Chapitre 123

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Bonsoir, un petit mot avant le chapitre pour vous dire que l'histoire n'est pas encore finie ! Mes examens m'ont pris un temps ( important) ce qui ne m'a pas vraiment laisser le temps d'écrire... Enfin en vacance je vais pouvoir reprendre mes activités et recommencer à publier ! 

Nos lèvres ont alors a peine le temps de s'effleurer que des perturbations nous font descendre de quelques mètres. Instantanément je me suis réfugiée dans ses bras, le serrant le plus fort possible tout en lâchant un petit cri. Mon cœur n'eut pas le temps de reprendre un rythme correct que de nouvelles perturbations se sont faites ressentir.
Adriel m'a serré à son tour dans ses bras en me disant que tout allait très bien et que c'était normal. Je pouvais clairement sentir dans sa voix qu'il se retenait de rire et de rigolé de ma situation. Pour obtenir une petite vengeance et le lui faire passer l'envie de rire, j'ai enfoncé mes ongles dans ses omoplates alors qu'il essayait de se soustraire de mes bras. J'ai pu sentir ses muscles se contractés sous mes mains signifiant la douleur qu'il ne voulait pas que je voie.

- Tu peux me lâcher tu sais Lynn, c'est fini.

- Très bien, très bien, si tu ne veux pas de mes câlins je ne t'en ferai plus.

J'ai relâché ma prise avant de le pousser pour qu'il quitte mon siège avant de placer mes jambes contre ma poitrine et regarder les nuages à travers le hublot faisant mine de bouder. Après la douleur la culpabilité est un bon moyen de lui faire comprendre de ne pas se moquer de moi.
Contrairement à ce que je m'attendais il ne vient pas me voir mais se contenta de se plonger dans son travail. Cette réaction eu pour effet de sentir mon cœur se serrer quelques secondes. J'aurais pensé que notre lune de miel serait isolée de tout. Que pour une fois, on oublierait nos titres et tout ce que cela implique. Mais apparemment, je me suis trompée.

Le trajet dura encore une et demie avant l'atterrissage, je ferai tout pour ne plus avoir à vivre cette peur de finir en petit morceaux éparpillés sur des dizaines de kilomètres à la ronde. Le prince n'était même pas présent pour me rassurer, trop occupé à parler avec l'hôtesse de je ne sais trop quoi.

A peine arrêté je me suis précipitée vers la porte et je suis sortie sans même attendre mon mari. Ce n'est qu'une fois les pieds sur la terre ferme que je me suis détendue. Pourtant je n'ai pas pu réprimer un autre pincement au cœur en voyant qu'il se dirigeait déjà vers la voiture sans un seul regard pour moi. J'ai comme l'impression de trop en demander. De vouloir trop de choses basées sur ce que j'ai vu depuis mon enfance. L'image d'un amour parfait est encore trop présente pour moi.
Je l'ai regardé entrer dans la voiture et claquer la porte. J'ai pris une grande inspiration, l'air est bien plus chaud ici. Rien qu'à l'odeur je peux savoir que nous sommes proches de la mer, l'iode étant reconnaissable.

- Lynn tu fais quoi ? Dépêche-toi !

J'ai sursauté avant de le regarder. La fenêtre ouverte il m'avait regardé une demie seconde avant de replonger sur son ordinateur. Je n'ai pas eu le courage de lui dire quoi que ce soit et je me suis simplement avancé pour aller vers la voiture.
Je l'ai contournée et j'ai hésité avant de me décider. Je ne suis pas monté à l'arrière mais bien du côté passager. J'avais comme l'impression de déranger si jamais je me mettais à côté de lui. Le chauffeur lui semblait très troublé.

- Votre majesté vous devriez rejoindre sa majesté le prince derrière...

J'ai eu besoin d'un petit lapse de temps pour me faire à cette nouvelle appellation avant de répondre.

- Sa majesté est très occupée, laissons-le travailler vous voulez bien ?

Il a hésité et a fini par démarrer. J'ai demandé au chauffeur de remonter la vitre qui nous sépare de l'arrière et nous avons commencé à parler tous les deux en laissant le futur roi dans ses affaires. Enfin j'ai surtout posé des questions auquel Kealo, le chauffeur, répondait.

C'est au bout d'une demie-heure qu'Adriel a tapé à la fenêtre, une fois baisser il commença à parler enfin cela ressemble plus à un hurlement.

- Je vous avais dis d'attendre que la princesse soit montée pour partir ! Vous êtes si idiot que cela pour ne pas y arriver ?! Faite demi-tour tout de suite. Vous serez viré dès que nous serons de retour à l'aéroport et si jamais il lui est arrivé quoi que ce soit vous en serez tenu responsable !


Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant