Chapitre 31

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Je reprends ma lecture.

" J'ai acheter les trente hectares autour de la maisons, personne ne pourra venir. J'ai aussi en ma possession tout le lac. Le contrat est signé comme propriété à ma famille jusqu'à la fin des temps....."

Un coup de feu raisonne à l'extérieur et je vois les loups fuirent, un petit au sol. Sans réfléchir je sors et criant.

- Stop ! Ils ne vous ont rien fait !!!

Je vois trois hommes s'approcher de moi. Je continue à m'avancer dans la neige malgré le froid que celle-ci provoque au contacte de ma peau.

- Vous n'avez rein à faire ici. C'est une propriété privée. continue-je.

- Mademoiselle ne soyez pas absurde et laisser nous faire notre travail.

- Non. Je possède tout ce qu'il y a ici, vous n'avez donc rien a y faire.

Un autre coup de fusil se fait entendre et je vois de nouveaux chasseurs venir vers nous.

- Si l'un de vous tire un autre coup de fusil je me charge de vous rendre la vie impossible. déclare-je. Vous êtes chez moi et je vous demanderai pour la dernière fois de partir.

L'un des nouveaux chasseur âgé de trente ans tout au plus me regarde avant de rire et me dire :

- Ces terres appartiennent aux Stonheart, qui ne sont pas revenus depuis deux cents ans et je suis l'un des gardiens. C'est plutôt à vous de partir si vous voulez mon avis.

- Je n'ai pas besoin de votre avis, monsieur. Mon nom et Lynn, Lynn Stonheart.

Je le voit ouvrir grand la bouche et me regarder. Il ne semble pas y croire.

Je le regarde le défiant du regard. Il finit par se retourner vers ses amis ? Et déclarer :

- C'est bon les gars rentrez chez vous. Si elle nous ment on reviendra dans quelques jours pour les loups et elle sera partie.

Ils hochent la et reprenne leur chemin mais lui reste devant moi.

- Vous voulez quoi encore ? demande-je.

- Si vous n'êtes pas celle que vous dîtes je teins à vous garder à l'œil jusqu'à ce que mon père ne vienne vérifier votre identité.

Je lève les yeux au ciel. De toute façon il ne me lâchera pas et si cela peut donner quelques jours de plus aux loups alors ça me va. Je commence à marcher vers l'entrée quand je me rappelle du louveteau et change brusquement de direction et pars en courant. L'homme qui me suivait me cris:

- Je savais que vous...

Il s'arrête dans sa phrase me voyant me laisser tomber dans la neige. Le petit à était touché à la patte, la balle l'a traversée. C'est soignable, sans plus réfléchir je l'attrape faisant en sorte de ne pas trop lui faire mal et reviens vers l'homme qui me regarde les yeux exorbités.

- Mais vous êtes folle ! C'est un loup ! Et si vous le touchez ils l'intégreront plus dans leur meute!

- Il est blessé. Et vous n'avez rien à me dire, moi au moins je tente de le sauver pas de le tuer. Dis-je froidement.

Nous entrons et Malo nous accueille.

- Changez-vous je veux pas de neige dedans et surtout, enlevez toutes les balles de votre arme et posez le dans l'entrée. Vous me donnerez les balles. Hors de questions que j'héberge une personne armée. Déclare-je sans me retourner.

Je ne fais plus attention à l'homme et pars de suite chercher du fil et une aiguille que j'avais vu dans la tousse de secours à la salle de bain. Il y a aussi des bandes il me faudra plus que des morceaux de bois mais j'ai ce qu'il faut. Je reviens dans la cuisine où j'avais laisser le petit, l'homme se trouve devant le regardant comme si de rien n'était.

- Vous allez lui attraper les pattes avant et tenir sa tête le temps que je le recouds et ne protestez pas où je vous fou dehors.

Il me regarde d'un regard noir mais fais ce que je dis. De mon côté je sors l'aiguille et le fil de la poche stérile et commence mon travail. Il a eu de la chance, il n'a aucunes veines importantes touchées ni le nerf. Sa patte est serte cassé mais si on lui laisse le temps elle n'aura plus rien. Le premier côté cousu je lui demande de le retourner et commence le deuxième. Une fois cela fait je prends deux morceaux de bois d'une cagette bien solide , mets dans des pansement sur les sutures et place les bouts de bois de manière à ce qu'il ne puisse pas bouger sa patte et l'entoure de la bande collante.

- Vous pouvez le lâchez.souffle-je et je retourne dans le cellier prendre deux filets des poissons.

Je reviens et les fais tremper dans de l'eau pour enlever le sel. J'entends que les loups se rapprochent à nouveau, je sors donc un des deux filets le coupe en deux et donne là moitié au louveteau et l'autre à Malo. Le petit blessé m'avale sa part en quelques secondes, je le reprends et le mets dehors à l'abris du vent près de la porte mais suffisamment loin pour que les loups ose approché. Je rentre et me retrouve de nouveau face à l'homme. Qui me regarde. Je lève les yeux au ciel et il commence:

- Vous êtes sortie comme cela dehors ?

- Quand vous entendez un coup de fusil alors qu'il ne devrait avoir personne à des kilomètres à la ronde, oui on sort sans prendre le temps de se changer. dis-je ironique.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant