Chapitre 5

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J'ai passé le reste du temps allongée sur mon lit à réfléchir. Lucie et Diane sont arrivée à ma plus grande joie, il n'y a pas assez de vie dans ce château, enfin dans mon aile du moins.

- Nous sommes allées chercher une robe, car votre garde de robe n'a ... Lucie se coupe dans ses paroles voyant que cela pouvait paraître mal approprié.

- Rien de convenable pour ce genre de soirées. Vous pouvez le dire n'ayez pas peur, je préfère largement la franchise. dis-je en lui souriant.

- Alors ne perdons pas de temps, car après nous avons encore la coiffure et le maquillage à faire.

Diane me pouce dans la salle de bain me tendant une sublime robe bleu qui se dégrade pour finir blanche. Je l'enfile mais remarque que la robe est trop longue et que je risque d'y marcher dessus. Je décide tout de même de sortir et comme si elles avaient lu dans ma tête elles me tendent un paire de talons bleu marine. Je leur sourie bien que je n'ai pas pour habitude d'en porter. Du haut de mon mètre soixante-neuf je me trouve suffisamment grande.

Je les enfile tout de même, la robe ne touche plus le sol de seulement un ou deux centimètres. Je n'ai pas le temps de me voir qu'elles n'emmènent déjà dans la salle de bain pour la coiffure et le maquillage. J'ai l'impression qu'elles me connaissent par cœur car autant pour le maquillage que pour tout le reste c'est simple. Raffiné mais simple.

C'est l'heure pour moi de me rendre dans la salle du repas nous devons y être avant le roi et son fils. J'en avais presque oublier ma lettre je la récupère et dois directement partir et Lucie et Diane ont déjà disparut pour laisser place à George. N'ayant pas le choix je lui demande donc.

- George pourriez-vous envoyer cette lettre ? C'est pour ma famille, je voudrais leur dire que tout ce passe bien.

- Il me faut l'accord du roi pour cela, entretenir une correspondance par lettre est plus difficile à contrôler pour eux que par messages téléphoniques. Mais je vais faire tout ce que je peux.

- Merci George.

- Mais de rien mademoiselle Lynn.

Nous sommes arrivés devant la salle. Il m'ouvre la porte et je remarque que je suis l'une des première à être arrivée. Je trouve rapidement ma pierre et reste derrière ma chaise le temps que tout le monde arrive. Une des filles se poste à mes côtés, Éva si je me souviens bien. Elle est assez discrète et n'aime pas trop ce faire remarquer. Elle me sourit et dit.

-Lynn c'est ça ?

- Oui.

- Moi c'est Éva on peut se tutoyer ?

- Oui bien-sûr.

- Tu es la seule qui me semble gentille ici.

- Merci et je te le retourne. lui dis-je avec un sourire

Elle allait parler mais la porte s'est ouverte sur la famille royale arrêtant toutes les conversations.Ils nous font signe de nous asseoir et nous obéissons. Puis le repas commence. Les conversations reprennent de plus belles bien que toutes fassent très attention à la conversation du prince et du roi. Je me contente pour ma part de parler doucement à Éva. Jusqu'à ce que le prince déclare :

- Et vous Lynn que pensez-vous de ce repas? Vous ne devez pas avoir l'habitude de manger de si bonnes choses d'où vous venez.

Il déclare ça avec un ton ironique qui fait rire toute la tablée sauf le roi qui regarde son fils sévèrement. Je pose mes couverts doucement dans mon assiette avant de déclarer.

- Il est délicieux, vos cuisiniers sont très bons. Mais vous savez, votre majesté. Ce n'est pas le fait de cuisiner des aliments rares et très coûteux qui font un bon repas. C'est souvent avec les aliments les plus répandu et les moins chères qui font les meilleurs repas. Alors si j'ai même manger des choses meilleures de mon point de vu de là d'où je viens comme vous dîtes votre majesté.

Un grand silence s'empare de la salle qui il n'y a même pas dix minutes était si bruyante. Le prince me fusille du regard ne s'attendant pas à une telle réponse et semble déconcerté. Le roi lui me gratifie d'un sourire auquel je réponds par un petit sourire timide.

Le repas a continuer, les conversations ont repris et nous avons pu quitter cette salle mais alors que j'allais rejoindre monsieur George, une main m'attrape et me force à aller dans une petite salle.

Linéaire : Le Royaume perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant