Chapitre 118

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Une femme s'est levée et m'a simplement souri, se préparant à applaudir. Cette femme est Sophia, la bibliothécaire. Le maître de cérémonie déclara alors :

- Vous pouvez embrasser la mariée !

Adriel s'approcha de moi et nous nous embrassons, mes mains autour de son cou, les siennes, enserrant ma taille. Je me sentais tellement sereine à ce moment-là. Ça y est, on ne peut plus nous séparer. Nous allons enfin pouvoir évoluer ensemble pour le bien du plus grand nombre. Je sais que tout le monde nous applaudis et qu'ils crient, chantent, et sourient mais, pourtant pour moi, c'est lui et seulement lui.

Lorsque nous nous séparons, je sors alors de ma bulle, je vois toutes ces personnes heureuses pour moi. Rapidement nous nous retrouvons à déambuler à travers la foule. Nous croisons des dirigeants, des personnes vivant dans mon quartier ou encore nos familles. Adriel a parlé en quelques minutes avec sa mère avant qu'elle ne disparaisse à nouveau. Nous avons vu Marie qui distribuait des apéritif, Lucie est partie aider ses parents.

- Lynn !!!

Je me retourne et vois Pierre se précipité sur moi, tout sourire. Je me suis accroupie et je l'ai pris dans mes bras.

- Salut bonhomme ! Comment tu vas ?

- Bien ! T'es trop belle !

- Merci !

Je me suis redressée en indiquant à Pierre d'aller jouer avec Adeline, alors que ses parents et sa sœur s'approchaient de nous. Nous nous sommes salués avant qu'ils ne nous félicitent et nous souhaitent d'être heureux, comme toutes les personnes que nous croisons. Cependant je vois Candi regarder avec attention tous ce qui se trouve autour de nous.
J'avais eu l'occasion de lui parler quelques fois en Alaska et elle m'avait fait comprendre qu'elle aimerait pouvoir se poser dans une ville plus de deux mois et se créer une vraie vie. J'y ai souvent pensé et nous avons largement la place pour qu'elle puisse venir habiter ici et étudier dans la capitale ou même au château. Je regarde mon mari, et il me sourit, comme si il savait à quoi je pensais.

- Je voulais vous proposer de rester vivre ici, au château. Cami et Pierre pourraient aller à l'école et vous seriez nos conseillez. Nous vous protégerions d'éventuelles attaques. Je penses que votre rôle est fini, le voyage n'a pas que des bons côtés...

- Je ne...commença Sophia avant d'être coupée.

- Maman ce serait trop bien. On pourrait enfin se faire des amis !

- Si vous souhaitez continuer de voyager, vous pouvez toujours laisser votre fille au château pour qu'elle continue ses études et venir nous voir régulièrement. proposa Adriel.

- Et Pierre si il le veut. Nous avons plein d'enfants qui vivent déjà au palais et nous serions heureux de les accueillir.

- Nous allons y réfléchir assura le père de famille. Nous allons vous laisser profiter de votre journée. Merci beaucoup pour la proposition.

Ils nous ont alors laisser pour partir se promener dans les jardins et aller parler avec mon beau frère et sa famille. Nous avons continué à nous déplacer parmi la foule recevant une grande quantité de félicitations, de fleurs et autres cadeaux. Nous avons croisé le roi rapidement avant qu'il ne rentre se reposer, faisant croire à une affaire urgente.
Je j'ai maintenant une magnifique couronne de fleurs sur la tête, le banquet s'est déroulé sans encombre tous comme le fait que la majeure partie de la foule soit partie avant le repas. Nous nous sommes juste retrouvés avec les hauts dirigeants du monde entier et l'entourage proche.

Me faire une place parmi eux a été plus facile que je ne le pensais. Le fait d'avoir était vue à la télé par le monde entier leur a permit de me considérer comme souveraine d'Endalya beaucoup facilement. J'ai cependant beaucoup de réserve sur le royaume Chinis. Ils nous observent comment s'ils cherchaient un point faible pour nous anéantir et je ne compte pas les laisser faire.

Cependant il était temps pour nous de lancer la première danse. A nouveau le stress monta. Puis je sentis la main de mon homme se poser sur la mienne avant de la serrer, me rassurant. Nous nous sommes levés, ensuite placés au centre avant qu'il ne me salut et que je face de même. Il a tendu une main et j'ai posé la mienne dessus avec délicatesse. Ma seconde main s'est retrouvée sur son épaule alors que la sienne s'est réfugiée sur ma taille. Nous avons entamé les premiers pas avec douceur. Je n'avais jamais vraiment compris le sentiment de flotter dans les airs lors d'une dance. Pourtant, mes yeux plongés dans l'océan de glace que sont les siens, m'ont donnée l'impression de voler avec lui. La danse se termina, je n'avais même pas remarqué la foule se joindre à nous. Il embrassa mon front alors qu'un homme se présenta face à moi.

Le roi de Chinis, d'une façon étrange il me demanda une danse que je ne puisse refuser. Il attrapa ma main d'une manière assez brusque.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant