Chapitre 32

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Pour fêter les 10k de vu et rassasier les lecteurs qui veulent savoir la suite voici un tout nouveau chapitre !

Il me regarde alors que je quitte mes chaussettes remplie d'eau et monte prendre un pantalon ainsi que de quoi faire le lit du monsieur et redescends. Je le retrouve avec le livre que je lisais dans les mains. Je lui arrache et lui balance ses affaires pour la nuit avant de dire.

- J'ai accepté de vous héberger mais cela ne veut pas dire que vous pouvez faire comme si vous étiez chez vous.

- Eh bah vous êtes de mauvaise humeur dites donc.

- Mon pauvre! Et cela ne risque pas de s'améliorer. J'espère pour vous que vous avez mangé car je n'ai rien.

- C'est quoi ce manque d'hospitalité !

- C'est celui que reçoit une personne tirant sur des animaux.

- Vous êtes si contre que cela. Pourtant le poisson que vous avez sorti, ça doit bien être vous qui l'avez tué non ?

- Si je veux pas mourir de faim oui. Mais c'est deux cas bien différent. Ces loups ne sont pas une source de nourriture pour vous et ce n'est pas un besoin vital.

- Ils vont s'attaquer à nos animaux et là on aura plus rien comme ressources vital!

- Ils ont juste besoin d'un territoire! Cette forêt est bien assez grande pour qu'on y vive tous. Le nord n'est pas habité et ils sont encore loin de vous.

- Ce n'est pas une raison.

- Quand arrivera votre père? demande-je changeant de sujet comprenant que nous n'arriverons pas à nous entendre.

- Demain soir.

- Bien alors dormez et ne touchez à rien d'autre que ce canapé. Ah oui les balles.Dis-je en tendant la main. 

Il souffle et sort de sa veste une boîte contenant les balles. Je la récupère et monte en appelant Malo pour qu'il vienne avec moi. Sur mon passage j'éteins les bougies. Je m'allonge et mon chien se met à mes pieds. Après cinq minute il dit d'une voix douce un bonne nuit. Je dis rien et m'endors.

Je me réveille vers six heure et descends. Le mec dors encore et mon téléphone se met à sonner. Je décroche en voyant le nom d'Orla s'afficher. Je vais dans la salle de bain pour éviter de le réveiller.

- Céleste mon dieux dis moi que tu vas bien.

- Je vais très bien Orla, détends toi.

- Mais ils ont dit que les loups sont chez toi!

- Oui et ils cherchent juste un lieu où vivre. Rien de plus.

- Mais et tes animaux !

- Ils sont dans la grange à l'abris, écoutes je te promets que tout va bien. Puis de toute façon les chasseurs sont venus.

- Il les ont eu ?

- Non! Heureusement! Je vais devoirs te laisser Orla.

- Ouais...

Je raccroche et retourne dans la cuisine. Je prends rapidement un chocolat chaud, remets des bûches dans les poêles et monte m'habiller. Je prends aussi le filet de poisson d'hier soir et le découpe en petits morceaux. Je sors Malo derrière moi et cherche du regard le louveteau. Mais il n'est pas là, je descends voir proche du puis lorsqu'un grognement se fait entendre sous la maison. Je m'approche et vois le petit avec sa mère qui grogne.

- Et tout doux ma belle. C'est moi qui me suis occupée de ton petit hier soir. Je veux juste te donner un peu à manger.

Je lui lance quelques bouts de poisson, elle les renifle doucement avant de les manger. Je lui jette tout le reste et repars.

Malo lui était aussi serin que moi. Il ne reste que la mère et le petit et elle ne le quittera pas. Je vais à la grange et fais ma nouvelle routine. Les animaux nourris je replace la poutre et la fixe correctement, pour pouvoir fixer le reste de mes planches. Je me retrouve à tenter de taper un clou bien trop haut pour moi. Et dire que je me croyais grande!

- C'est donc vous qui faites tout ce raffut à une heure pareille du matin !

Je sursaute et me retrouve face à l'homme dont il faudrait que je pense à demander le nom.

- Il n'est pas si tôt que cela, sept heure trente c'est même tard. Mais ce fût un plaisir si je vous ai réveillé.

Il me regarde puis regarde la planche avec le clou, avant de me dire:

- Passez-moi le marteau vous n'atteindrez jamais votre clou.

Je lui passe sans rien dire, ça m'évitera bien des efforts pour un simple clou. En même pas trois coups le clou était à sa place et moi qui mets deux minutes à planter un clou. 

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant