Chapitre 51

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La voiture démarre et j'en profite pour remettre mes chaussures, je suis totalement perdue mais à la fois je suis soulagée de rester car j'ai pas mal de choses à faire encore même si je me hais car je mens au prince je dois le faire. 

- Tu as quinze minutes de retard...

Pour toute réponse il grimace et ce prépare à recevoir le coup en fermant les yeux et moi je lui donne un coup pas fort. Il ouvre doucement les yeux ne comprenant pas.

- Me regarde pas comme ça, on va dire que je m'attendais à être ce soir et que je sais pas où tu m'emmène mais je sais que ça me fera du bien alors voilà et je suis pas si méchante que ça. 

Il me sourit et je regarde par la fenêtre, je me rends compte que nous approchons de la ville et des festivités qui n'appartiennent qu'à elle. Puis d'un coup je me rends compte de ce que je lui ai dit un peu plus tôt et mon cerveau comprend enfin. Je me tourne d'un bon, faisant sursauter Adriel. Un grand sourire est plaqué sur mes lèvres.

- Ne me dis pas que tu as fais ça ? demande-je

- Fais quoi ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire ! On va chez moi.

Il grimace et souffle. 

- Et moi qui voulais te faire une surprise... Tu es contente..? Me demande-t-il inquiet.

- Tu plaisantes ?! Bien-sûr que je suis contente c'est le meilleur cadeau que tu puisses me faire ! 

Sans réellement m'en rendre compte je me suis jeter dans ses bras. Je m'éloigne de lui assez rapidement me rendant compte de ce que je viens de faire. Mon visage prend une teinte rouge qui me ferait ressembler à une tomate. Je me retourne vers la fenêtre un sourire toujours plaqué sur mon visage. Après  quelques minutes nous sommes dans la ville et la voiture ne peut plus  avancer à cause du monde présent dans la rue. Nous ne sommes vraiment proche de mon quartier alors je regarde le prince qui m'a l'air un peu paniqué, je lui souris, ouvre la porte et sors sous son air ahuri. 

Il y a tellement de personnes qu'on ne fait pas attention à moi et c'est encore un quartier assez riche donc on ne dénote pas vraiment. Je m'approche du chauffeur et lui dis.

- Vous ne pourrais pas aller plus loin qu'ici ce soir attendez nous dans le quartier ouest il y a plus de possibilité pour vous garer. 

Il hoche la tête et le prince ne comprend toujours pas ce que je fais. Autour de nous tous le monde danse sur la musique qui résonne dans toute la ville. Je détache mes cheveux et lui attrape la main pour le guider. Ici je suis chez moi et je connais chaque recoin de ces quartier et lui est totalement perdu.

- Bienvenu chez moi votre majesté ! cris-je.

Il ne semble pas à l'aise, j'ai l'impression que nous avons échangé les rôles. C'est comme si il était moi au château et moi lui. Je marche en gardant le rythme de la musique et vous avançons vers mon quartier. Chez moi c'est plus calme qu'ici, c'est une autre ambiance, nous profitons de cette soirée pour nous retrouver en famille et c'est que le lendemain que tout le monde se réuni dans la place. Le bruit diminue tout comme la population à chaque pas que nous faisons.

- C'était quoi ça ? me demande-t-il.

- Ce quartier fête noël eux aussi comme tous le monde. Leur tradition est de passé toute la soirée ensemble et le lendemain en famille. Dans le mien c'est l'inverse ce soir c'est en famille et demain on passe la journée avec tout le quartier. C'est comme pour vous avec le bal.

- C'est complètement fou de voir qu'il ne m'ont même pas reconnu... Je crois que cela ne m'est jamais arrivé...

- Il y a une première fois à tout ! Allé suis moi nous avons encore un peu de marche.

J'allais lui lâcher la main mais il ressert un peu la sienne autour de la mienne pour me faire comprendre de ne pas la bouger. Et nous continuons à avancer dans le silence. Très vite nous ne sommes plus qu'à quelques mètres de mon appartement. Je sais que mes yeux pétillent alors que ceux d'Adriel scrutent chaque détails. Le quartier est très ancien et commence à s'effondrer, c'est bien loin du le château et de ses dorures mais je me sens mieux ici. 

Je  me stoppe d'un coup face à la porte de mon immeuble et le prince me rentre dedans. Je ne peux m'empêché de rire doucement. Je pousse la lourde porte et fais rentrer le prince. Ici pas de lumière pour nous aider à voir où nous marchons, pas de grands escaliers mais quelque chose d'étroit nous permettant à peine de passé à deux et des marches usées par le temps et le nombre de personnes qui ont monté cet escalier.

- Faite attention où vous marchez il y a des escaliers.

- Ta famille est à quel étage ?

- Quatrième.

Nous commençons notre ascension et je ne peux m'empêché de sourire lorsque je le sens trébucher. Nous finissons par arrivé sur le palier où une petite bougie installé comme chaque noël par ma mère. Quand elle l'installe elle dit toujours, " Car même dans les ténèbres nous pouvons trouvé une source de joie et de lumière?" . Je me tourne vers le prince et lui demande :

- Prêt à voir ce qu'est mon noël ?

Il hoche la tête et je donne trois coups forts sur la porte.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant