Chapitre 072

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Que voulait-il entendre par « c'est lui ? ».

Se pourrait-il qu'il soit au courant de tout ? Mais c'est impossible parce que je ne lui ais rien dis, absolument rien ! Rien du tout alors pourquoi émettre une hypothèse sur un « lui » ?

Et de plus, personne ne le savait à part Gabi et moi-même. Ou bien Gabi lui aurait tout raconté ?

Mais non, ce n'est pas son genre. Je la connais suffisament pour savoir que jamais elle ne me ferait ce genre de trace. Jamais elle n'irait me livrer chez son frère qui plus, ne me connaissait pas quand on vivait ensemble. Alors comment pourrais-je penser une seconde se pourrait être elle ? Non, c'est trop impossible.

Confuse, je me défis de mon étreinte et essuyai mes larmes. Puis, j'immergeai en lui un regard rempli d'incompréhension et perplexe. Et là, j'attrapai un tee-shirt plutôt large qu'il me tendit pour l'enfiler. Un de ses nombreux tee-shirts sentant vachement bons qui prônent dans les placards de cette sale de bain.

-De...quoi est-ce que tu parles ?

-Je veux savoir si c'est lui qui t'a fais ces marques.

-Non mais de qui est-ce que tu me parles ?

Il prit mon visage en couple, me regardant avec bienveillance.

-C'est pour ça que tu n'as voulu...hier...

-Oui.

-Mais tu n'as pas à avoir honte quand tu es avec moi, amore mio. Jamais je ne te pointerais du doigt. Me rassure-t-il avec un demi sourire franc.

-Je...j'avais peur.

-N'ais pas peur de moi, je t'en prie.

-Je n'ai pas peur de toi, mais de ce que tu pourrais penser de moi.

-Moi-même je ne suis pas parfait donc te juger, ça je ne le pourrais jamais. Et malgré le fait que ça m'enrage de voir tout ce qu'il a bien pû te faire subir, jamais je ne te regarderais autrement.

-Mais...mais de qui est-ce que tu me parles ? De...qui ?

Promptement incorfortable, il abandonna mon visage pour se passer ses mains dans ses cheveux. Et mon incompréhension ne fit que monter d'un cran car, je sais très bien qu'il me cache un truc.

Je ne pourrais pas encore dire quoi, mais je sais qu'un truc cloche et que ce truc n'était pas sur le point de me plaire.

-Alfred c'est ça ?

-Q-Quoi ? Al...Al...Alfred ? Brédouillai-je en agrandissant les yeux.

Une chaleur profonde ayant prit place dans ma poitrine, je ne pû que retenir ma respiration le temps d'assimiler d'où est-ce qu'il pouvait bien sortir ce prénom qui m'a tant fait souffrir. Qui m'a tant marqué.

-Ne te fâche pas s'il te plaît.

-D'où est-ce que tu connais ce nom ?

-Au départ je ne comprenais pas pourquoi tu étais si renfermée et...la manière dont tu te comportais quand je te touchais et...la souffrance que je voyais constamment dans tes yeux. Donc, j'ai enquêté sur ton passé.

-J'y crois pas !

Un ricanement cynique sortit de ma gorge. Un ricanement à la fois amère, mais aussi troublé et blessé car l'homme que j'aime ne me faisait pas assez confiance jusqu'à il a enquêté sur mon passé.

Il avait osé revenir des années en arrière de ma vie en y découvrant des côtés sombres de moi que je ne voulais plus jamais faire ressortir.

Lui aussi avait des côtés sombres, mais jamais je n'avais cherché à fouiller dans sa vie, non, jamais. Du jour au lendemain, et surtout après un malentendu, j'avais appris toute l'organisation de leur famille de mafieux. Mais moi je n'étais pas allée plus loin que ça, non. J'avais pris sur moi et avais décidé de passer outre de tout ce merdier. Car moins j'en savais, plus ma vie serait protégée.

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