Chapitre 8

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Nous arrivons devant une porte où George me laisse entrer seule. Une visite chez le médecin, cela aussi je n'en avait pas fait depuis deux ans au moins. Je ne suis quasiment jamais malade ou juste un petit rhume qui traîne mais rien de grave. Une femme ayant la trentaine, m'accueille et se présente.

- Bonjour je suis Alya le médecin du château. Vous êtes ici pour faire une visite de contrôle et voir si le régime que vous faites correspond ou pas.

- Un régime ? Je ne fais pas de régime.

- Ce n'est pas une honte vous savez toutes les autres prétendantes on font un aussi.

- Alya, je vous assure que je ne fais aucun régime. J'aime bien trop la nourriture pour m'arrêter de manger quoi que ce soit.

- Aucun régime alors?

- A part si vous compter comme régime être fan de glace et de chocolat non, pas de régime.

Elle rigole avec moi et me fais tout les examens et me déclare que tout est parfait. Et me laisse repartir. George m'entraîne encore une fois dans un dédale de couloirs pour finir par arriver dans le bon couloir on entend une fille parler suivit d'un homme. Nous attendons alors un quart d'heure avant que Margot sorte de la salle pour nous laisser entrer. Un homme est entrain de ranger une montagne de vêtements puis il se retourne et en me voyant il affiche un grand sourire.

- Enfin voilà notre petite fille du peuple avec la langue bien pendue. Tu sais que je t'adore toi !

- J'ai déjà cette réputation là ? demande-je

- Oui enfin dans le château. Mais ne t'inquiète pas on t'aime tous ici ! George que fais-tu encore ici ?

- Je m'assure que tu ne traumatises pas ma petite Ariston. répond celui-ci.

- Ne vous inquiétez pas pour moi George, je sais me défendre. Lui dis-je.

Il hoche la tête et nous laisse tout les deux. Ariston si j'ai bien compris, fais le tour de ma personne inspectant le moindre petit détail.

- Alors c'est pour toi que Diane vient me piquer des affaires. Parfait je n'ai même pas à chercher ton style sage mais rebelle. Ma femme passe des heures à me dire que sa petite protégée à le meilleur des styles.

- Votre femme?

- Oui Diane est ma femme, je vois qu'elle ne t'a pas mis au courent. rigole-t-il. Allé suis moi ma belle j'ai plein de mesures à prendre. Met toi en sous-vêtements.

Je fais ce qu'il me dit et il commence tout un tas de mesures dont je ne vois pas l'utilité. Mais il a le don de me faire rire avec toute ses remarques sur les autres filles et le fait que moi je ne sois pas une de ces "maigrichonnes trop sélectives et avec une voix trop aiguë". J'ai passé une heure avec lui a essayer tout type de robes et de jupes de tout les style. Puis je suis sortie comme je suis arrivée mais avec un plus grand sourire. J'adore cet homme.

George et moi sommes ensuite parti voir le bijoutier qui nous accueille en souriant lui aussi.

- Et voilà le belle pierre de lune. Rien qu'en vous voyant je sais déjà ce qu'il vous faut des bijoux fin et raffiné en argents, pas d'or blanc je paris?

- L'argent oui et c'est parfaitement cela il faut que ce soit discret. répondis-je.

- Cette pierre vous va a merveille. Une air doux, féminin, tendre et même comme maternelle et tolérant. Je ne dis pas que vous êtes déjà vielle avec un air maternelle juste que vous donner cette impression d'aimer les enfants. J'ai deux exemplaires qui devraient vous convenir.

Il part chercher les parures je suppose dans une pièce et revient avec une parure que je trouve déjà trop voyante et une autre parfaite, elle est à la fois simple, discrète mais les motifs gravés sont complexes et splendide. Je prends alors la parure et retourne dans ma chambre.

Une fois dans celle-ci je mets simplement le collier, une bague et le bracelet pour ne pas donner un effet trop lourd bien que ce soit discret. Je me contemple. Pour une fois quand je me vois je me dis que je suis bien autant dans le lieu que dans ma peau. Cela me fait un bien fou. La baie vitrée légèrement ouverte j'entends des rires provenant du jardin. Je me lève donc et pars voir de qui cela vient. Je peux voir trois enfants jouer dans le jardin rigolant. Un sourire apparaît sur mon visage en voyant le bonheur de ces enfants. Une petite me remarque et s'arrête pour me saluer et je fais de même. Mais encore une fois on toque à ma porte.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant