Chapitre 28

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J'ai passé toute mon après midi à coupé et monter du bois jusqu'à la maison, puis redescendre et faire des dizaines d'allés-retours. Je suis épuisée, mais j'ai rempli toute l'armoire sous les escaliers ce qui veut dire que je n'aurais pas grand chose à faire les prochains jours. Je redescends une dernière fois pour nourrir les animaux, je trouve aucun œuf mais j'ai un litre de lait en plus. Je prends encore de la farine et un peu plus de légumes. Je remarque aussi un petit placard, je l'ouvre et tombe sur des pots avec marqué dessus le nom de différentes graines. Et par chance il y a aussi du café et du sucre. Je saute de joie comme une petite enfant, alors qu'il n'y a rien exceptionnel là dedans. Il y a aussi des pantes aromatiques et une grosse quantité de sel,que je prends avec un grand sourire. Mes repas vont être bien meilleurs. Je sors et me rappelle de la nasse que j'ai placé ce matin. Je prends bien soin de refermer la grange correctement et pars relever la nasse.

Elle me parait légère mais je ne dit rien et continue. Lorsque je commence à apercevoir des mouvements à la surface et que la nasse sort je comprends que nous avons du poisson. J'ai envie de faire une danse de la joie mais je me retiens. Le soleil ne va pas tarder à ce couché et le vent se fait de plus en plus fort. Je peux voir au loin de gros nuages approché ce qui n'est pas bon signe. Il y a deux poissons et ils sont beaux. Je les sors et leur coupe la tête avec la hache. J'en laisse une dans la nasse et garde l'autre pour Malo. Je remonte rapidement à la cabane. Je dépose juste mes affaires et pars chercher de l'eau au puis. Je remplis les trois seaux avant de rentrer.

Le soleil disparaît enveloppé par les nuages et j'entends le vent soufflé de plus en plus fort. De temps en temps on peut entendre la cabane craquer mais c'est juste de tout petits bruits. Si elle a tenue quatre cent ans elle tiendra bien deux mois de plus. J'ai allumé les bougies et est commencé à vider les poissons et les écailler. Je me souviens le faire avec mes frères. C'était à celui qui irait le plus vite, une fois fait je donne à Malo tout ce que je ne mangerai pas. Je lève les filets et en laisse un pour ce soir, le reste je le mets dans une grosse casserole que je remplis de sel. Et le place dans une petite pièce toujours froide mais qui sert de cellier. J'y place aussi les légumes que je ne vais pas mangé ce soir.

Je retourne au salon où je peux voir à travers la baie vitrée la neige tomber dans le tourbillon du vent. Ici je suis tout de même à l'abris avec les arbres, j'ai donc peur pour la grange, mais je ne peut plus descendre la nuit est tombée et je ne souhaite pas prendre de risques.

Je fini rapidement de préparer le repas et de le mettre au four. Avant d'aller ranger les affaires que j'ai prêté à Liam pour la nuit. En prenant l'oreiller une lettre tombe suivit d'un portable.

Sans perdre de temps j'ouvre la lettre et commence à la lire.

" Lynn,

Je suis quasiment sûr que tu découvres cette lettre à la nuit tombée après avoir fait des centaines de choses à la grange. Et maintenant que tu es obligée d'être à l'intérieur tu ranges tout, tu as même dû préparé ton repas, qui doit-être au four.

Je ne te connais pas beaucoup, mais en te voyant, je sais que tu t'occuperas à merveille des animaux et que tu tiendras les deux mois. Tu es une bosseuse, je le sais car se lever aussi tôt pour faire tout le boulot au lieu de m'attendre pour demander un coup de main en est la preuve.

Si je t'écris cette lettre c'est pour te dire que je te laisse un téléphone si jamais il y a un problème n'hésites pas à nous appeler. Il y a le numéro de chez moi, d'Orla, le mien et même celui de Lucie. Mais utilises un surnom quand tu nous appel comme Céleste Tome. C'est le nom qu'on te donne tous.

Ah oui, il y a un petit groupe électrique caché dans le planché du cellier pour recharger le portable mais il est pas assez puissant pour couvrir les besoin de toute la maison.

Penses à te reposer un peu quand même.

Liam"

Je souris en voyant ce qu'il m'a écrit, c'est totalement vrai ce qu'il pensait. D'ailleurs j'espère qu'il est rentré, avec la tempête qu'il y a dehors il vaut beaucoup mieux pour lui. Je décide donc d'appeler chez lui. Après deux sonneries Orla décroche:

- Oui allô ?

- Orla c'est Céleste Tome. Je voulais juste savoir si le colis était bien arrivé jusqu'à vous ? Avec la tempête je m'inquiète un peu...

- Salut Céleste, ne t'inquiètes pas il est arrivé il y a une heure. Et toi comment ça ce passe, c'est pas trop dur ?

- Non, juste le vent qui souffle un peu trop à mon goût. Le temps que la maison et la grange tienne tout va bien pour moi.

- Tu as fais quoi aujourd'hui ?

- J'ai coupé du bois et je l'ai rangé dans la maison pour m'éviter de sortir et je me suis occupée des animaux. Et toi ?

- Rien j'ai pas le droit de sortir de la maison ordre du chef. Avec mon gros bidon, l'homme ne veux pas que je face grand chose.

- Ma pauvre mais en même temps on fait pas le poids contre lui même si je te venais en aide. Et faut faire gaffe, c'est pas juste un gros ventre t'as un petit bout de chou dedans. rigole-je.

- Si il pouvait sortir le bout de chou car moi je suis obligée d'aller aux toilettes toutes les deux minutes!

- Sauf qu'après il ne fera pas ses nuits mais bon c'est le plaisir d'avoir des enfants.

- Merci de me le rappeler Céleste. Bon je vais te laisser, j'ai besoin d'une pose pipi.

- Salut Orla.

Je raccroche et pars voir mon repas qui est prêt, je le sors et le laisse sur la table le temps de sortir des couverts. En passant je retrouve un tourne disque manuel. Et des disques se trouvent dans la bibliothèque. J'en mets au hasard et retourne manger. Des chansons dans une langue que je ne connaissait pas du tout passe. Je suis entraînée par la mélodie.

Je finis de manger et me décide de lire le livre suivant.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant