Porter l'enfant de Zayn - Tome 4

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Chapitre 86 :

En rentrant du restaurant, nous avons contacté nos amis pour les invités à dîner ce soir avant notre départ pour Los Angeles. Demain nous nous rendrons là-bas pour profiter des vacances avec nos enfants, mais ce soir la soirée est à nous ! Pas de prise de tête seulement de l'amusement entre amis. Mais avant ça, Zayn et moi sommes seuls ce qui veut dire qu'on va célébrer ma grossesse à notre façon. Lors de notre trajet de retour du restaurant, il me caresse la cuisse en faisant des allusions aux heures qu'il nous reste avant la fin de journée. La tension sexuelle qui flotte autour de nous dans la voiture est palpable, et pour couronner le tout la circulation est affreusement lente, ce qui ne nous aide pas à garder nos mains loin de l'autre. Zayn remonte sa main sur ma cuisse et je la repousse en gémissant sachant pertinemment qu'il serait capable d'aller lui loin. Il est hors de question que j'aille plus loin au milieu de la circulation londonienne. J'imagine déjà les gros titres des magazines ; « Zayn et Jessy Malik n'ont aucune pudeur ! », « Deux stars internationales se donnent du plaisir dans les embouteillages ! ». Ce serait mauvais pour notre image, sans oublier que nos enfants pourraient prendre connaissance des magazines et se faire une mauvaise image de nous. Je repousse Zayn, lui demandant d'arrêter de me toucher et surtout de garder ses idées pour lui jusqu'à la maison.

Les minutes passes à une vitesse affreusement lente, c'est seulement au bout d'un quart d'heure que les voitures devant nous avance. Zayn regrette de ne pas avoir pris sa moto et je suis d'accord avec lui car nous serions déjà chez nous à faire l'amour au lieu d'être coincé à une demi-heure de notre maison. Il nous faudra plus d'une heure avant d'enfin passer le portail de notre propriété.

Mon mari ne perd pas une minute car dès que nous sortons de la voiture, il me soulève dans ses bras telle une princesse et me porte jusqu'à l'intérieur. Sans ménagement, il me pose sur le canapé du salon. Nos lèvres sont liées tendrement, sa langue se fraie un chemin dans ma bouche, ses mains glissent sur mon corps. Nous nous empressons de nos débarrasser de nos vêtements qui rejoignent le sol à la volée, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous nous retrouvons nus l'un contre l'autre. Il est au-dessus de moi son sexe en érection caresse la peau de ma cuisse, je ne souhaite qu'une chose, qu'il me pénètre et qu'il me fasse l'amour avec force. Mais mon mari préfère faire durer le plaisir en embrassant mon corps, ses lèvres rencontrent ma peau, sa langue titille mes seins et mes tétons. Je gémis en le suppliant d'entrer en moi, il me dit d'attendre en grognant. Il caresse mon intimité, quand ses doigts entrent en contact avec mon clitoris, je me cambre pour l'inciter à aller plus loin. Afin de satisfaire le désire qui grossit en moi à chaque seconde. Quand finalement il me pénètre, je me sens enfin complète, mon plaisir est presque totalement comblé. Ses hanches bougent au même rythme que les miennes, ses mains sur mon corps, nous gémissons à l'unisson. Le plaisir grandit et devient de plus en plus intense, Zayn accélère le rythme et je sens les battements de son cœur s'accélérer. Il n'est pas loin de jouir et je sais pertinemment qu'il ne me laissera pas sur la touche, qu'il fera tout pour que je jouisse avec lui. Heureusement pour lui, il n'a pas à attendre longtemps car un orgasme me submerge, je jouis en criant son prénom. Il me rejoint quelques secondes après en s'écoulant en moi.

Nous sommes essoufflés et transpirants mais aucun de nous ne veut se séparer, Zayn m'étreint, ses mains caressent mon corps un moment avant de s'arrêter sur mon ventre. Il bouge pour pouvoir poser ses lèvres sur ce ventre qui s'arrondira dans quelques mois et qui protégera nos enfants du monde extérieur jusqu'à leurs naissances qui devraient être pour le mois février sauf si ils naissent prématurément. Cette option me fait peur, j'aimerais tellement les garder en sécurité jusqu'au terme mais seul l'avenir nous le dira. Je ne peux rien faire pour empêcher ce que le destin me réserve, je le découvre chaque jour.