Huit années volés

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Chapitre 16 :

PDV Zayn :

Je me réveille au milieu de la nuit, le réveil affiche 2h du matin, Jessy est blotti contre moi, j'ai eu peur que mon retour à la maison ne soit qu'un rêve. J'embrasse Jessy sur le front, elle ouvre doucement les yeux, le peu de lumière dans la pièce me permet de la voir me regarder.

Elle enroule ses bras autour de mon cou, penché au-dessus d'elle, je l'embrasse. Mes mains sur son corps, je caresse sa poitrine.

Moi : Je t'aime, dis-je avant l'embrasser avec fougue.

À califourchon sur elle, je lui retire le peu de vêtements qu'elle a, mes lèvres entrent en contact avec son corps. Elle gémit sous mes caresses et mes baisers.

Jessy : Mon amour ! Dit-elle quand je retire mon caleçon.

Moi : Je vais te faire l'amour, dis-je avant de la pénétrer d'un coup de hanche.

Nous gémissons tous les deux, on s'embrasse, nos hanches se rencontrent encore et encore. Le rythme est lent, je ne veux pas que se soit trop rapide, je veux la torturer un peu. Elle gémit, me suppliant d'accéléré, ce que je ne fais pas.

Après plusieurs minutes de plaisir, elle jouit, je la rejoins dans ce plaisir intense. Nous sommes en osmose totale, nos corps sont liés par cet acte d'amour et de plaisir.

Jessy : Je t'aime mon chéri.

On s'embrasse, nos deux corps en sueur, serrer l'un contre l'autre. Je lui caresse les cheveux, en déposant de nombreux baisers dans son cou. Ses mains dans mes cheveux, elle me regarde en m'embrassant également.

Moi : Dort mon bébé.

Jessy : Tu es sûr que tu ne vas pas me réveiller pour me faire l'amour ?

Moi : Oui, dort, dis-je en souriant. Ça  ne t'a pas déplu pour autant.

Jessy : C'est vrai, c'était génial !

Moi : Ouais.

Elle se rendort quelques minutes plus tard, enroulée dans les draps et blotti contre moi. Je sors du lit en évitant de la réveiller, je ramasse mon caleçon avant d'aller aux toilettes à l'aide de mes béquilles. Ensuite, je fais un tour dans la maison, mes béquilles font un petit bruit mais rien qui ne réveillera  les enfants.

J'entre  dans la chambre des jumeaux, ils dorment paisiblement tous les deux, la lumière du couloir me permet de les voir. Ils ont l'air tellement bien tous les deux dans leurs lits respectifs, je suis un peu surpris en voyant que Naomie serre dans ses bras son bisounours que je lui ai offert quand elle était petite. Elle a peut-être grandi mais c'est toujours ma petite fille. Je regrette d'avoir loupé plusieurs années de leurs vies, les moments importants qui leur ont permis de grandir.

Je referme la porte après quelques minutes à les observer, je vais voir Hope puis Gabriel avant de descendre au salon. Cooky dort auprès du canapé, je le caresse avant d'aller me servir un verre d'eau.

J'ai tellement de choses à découvrir de mes enfants, de leurs vies et de ma famille. Après avoir vu mon verre d'eau, je continue ma balade dans la maison, ce qui me permet de faire travailler les muscles de mes jambes. Les béquilles me sont bien plus utiles que le fauteuil.

En parcourant les couloirs de la maison, j'observe les cadres accrochés au mur. Certaines photos me rappellent de bon souvenir, mon mariage, la naissance de Hope, le retour de Gabriel à la maison, notre lune de miel, les moments entre amis et en famille.

D'autres me permettent de voir des moments que j'ai loupés, Gabriel quand il avait environ deux ans, Hope faisant sa première rentrée, les jumeaux à leur septième anniversaire. Il y a beaucoup de photo des enfants, ce qui me permet de voir leur évolution. Les larmes coulent sur mes joues, j'ai beau faire comme si tout allait bien mais ça me fait mal de ne pas avoir vu mes enfants grandir. Je ne connais rien de Hope et de Gabriel, John m'a volé des moments importants de ma vie. J'aurais aimé être là pour les premiers pas de Gabriel, la première rentrée de mes enfants et tous leurs anniversaires.

Porter l'enfant de Zayn - Tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant