Des questions qui ont besoin de réponses sur-le-champ.

— D’où connais-tu Mariano ? Questionnai-je en essayant de calmer mes pulsions.

— C’est ce que tu es venu chercher chez moi ? Me parler de Mariano ?

— Je t’ai posé une question l’asiatique.

— Et je n’ai pas de réponses à te donner l’italien de mes deux.

Une balle dans son genou droit et l’imbécile hurle de douleur en se tordant dans tous les sens. Il me lance des éclairs avec ses yeux sombres, mais je n’y prête pas attention. Trop pressé d’avoir des putain de réponses.

— Ça c’est pour ton manque de respect. Lui dis-je glacialement en le fixant se tordre par la douleur. Alors je vais me repéter, mais sache que ça sera la dernière fois : d’où connais-tu Mariano ?

— C’est…c’est mon ami. Articula-t-il difficilement à cause de la douleur de son genou qu’il tenait entre ses mains.

— Ton…ami ? Et depuis quand ?

— Non mais putain…t’as pas d’autres choses à faire comme par exemple changer…les couches de tes sœurs au lieu de m’emmerder ?

Une autre balle dans son genou gauche, et ses cris de douleur doublèrent d’un cran. Heureux que sa maison ait des murs anti-sons. C’est-à-dire que personne ne peut entendre ce qui se passe à l’intérieur lorsqu’on se trouve à l’exterieur. Comment je le sais ? Parce que j’ai les mêmes murs chez moi.

— Mais tu es un malade ! Cracha-t-il.

— Ça c’est pour avoir manqué de respect à mes sœurs.

— Va te faire-

— Oh la, je te conseille de ne pas terminer ta phrase. Sinon la prochaine balle t’enleverra une fois la vie.

— Mes hommes vont se mettre à ta poursuite et vont te faire la peau. Me menaça-t-il en transpirant de douleur.

J’émis un rire cynique. Et une fois de plus, l’Armando cruel venait de refaire surface.

— Tu me fais pitié si tu savais…mais trève de bavardage. Je veux son adresse.

— Tu…tu crois  vraiment que je vais te donner l’adresse de mon ami ? Ta gueule.

— Si, tu vas me la donner. Sinon je liquide ton ex femme et ta fille de sept ans.

Il écarquilla grandement les yeux.

—Tu pensais que je n’étais pas au courant ? Et dire que je pensais que tu n’avais personne au monde ! Tu as sûrement dû payer une fortune pour effacer ton passé, non ? Le provoquai-je taquin. Alors, qu’est-ce que ça fait de sentir sa famille en danger ? Tout à l’heure tu parlais de mes sœurs non ?

Je me penchai en avant pour me retrouver en face d’un homme tout tremblant. Mais moi, je ne ressentais plus rien, car la seule chose qui me passait par la tête était ma vengeance.

—Tu ne parles plus ?

—Ne touche pas à ma famille.

—Et qui va m’en empêcher ? Toi peut-être ? La chose est simple…c’est soit tu me donnes l’adresse de ton pote, soit je liquide la seule famille qu’il te reste. Que choisis-tu ? Hein ? Ta famille ou ton pote ?

Il ne répondit pas.

—L’heure tourne Sayonoki si je ne me trompe pas, donc dépêche-toi.

—Le tiroir.

—Il y’a quoi dans le tiroir mon cher ?

—Mon carnet d’adresses. Tu y trouveras celle de Mariano mais laisse ma famille tranquille, Rivera.

Je fis mine de struter la pièce d’un air hébété. Pour les indications, il n’est pas très précis ce con.

—Tu crois que je veux jouer aux devinettes ? Il y’a des dizaines de tiroir rien qu’au salon.

—Le tiroir en-dessous de la télévision.

Je regardai vers l’écran géant derrière lui, et vis effectivement un grand tiroir en-dessous. J’esquissai un sourire satisfait à mon cher nouvel ami.

—Ne touche pas à ma famille sale emmerdeur.

—Ne t’en fais pas, briser des familles ce n’est pas mon truc.

Pow.

Une balle que je venais de tirer sur son front, il est couché sur son canapé, gisant dans une marre de sang qui prenait de plus en plus forme. Je me levai et me dirigeai à grands pas vers ce tiroir. Je le tirai et effectivement le premier truc sur lequel je tombai est un carnet noir. Je le pris et commencai à le feuilleter. Et là, une joie immense s’imprégna en moi lorsque je vis l’adresse du salopard de Mariano. Je tenai fermement ce carnet dans ma main.

Après un dernier coup d’œil en direction de notre cadavre, je sortis de sa maison. Je plaçai mes cheveux devant mes yeux et marchai la tête baissée jusqu’à ma voiture. Les personnes qui profitaient de la vie dehors, ne semblaient pas se douter de quelque chose.
Ah, ces américains !

Je montai dans mon véhicule et balançai ce carnet qui était dans ma poche, sur le siège passager. Maintenant ma mission terminée, nous pouvions désormais retourner en Italie. Mais à présent une autre mission imprévue me retenait dans ce pays.

Ou plutôt dire…quelqu’un.

Mais avant ça, il faut que j’aille récupérer la gamine si je ne veux pas me faire tuer par le regard.

Et à cause de lui, nos jours se prolongeaient un peu plus dans ce pays.











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J'espère que vous allez bien 🙏🏽😘

Alors ? Pardonnez le petit Armando, c'était sa mission 😩

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La suite au prochain chapitre 😁

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