chapitre 78

17.2K 1.3K 40
                                    

Point de vu d'Adriel

C'est le jour, ce jour que j'aurai préférer ne jamais vivre. Lynn va partir pour Nurry aujourd'hui. Ce soir il y a le bal de fin d'année et lorsque la fête sera finit elle partira...

Après le jour où elle m'a confié son passé pas mal de choses ont changé, encore. Elle est restée distante lorsqu'il y avait du monde qui nous entourait, et ne se laisser pas le temps de se reposer, elle courait entre la préparation de son départ et l'équipe scientifique qui l'accompagne, elle a passé beaucoup de temps avec Eva et Lila. Elle est aussi retournée voir sa famille pour les adieux et récupérer ses recherches. Il y avait quinze énormes livres qu'elle a remplie de notes, de dessins ou formule chimique complexe. Elle a passé pas mal de temps en haut aussi, dans sa serre avec ma mère. Je ne la croisais que très peu dans la journée, c'est seulement le soir arrivé que nous passions du temps ensemble à parler de tout est de rien. Pendant ces moments là nous étions proche, je pouvais la toucher, rire et la serrer dans mes bras. Lorsque nous décidions de nous coucher, elle garder ses distances, je ne peux pas lui en vouloir, de toute manière à peine plongée dans les bras de morphée qu'elle se mettait à bouger dans tout les sens. La seule chose qui la calmait était que je la prenne dans mes bras et lui chuchotait qu'elle était en sécurité. Elle finissait par se calmer et je m'endormais ce bout de femme entre les bras.

A six heure et quart elle se réveillait et attendait que j'en face de même. Hier mon père a annoncé que Lynn était envoyée à Nurry. Je n'ai pas n'est pas réussi à dormir. Elle est là dans mes bras, je la tiens tout contre moi dans l'espoir qu'elle ne se s'en aille pas. Dans une dizaine de minutes elle va se réveillée et s'éloigner.

Je ne veux pas la voir partir, je tiens à elle, beaucoup, beaucoup trop. Je la veux avec moi à chacun de mes réveilles, chaque journée, chaque seconde. Elle a ce don de me faire passer par toutes les émotions en quelques minutes, de me détendre. Elle me fait ressentir des choses que je n'aurai jamais pensé ressentir.

Cela m'a tellement touché que je suis aller voir ma mère. Ce n'était peut-être pas la meilleure des idées mais je ne savais pas à qui d'autre en parler. Pour elle c'est de l'amour. Ce mot m'est totalement étrangers et je ne sais quoi penser. Depuis son retour je ne vois qu'elle et je meurs d'envie de l'avoir rien que pour moi, de la protéger, de m'occuper d'elle, d'être son confident. Mais j'ai se secret qu'il faut que je lui avoue. Cette petite chose qui a changé toute ma vie et la sienne aussi. Pour l'instant je n'ai jamais eu le courage. J'ai essayé plusieurs fois ses derniers jours sans y parvenir.

C'est seulement lorsque je la sens bouger que je baisse mon regard vers sa petite tête toute mignonne...Son regard plongé dans le mien elle me demande :

- Tu ne dors pas ? Sa voix est encore endormie.

- Non je n'y arrive pas.

Elle reposa sa tête sur mon torse alors que je garde mes bras autour d'elle.

- C'est la meilleure chose à faire Adriel, ils ont besoin de nous...

On n'en avait pas reparlé, c'était un sujet que l'on évitait lorsqu'on se retrouvait.

- Je sais...mais je ne veux pas que tu partes...

- Je ne vais pas mourir non plus Adriel ! J'ai fait les vaccins et je ferrai attention je te le promets. On se retrouvera, je le sais.

Elle me regarde déterminer le menton sur mon torse. Je passe doucement ma main sur son visage caressant sa joue de mon pouce.

- Alors je vais te garder une place dans ce jeu stupide aussi longtemps que je le pourrais...Tu vas me manquer...

Elle me sourit légèrement, je veux l'embrasser, poser mes lèvres sur mes siennes et découvrir quel gout elles ont. Mais je me retiens, elle a besoin de temps, un temps que nous ne possédons pas. Je ne sais pas ce qu'elle ressent.

- Tu vas me manquer aussi Adriel...

Je lui lance un beau sourire, un sourire qu'elle seule est capable de me soutirer, mon cœur bat plus rapidement. Je vais lui manquer.

Nous sommes restés quelques minutes encore l'un contre l'autre sans bouger attendant l'heure fatidique où nous devrons nous lever. Elle faisait de petit cercle contre ma peau et je caressais son dos délicatement.

- Tu te rends comptes qu'on ne s'aimait pas du tout au début ? Enfin si je t'aimais bien, tu étais tellement différente et intrigante. Je voulais savoir qui tu étais...mais je ne savais pas du tout comment m'y prendre avec toi...

- Je crois que je te détestais car tu m'avais enlevé à ma famille pour me mettre dans un monde qui n'était pas le mien...

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant