Chapitre 19

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- Je peux savoir ce que vous faites là toutes les deux ?

- Je lui apprends quelques notes au violon.

- Et Adeline je t'ai dit quoi la semaine dernière? demande-il

- De ne pas venir ici... souffle la petite.

- Bien alors c'est réglé. Tu ne reviens plus ici et nous on retourne travailler Lynn. dit-il et commençant à partir.

- Attendez ! Elle a envie d'apprendre et il y a tout ce qu'il faut ici pour le faire. Pourquoi ne peut-elle pas ?

- Elle est la fille d'une des femmes de chambre, elle n'a donc pas le droit.

- Et si c'est moi qui lui apprends. Je m'occupe de tout et je vous promets qu'il n'y aura aucun incidents.

- Non.

- Mais, cela ce voit qu'elle souhaite faire de la musique! Et vu comme elle a appris rapidement ce que je lui ai montré elle sera une grande musicienne. Quoi de mieux pour vous de dire qu'elle a appris tout cela ici, au château et grâce à votre sympathie.

- C'est non Lynn. Arrêtez de faire votre enfant et venez avec moi, nous avons déjà perdu assez de temps.

Je souffle, il ne changera pas d'avis et j'ai ni l'envie ni la force de faire tout une scène. Bien que cela me désole de devoir laisser Adeline comme ça. Je la prends dans mes bras et m'excuse, lui assurant que je tenterai de le convaincre mais que je ne voulais pas le mettre en colère. Alors que j'allais me lever le prince revient sur ses pas et dit:

- Vous avez le droit. Si vous, Lynn, vous jouer un morceau de piano et de violon, maintenant.

En voyant la petite me regarder avec un regard plein d'espoir et le sourire sadique du prince qui sait d'avance que je ne ferai pas de peine à Adeline et donc jouer un morceau devant lui. Je hais cette idée. Autant devant la petite c'est pas bien grave mais lui. Il perd rien pour attendre !

- Tic tac, il vous reste trente secondes pour faire votre choix Lynn.

Sans perdre de temps j'empoigne le violon et l'archer, le positionne correctement tout en lançant de un regard noir au prince et fait glisser l'archer sur les cordes. Les premières notes raisonnent et je ferme les yeux pour tenter de faire abstraction du regard du prince et de l'enfant sur moi. Je fini par arriver à la fin de mon morceau ouvre les yeux et les vois tout les deux me fixer. Je souffle et fais sonner la dernière note. Sans perdre de temps je pose l'instrument pour aller m'asseoir au piano et commencer de jouer. En plein milieu, le téléphone du prince sonne il décrocher et sors de la salle moi j'arrête de jouer et attends de voir le prince revenir. Adeline et moi sommes restées dans le plus grand des silences attendant le retour de sa majesté le prince.

Dix minutes plus tard il revient et déclare:

- Changement de programme, Lynn vous rejoignez le bijoutier il a des choses à vous expliquez et toi Adeline retrouve Diane et ta sœur, la musique c'est fini pour aujourd'hui.

Sans un mot de plus il part, nous deux nous nous regardons et haussons les épaules avant de partir chacune de notre côté. Alors comme ça Adeline et la fille de Diane elle aussi. J'avais déjà compris que Lucie était sa fille vu leur ressemblance mais pas avec cette petite. Je fini par arrivée devant la porte du bijoutier. Je toque et entre, il n'y a personne, c'est vraiment louche.

- Il y a quelqu'un ? Demande-je.

- Dans l'arrière boutique, ma belle!

Je me dirige donc vers la salle se trouvant derrière le comptoir et retrouve l'homme d'une soixantaine d'années travaillant de l'argent et avec une dizaines de pierres de lune à ces côtés.

- Bonjour, on m'a dit de venir vous voir...

- Bonjour Lynn. Assaillez- vous ne restez pas debout. Oui j'ai demandez à ce que vous veniez. J'ai besoin de votre aide si l'on peut dire cela. J'ai plutôt besoin de savoir comment organiser les pierres et comment les tailler pour qu'elle vous correspondent parfaitement. Je vois déjà que vous ne portez pas toute la parure donc dites moi ce que vous voulez majoritairement.

- Je dirai les colliers, bracelets et bagues. Peut-être de petites boucles d'oreille mais très discrètes...

Il a continué à me poser des des questions sur comment je voyais les bijoux et que je les souhaitais très naturel.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant