Chapitre 100

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Installée dans un fauteuil roulant on se dirige vers les prisons. Arrivé aux escaliers je m'appuie sur l'un des gardes refusant l'aide des deux frères. Je leurs en veut encore pour leurs manigances. Leurs actes et leurs paroles m'ont fait bien plus souffrir que je ne le pensais et c'est encore le cas. Edward à mes côtés je remarque que Maya se trouve dans ma cellule et que Marek n'est toujours pas libre. Je continue d'avancer alors que je vois Maya relever la tête et s'approcher de moi.

- Lynn...

Sa voix semble éteinte, le corps du garde cachant l'homme qu'elle aime.

- Maya, je peux m'imaginer ce que tu as ressentis et ta colère...mais je ne pas non plus t'exempter de toute peine pour ce que tu as fait.

- Et toi hein ? Qui va te punir pour le mal que d'autres personnes ont subi par ta faute ?

- J'aurais en temps et en heure ce que je mérite et tu as déjà participer à cela. Je veux que tu m'aide à démanteler cette conspiration, de façon à assurer la sécurité de tous et ne pas avoir recourt à la violence... Je pense pouvoir arranger les choses pour toi et Edward pour que vous puissiez être ensemble...

- Mon père ne reviendra jamais sur sa décision...

Sa voix s'emplie de tristesse et je fais signe au garde d'ouvrir la cellule, ce qu'il fit sans la moindre hésitation et j'entrais doucement. Des larmes fendaient son visage alors qu'elle se laissa tomber à genoux. Je me mis devant elle et la pris dans mes bras, elle a essayé de se débattre avant d'abandonner et de se laisser aller dans mes bras. Lorsqu'elle se calma je lui dis doucement.

- Tu n'as pas besoin de l'autorisation de ton père Maya. Il t'a donné son avis, basé sur l'argent et non pas sur ton bonheur. Mais tu es une femme forte, je le sens, je le vois. Edward t'aime, plus que tout au monde et tu l'aime de tout ton cœur. Au diable ce que pense les gens et ton père ! Tu mérites d'être heureuse mais je ne pourrais pas t'aider si tu ne me laisse pas la chance de le faire... Je m'assurerai que tu sois protégé le temps de trouver tous les membres du complot et de ton père même s'il le faut.

Elle me regarde et hoche doucement la tête je lui fis alors un léger sourire avant de reprendre.

- Je pense que devoir rester à mes côtés tout au long de ma guérison sera un moyen pour toi de te repentir de plus tu te mettras au service d'autres personnes entant que travaux d'intérêts sur une durée que le prince va déterminer. Tu seras toujours sous protection ne t'en fait pas.

Je me tourne alors vers Marek en faisant signe au premier garde de lui ouvrir la porte, ce qu'il fit directement alors que le prince allait répliquer je prends encore la parole :

- Mon ami te voilà libre. Attends que je te fasse signe quoi qu'il advienne, les choses ont quelques peu changer...

Le représentant des quartiers pauvres me souris avant de me demander comment je me sens. Je me détache doucement de la jeune femme et fais signe à son amant de la rejoindre. Ils se prirent dans les bras soulagés de se retrouver. L'un des gardes m'aide à me relever et sortir de la cellule alors que je regarde Marlon qui n'a pas prononcer mot depuis qu'il est entrer dans sa chambre. Je sais que ce n'est pas dans ses habitudes de parler mais là il est encore plus silencieux, et souvent cela veut dire qu'il attend qu'on lui demande de s'exprimer.

- Marlon je t'en prie exprime toi. Je ne sais pas déchiffrer tes silences au point de connaître tes pensées.

Il hoche la tête avant de me dire :

- Vous vous mettez en danger et pourtant cela me semble plus sûr que ce que sa majesté prévoyait... Alors je vais m'assurer personnellement de votre sécurité dans ses lieux peu importe mes obligations.

Je le regarde en souriant, touchées par ses paroles. Je sais combien il est fidèle à la couronne et pourtant il vient d'aller contre celle-ci en me protégeant.

- Merci Marlon, pour tout.

Il se contente d'hocher la tête, je demande par la suite aux deux gardes de conduire Maya dans la chambre la plus proche possible de moi et à Marlon et Marek de m'aider à remonter vers ma chambre, sans un regard pour les deux frères.


Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant