Il ne regarde sans bouger ce qui ne fais qu'augmenter ma colère. Il veut vraiment que je casse tout ou comment cela ce passe? Je fais les cents pas alors que lui est figé comme une statue. Je commence à me rapprocher de la fenêtre qui donne sur les jardins il n'y a pas d'étage donc aucun risques et moi je ne peux plus rester. C'est sans compter sur la main d'Adriel qui m'attrape le bras.
- Tu pars pas. J'ai pas fini.
J'en peu plus j'ai besoin de sortir, de taper quelqu'un ou même de partir quelques jours dans la forêt comme avant. Mais tout à changé, c'est plus comme avant.
- Moi j'ai fini.
- Je m'en fou tu m'écoutes pour une fois.
- Non, là je ne suis plus en capacité d'écouter qui que ce soit. J'en ai marre moi aussi!
- Je te laisserai pas partir. Même si tu fais tout pour me prouver le contraire. Tu reste ici dans ce château. Tu choisis pas.
- Je....
- Tu rien! T'es ici et c'est pas pour rien! T'es la seule qui ose dire les choses. Mais tu ne racontes pas tout non plus. La preuve ce soir, devant Aline. Tu n'imagines pas comme cela fait du bien d'avoir une personne comme toi ici.
Je le regarde et tente de ne pas paraître énervée. Je suis décidée, si il choisi de faire partir Lila il choisi de me faire partir. Je souffle alors et déclare:
- C'est pas moi qui fais le choix mais vous. Si vous choisissez de la faire partir vous choisissez de me faire partir. Et je trouverai toujours un moyen de partir d'ici, soyez en sûr. Même si vous m'enfermez dans une prison, je partirai d'une manière ou d'une autre. Ouvrez cette porte, s'il vous plait ou je trouverai un moyen de le faire moi-même.
- Lynn...
- Je ne changerai pas d'avis Adriel. C'est à votre tour de faire un choix. Je suis bien plus bornée qu'on ne le pense. Ouvrez cette porte maintenant.
Devant mon visage froid et distant il finit par se résigner et ouvrir cette foutue porte. Je passe comme une flèche à côté de lui pour sortir au plus vite de cette pièce et retrouver les filles. Je fini par arriver dans ma chambre et retrouve mes deux amies avec un grand sourire, ce qui me pousse moi aussi à le faire. Je crois que la convocation c'est plutôt bien passée.
- Alors ? Demande-je pressée de savoir.
- Je n'ai qu'un avertissement, mais si je fais un seul écart ils me font partir. Me répond Lila.
Sans perdre de temps je saute dans leurs bras et nous rigolons. C'est pour nous une manière de nous détendre et c'est énorme comme j'en ai besoin. Elles sont restées encore une demie heure avant de devoir partir se coucher. J'en ai fais autant de mon côté.Mais impossible pour moi de fermer l'œil de la nuit.
Il est deux heure du matin et je n'en peu plus de me tourner et retourner dans toutes les position possible pour tenter de dormir. Les mots du prince reste à tourner en boucle dans ma tête. De toute façon ma nuit est fichue. Je me lève et pars directement à la verrière, mon seul refuge. Je récupère toutes les bougies que j'ai pu trouver dans ma chambre et des allumettes. Sur le chemin il n'y a aucun bruit. Le château est des plus calme. Il pourrait même faire peur à certaines personnes, moi je trouve cela rassurant. Une fois dans mon jardin secret je dépose un peu partout les bougies et les allumes. J'ai l'impression de me retrouver dans un petit cocon où personne ne peu m'atteindre.
Je me mets à regarder tout les recoins de cette verrière et fini par trouver un robinet avec un vieux miroir. Sans perdre de temps je tente d'ouvrir le robinet. Cela met un peut de temps avant qu'un eau ne sorte. Dans un premier temps elle est légèrement marron avant de devenir transparente. J'attrape vite un tissu dont je me sers pour tenter de me laver les mains, sans grand résultat, et lave le miroir. Celui-ci, sous une couche de poussière se trouve être sublime et en bien meilleur état que je ne le pensais. Cela fait je continue mes observation pour trouver une porte à l'opposée de celle par laquelle je suis arrivée.
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Linéaire : Le Royaume perdu
Romance2544 après JC, une troisième guerre mondiale et de nouveaux pays. A leur tête, des rois, des reines. Tout en bas le peuple pauvre. La seule possibilité de monter, la sélection, vingt filles tirées au sort dans tout le pays. Un prince, froid et dist...