93

373 77 64
                                    

Après ma sieste, j'étais restée sur le balcon où j'avais appelé mes amies new-yorkaises ainsi que ma sœur pour leur donner des nouvelles avant de profiter du spectacle qu'était le coucher du soleil à la mer.

- Bethany ? m'appela une voix

Je me tournai la tête pour découvrir Loris sur le seuil de la porte du balcon. Je l'invitai à s'asseoir à côté de moi mais celui ci refusa préférant rester debout.

- Désolé pour tout à l'heure. J'ai vraiment été un batard avec toi !

- C'est pas grave, tu vas te rattraper !

- Qu'est ce qui te fais dire ça ?

- Oh mon ami, c'était une affirmation. T'as de la chance que je ne sois pas rancunière sinon t'aurais ramé !

Loris avait émis un petit rire tandis qu'il s'accoudait au balcon.

- Tu veux que je fasse visiter la ville ?

- Déjà fait avec Calixsta et Levi !

- T'as été a la plage ?

- Avec Miles !

- T'as été au centre commercial ?

- Pas encore mais tu peux mieux faire pour te rattraper.

- Purée, j'ai tant de retard que ça ?

- Tu as vraiment déconné, si c'est ça que tu demandes !

- Ça fait combien de temps qu'on est là ?

- 1 semaine.

- Je crains, se lamenta le jeune adulte en passant une main dans ses cheveux, je suis vraiment naze comme pote.

- J'affirme mais comme j'ai dit tu vas te rattraper.

- Tu es vraiment nulle pour encourager les gens ! blagua-t-il

- Pourtant j'ai été cheerleader !

Le brun roula des yeux sans arrêter de réfléchir.

- Musée de l'apartheid et de Nelson Mandela ?

- On la tient notre sortie ! acceptai-je

Je détournai mon attention du jeune homme pour la focaliser sur la mer au loin.

- Ça t'as rendue triste ?

- Bah un peu quand même ouais ! Depuis que je suis ici, j'ai pas passé un seul moment avec toi, tu étais tout le temps dehors avec tes amis d'enfance !

- T'es jalouse d'eux ?

- Non, je comprends que tu reprennes contact avec eux alors que tu vois ma vieille tête chaque jour... Mais tu m'avais promis que tu n'allais pas me laisser seule.

Contrairement à ce à quoi je m'attendais, mon ton sonnait plus triste et j'avais rapproché mes genoux de ma poitrine, prenant une position de victime vraiment. Il m'avait regardé tristement, levant sa main vers moi sauf qu'elle resta en l'air comme s'il avait oublié ce qu'il voulait faire avec.

Pose là ! Pose là !

Son bras retomba mollement le long de son corps tandis que je lâchai un petit soupir.

- Quel imbécile !

- Moi ? m'offusquai-je

- Non non, moi !

- Quoique tu aies fait, tu n'es pas un imbécile, sache le !

- Merci ! Okay, je vais annuler ma sortie avec mes amis demain et on pourrait aller voir ce musée à deux et éventuellement passer le reste de la journée... À deux. proposa Loris, enfin si c'est ce que... Parce que tu vois.... Ouais non... Si tu veux...

Black BallerinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant