Chapitre 58

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Adriel


Si un jour on m'aurait dit qu'une jeune fille pauvre aurait bien plus de succès que moi je ne l'aurait jamais cru. Pourtant Lynn m'a prouvé le contraire, nous avons été séparés dès que nous sommes arrivés dans le  quartier. Chacune des personnes voulait lui parler, lui demander de l'aide et elle se faisait un plaisir de leur répondre. Elle prenait le temps avec chacun à en oublier sa famille et moi. Elle sourirait ont aurait dit qu'elle rayonnait au milieux de la centaine de personnes sur cette place. C'est Paul qui est venu me tenir compagnie. Il est la copie de son père en plus jeune. Grand et mince, les même grands yeux verts de Lynn et un père de famille des cheveux châtains clairs coupés courts, un sourire chaleureux et bien qu'il est un caractère plutôt effacé il semble être des plus sympathique. Il m'a expliquer une chose que je retiendrai toute ma vie. Je peux même entendre sa voix dans ma tête prononcer chaque mot.

- Lynn a toujours été différente. Toute petite elle nous donnait ses cadeaux elle partait dans la forêt en pleine nuit pour nous ramener des fruits plus bizarre les uns que les autres mais toujours délicieux. Se sourire que tu vois sur son visage elle ne l'a que très rarement. Enfin depuis qu'elle a attaqué les cours. On a jamais su ce qu'il s'est passé dans cette maison avec ses professeur mais une chose est sûr c'est qu'elle a radicalement changée. Elle s'est coupée du monde autour d'elle durant sept ans, elle a commencé à disparaître une nuit entière puis deux jours et même plus de deux semaines, son caractère bien trempé a laisser place à une fille douce est effacée. Elle a commencer à faire les comptes et seul lorsqu'on mangeait elle sortait sa tête de ses livres. Puis la vieille est morte et petit à petit elle est revenue vers nous mais quelque chose au fond d'elle est mort et nous sommes en totale incapacité à savoir quoi  et comment. Elle se bloque dès que la question de ses études est abordée. Et pourtant elle garde en elle cette envie d'aider les gens, si elle est tant aimée que cela dans le quartier c'est pas car elle fait partie de la sélection mais qu'elle a sauvé la vie de la moitié d'entre nous avec ses remèdes sortis d'on ne sait où, qu'elle maintient à flot tous les commerces du quartier jusqu'à faire que certain deviennent connu dans toute la ville. C'est nous deux qui avons commencer à faire cette fête, nous voulions que même ceux qui étaient seuls aient une famille au moins le jour de noël, maintenant nous faisons tous ensemble une famille et nous faisons vivre notre quartier comme cela. Elle est heureuse car nous sommes heureux, elle s'oublie elle. Sauf qu'un jour il faut quelqu'un qui lui montre qu'elle peut être heureuse sans forcément passé au second ou voir même au troisième plan...

Je ne saurais jamais pourquoi il a dit ça, pourquoi à moi, car il a changer de sujet juste après. Max nous a rejoint et nous avons eu des petits qui ont voulu qu'on fasse des jeux ensemble. Lynn elle parlait avec la petite amie de l'aîné de la famille si j'ai bien compris. Puis il est venu le moment où nous devions partir. Nous les avons tous salué et nous avons marché, dans le plus grand des silences. Moi avec cette question qui tourné dans ma tête sur son passé et elle je ne sais pas mais elle était elle aussi dans ses pensées. Nous sommes maintenant dans la voiture et le silence reste toujours le roi. Nous arrivons au château sans avoir prononcé le moindre mot. Je sais très bien qu'elle veut mettre de la distance entre nous depuis que je suis au courant pour l'histoire de sa famille. Mais moi je n'y arrive pas, elle regarde par la fenêtre et moi je la regarde. Elle a abandonné la robe de soirée pour une vieille robe très simple et pourtant je la trouve magnifique, elle ne porte aucun maquillage elle n'est même pas coiffé. 

Lorsque nous arrivons elle se redresse, comme si elle devait adopté une autre attitude bien différente de celle qu'elle a eu durant la soirée d'hier et ce matin. Avant qu'on ouvre la porte elle me dit simplement.

- Merci pour ce cadeau je n'aurai pas pu avoir mieux...

Sa voix sonné vide, comme était son regard. Comme si de l'intérieur elle était partie ou resté là bas. Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'elle avait quitté l'habitacle et qu'elle montait les escaliers rapidement. Je ne sais pas ce qui lui arrive mais je n'aime pas cela. Je me dépêche de monter les escaliers à mon tour mais je ne la vois nulle part. 

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant