Chapitre 066

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Tout se passa hyper bien. Chacun avait pris sa propre voiture et nous n'arrêtions pas de rigoler. De temps en temps, il m'arrivait de me heurter à d'autres conducteurs, ou à Armando lui-même. Mais ce n'était nullement de ma faute, la vérité est que je ne sais pas du tout conduire. Je ne sais rien faire, même pas tenir correctement un volant. Mais cette expérience allait peut-être bénéfique pour moi car je prenais en même temps des cours de conduite non ?

En plus de me marrer comme une gamine.

Je passais vraiment un très bon moment avec Armando. Il me faisait rire, et je fus très étonnée de constater que derrière son masque glacial, il pouvait être drôle. Et merde, qu'est-ce que je me sentais très à l'aise avec lui. En sa présence.

Avec lui je n'avais pas besoin de faire semblant. Il suffisait que j'ouvre la bouche pour me sentir écoutée. Chose qui me manquait affreusement depuis le départ de Gabi.

Après les autos temponeuses, nous étions encore restés quelques temps au parc avant de rentrer dans sa propriété. Et une fois arrivés, nous avions pris un bon repas avec des spaguettis qu'il avait fait livrer. Et ainsi que des pizzas. Tout ça dans la bonne humeur. Nous avions alors discuté de tout et de rien.

Il m'avait expliqué que de ses deux sœurs, celle qui l'importunait le plus était et est toujours Rosalina. Chose que je comprenais parfaitement, car à moi aussi, elle me paraissait hautaine. Il m'avait brèvement raconté ses relations entre lui et son père. Chose que je comprenais car même Gabi avait eu du mall à me parler de lui.

En un jour, j'en savais un peu plus sur cet homme. Et en guise de réponses, je lui avais aussi raconté les brefs souvenirs que j'ai avec ma mère. Mais je ne lui avais pas raconté la relation que j'entretiens avec mon père, ou encore pour Alfred. Non, ça s'était du passé.

***

Assise sur la pelouse de la propriété, j'observai les étoiles dans le ciel.

Tout me parraissait si beau que je voulais juste profiter de tout ce silence apaisant. Je voulais remettre de l'ordre dans mon esprit qui devenait de plus en plus confus. Et pour être franc, je pensai à Armando. À cette journée complètement innattendue. Rien que le temps d'un jour, j'avais réussi à oublier tous mes soucis grâce à lui.

Grâce à lui.

Que m'arrivait-il ? Je pensais que je le détestais. Je pensais que je le haïssais. Mais à présent je me rendais compte que je ne ressentais aucune émotion négative envers lui. Mais tout autre chose. Oui, ce sentiment qui me fait tant peur. Et il me fallut du temps pour me l'admettre à moi-même. Mais j'aurai dû m'en douter dès l'instant où il avait été là pour moi après mon deuxième cauchemar. J'aurai dû le savoir, mais je me disais toujours que non, ça allait passer. Que ce n'était qu'une phase dans ma vie.

Mais cette phase prenait de l'ampleur au fur et à mesure que je restais avec lui.

Que je le voyais sourire.

Que je le voyais si près de moi.

Qu'il me dormait avec moi ou qu'il me réconfortait dans ses bras protecteurs.

Et cette phase c'est. . .l'amour.

Oui, je suis amoureuse de lui.

Folle et éperdument.

Chaque fois que ses yeux se posent sur moi, je ne peux que fondre. Sentir mon cœur cogner fort dans ma poitrine dès qu'il est trop près de moi et me dire que putain, il me plaît.

Tout me plaît chez lui.

Ses yeux intimidants, sa carrure imposante, ses lèvres pulpeuses, ses bras musclés et son corps d'athlète. En sa présence, je perds tous mes moyens et tout mon bon sens. Parce que auand je le vois, je ne veux qu'une chose : qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me protège.

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