Chapitre 18, partie 2 : La Trahison

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            Se retournant, Cador vit Cherche-chemin finir son dernier adversaire, également. Les mercenaire l'ayant sous-estimé, ils en avaient fait les frais. Le voltigeur ayant connu plus que son lot de combats et de corps-à-corps.

S'étant débarrassés des tueurs qu'on leur avait envoyé, les deux hommes reprirent leur souffle. Puis ils se dirigèrent vers la sortie de la chambre, quittant celle-ci. Ils ne laissèrent derrière eux qu'un tableau lugubre, fait de corps perforés, aux blessures fumantes pour certains, mais aussi de têtes détachées du reste de leur corps, et de véritables mares de sang, un peu partour.

Ayant entendu des bruits de course venant dans leur direction, Cador ordonna à Cherche-chemin de se diriger vers le côté opposé.

Le voltigeur hocha la tête, alors même qu'il se tournait dans la direction indiqué par Cador. Les deux hommes coururent sur quelques mètres, puis ralentirent le pas, dès lors qu'ils entendirent des bruits de lutte.

Arrivé au coin d'un couloir, Cherche-chemin se plaqua contre le mur, faisant un signe de la main à Cador, afin que celui-ci reste en retrait.

Obéissant au voltigeur, le chevalier se plaqua à son tour contre le mur. Il profita de ce petit instant de répit pour recharger son pistolet.

Cherche-chemin, plus prudent que jamais, passa discrètement la tête de l'autre côté du coin du mur. Il vit alors trois soldats réguliers finirent de se faire tuer par les hallebardes des mercenaires. Ils se défendirent bien, vit Cherche-chemin, emportant dans la tombe avec eux plusieurs mercenaires, mais le nombre jouait en faveur des traîtres. Et le dernier des réguliers tomba, le corps percer par trois hallebardes.

Cherche-chemin se tourna vers le chevalier.

" Alors ? Demanda Cador.

- Un groupe d'une vingtaine de mercenaires. Ils viennent de finir des réguliers.

- Vingt ? Bon sang... Ils sont bien trop nombreux.

- Chevalier ? Qu'allons-nous faire maintenant ? Demanda Cherche-chemin.

- Comment ça ?

- Les traîtres ont frappés plus tôt que prévu. Maintenant, tout le monde doit être au courant. Où voulez-vous donc aller ?

- Il faut retrouver la jeune Lohrâ et le bon sergent Vellocastus. Puis, nous irons occire cette infernale sorcière. Ainsi que son traître d'amant.

- Certes. Mais avant, il va nous falloir passer par ici. Et ils sont toujours vingt.

- Et où est le problème ?"

C'est un Cherche-chemin perplexe et surpris qui vit le chevalier tourner à l'angle du couloir, se présentant tout entier au groupe de mercenaires.

Cador leva son pistolet en direction des traîtres. Il aperçut alors un officier. Certainement celui qui les commandait. Le coup de feu retentit soudainement dans le couloir. La balle vengeresse alla perforer le casque, et le crâne dessous, de part-en-part, de l'officier des mercenaires. L'homme s'effondra alors au sol, une expression de stupeur figée par sa mort soudaine.

Avant même que les mercenaires n'aient réalisé ce qu'il venait de se passer, Cador eut le temps de recharger. Mais cette fois-ci, il inséra trois balles dans son pistolet et chargea droit sur la ligne de hallebardes que formèrent ses ennemis.

L'Epée de Justice, livre I : Lohrâ  -Récit terminé -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant