Linéaire : Le Royaume perdu

Chapitre 121

- Et pour mon frère ? Qu'elle est ton excuse ?

J'aurais pensé qu'il demande plus d'information sur cette fameuse puce mais non rien.

- Nous n'arrivions pas à avoir d'enfant alors avec ta mère nous nous sommes mis d'accord pour que j'ai un enfant avec une autre femme et s'assurer qu'il y ait un héritier...

- Ce que ton père ne te dis pas c'est que la mère de Liam était son amour de jeunesse. Il l'a aimé de longues années avant qu'elle ne change de pays. Puis il y a eu la sélection...

- Et il t'a aimé mère. Coupe mon mari.

Anastassia eu un petit sourire et moi j'ai baissé la tête, inconsciemment j'avais honte de ce qu'avait fait ma mère. Je n'arrive pas à lui en vouloir, mais le fait d'en parler là maintenant, c'est gênant. La femme repris alors :

- Non, pendant la sélection nous étions proches, mais nous n'avions pas de sentiments l'un l'autre. Il a jeté son dévolu sur la mère de ta femme, avant qu'elle ne s'enfuie dans la nuit avec Elie. Vu que nous nous entendions bien. J'ai accepté le mariage, c'est que plus tard que nous, quand j'ai appris que je t'attendais que nous nous sommes réellement aimés. Entre temps, la mère de Liam était revenue. Ils s'aimaient et je ne voulais pas m'imposer, quand il a parler d'un enfant...

- Je voulais avoir une famille avec la femme que j'aime, elle ne voulait pas du titre, elle avait fui pour éviter le mariage alors nous nous sommes mis d'accord. Quand Liam a eu deux ans sa mère est tombée très malade et en ait morte. Avec le temps, on a élevé ton frère et, avec ta mère nous nous sommes aimés... Quand ta mère est montée, j'ai continué à vous élever tous les deux. Vous montiez une fois par mois environs jusqu'à tes six ans. Tu devais monter au pouvoir Adriel, tous le peuple te regardait alors que Liam était toujours resté dans l'ombre. Il était très proche de ta mère et elle souffrait de ne pas vous voir alors je l'ai fait monter. A 16 ans il a rencontré sa femme et à 17, ils se sont mariés. J'ai choisi de le faire partir en Alaska car il avait le droit à une vie loin de se monde... continua le roi.

Nous avons écouté le couple parler sans les interrompre, lui comme moi encaissions les nouvelles les unes après les autres. J'avais senti sa main se resserrer sur la mienne quelques fois. Un silence est tombé, comme pour nous laisser assimiler. Avant que la reine nous dise d'aller profiter de notre lune de miel et que nous pourrions reprendre cette discutions à notre retour.

Nous les avons salués avant de repartir main dans la main. Le long des couloirs nous marchions sans parler. On en avait encore besoin, puis nous partons pour dix jours normalement. Je ne sais pas où, on m'avait tenue à l'écart de toute cette organisation. Mais si Adriel s'en ait chargé, alors je lui fais confiance.
Arrivés devant notre voiture, il m'ouvrit la porte et nous entrons. J'ai voulu retirer ma main, mais il m'a retenu. J'ai eu l'impression, en le regardant, que si je lâchais sa main tout allait s'effondrait autour de lui. Bien qu'aucun de nous deux n'avons fait de remarques. On savait que le rapprochement soudain du couple royal avait un goût d'adieu. Bien que leur histoire ne soit pas la nôtre...on ne pouvait s'empêcher de se demander si on aurait fait pareil.

Tous les deux installer dans la voiture qui roulait vers je ne sais où, je me suis blottie contre lui, attrapant son bras de ma main libre, ma tête sur son épaule alors que ses lèvres se posèrent sur mes cheveux. Nous regardions tous les deux nos mains entrelacées, sa tête poser sur la mienne.

- Dis-moi qu'on ne fera pas les mêmes choix qu'eux... souffla-t-il enfin.

Je me suis redressée pour le regarder dans les yeux. J'ai posé ma main sur sa joue, front contre front.

- Nous on s'aime. On veut être ensemble, avancer ensemble. La distance et toutes ces épreuves n'ont fait que nous rapprocher alors on ne fera pas comme eux. Nous ne sommes pas eux. Regarde.

J'ai doucement tourné sa tête vers nos mains avec un petit sourire.

- Nous sommes liés, depuis bien longtemps. Nous allons nous construire un bel avenir, je le sais.

Son autre main s'est déposée sur ma joue et il m'a embrassé. Nous sellons ainsi une promesse. Un avenir ou nous nous aimerons jusqu'à notre mort et en faisant les meilleurs choix. Pour que personne ne souffre.