Chapitre 15 : Soumis

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PDV MAËL

Je termine de mettre le dernier paquet de sucettes dans le sac puis mets mes chaussures afin de rejoindre Eden. Ce dernier arrive en même temps que moi et me fait un gros câlin dès qu'il m'aperçoit. Après quelques échanges brefs, nous demandant comme est-ce que l'autre va, nous prenons la route.

- Où est-ce qu'on va ? je demande alors que nous nous dirigeons vers la forêt.

- Pas très loin. Juste pour ne plus subir toute cette tension. Brayden m'a ignoré toute la journée Maë' ! Je me sens tellement mal... Je ne veux pas finir mort comme les omégas en manque d'attention.

- Je sais ce que tu ressens... Maman Jules est à la maison ?

- Elle est partie tôt ce matin, je ne sais pas où elle est.

Je hoche la tête et nous poursuivons notre chemin sans un mot. Après de longues minutes, nous arrivons enfin dans la forêt et avançons automatiquement en direction d'un ruisseau que nous entendons grâce à notre ouïe de loup. C'est étonnant comme le temps a changé. Tout à l'heure, il faisait froid et il pleuvait mais maintenant, on se croirait en été. Le sol est déjà sec et les oiseaux chantent. Une fois notre destination atteinte, nous nous asseyons par terre avant de boire un peu d'eau.

- C'est magnifique, je murmure comme si j'avais peur d'effrayer les animaux autour de nous.

Eden se lève et admire la nature, les yeux brillants d'émerveillement. Après avoir tout observé dans les moindres recoins, il se met à sautiller. Je souris en le voyant laisser son côté oméga prendre le dessus. Un grand éclat de rire s'échappe de ses lèvres. Il se met ensuite à courir dans tous les sens, afin de jouer avec les différentes petites bêtes et de sentir les jolies fleures rouges. Le voir ainsi fait sortir à mon tour mon côté oméga. Rapidement, je me mets à imiter ses gestes. Quelques heures plus tard alors que nous nous amusons et rions aux éclats, un homme mesurant le double de notre taille se pose face à nous. Aussitôt, Eden se cache derrière moi. Nous tremblons tous les deux de peur à cause de son aura oppressante.

- Deux omégas pour le prix d'un !

Ses grandes mains viennent nous saisir sans aucune difficulté mais nous essayons tout de même de nous débattre.

- Lâchez-nous !

- La ferme où je vous défonce le cul tous les deux ! Après cette menace, Eden comme moi décidons de nous taire pour ne pas énerver ce monstre.

L'alpha nous retiens fermement contre lui alors qu'il marche à une grande vitesse. Enfin, je ne pense pas que pour lui ce soit le cas mais lorsqu'il fait un pas, je suis sûr que je devais en faire trois pour être à son niveau. Il finit par s'arrêter devant une grande maison marrons afin d'ouvrir la porte. Il nous fait ensuite entrer puis nous jette dans un sous-sol sombre et étrange mais surtout rempli d'objets... sexuels en tout genre.

- Hé, le soumis ! Un petit oméga avance et se pose devant son alpha en abaissant sa tête comme signe de soumission. L'oméga doit avoir le même âge que nous, peut-être même qu'il un peu plus jeune. Il est blond avec des yeux bleus et des joues roses bien rebondies, le genre d'oméga beaucoup trop mignon.

- Je vais à la frontière, il y a deux clans qui veulent s'entretuer. J'y vais chercher deux trois autres omégas pour que je m'amuse un peu. Alors surveille les bien et ne fait pas de bêtise. Attache-les.

L'oméga s'exécute sans un mot et nous attache contre une poutre en bois. Nous ne nous débattons pas car nous savons que s'il ne réussi pas à nous attacher, il se fera punir par son alpha.

- A mon retour, je veux les voir nus. Compris ?

- Oui...

- Oui qui !

- Oui, maître.

- Déshabille-toi. J'ai besoin de me vider, ma vessie est pleine.

L'oméga se déshabille, à contre coeur et s'agenouille devant son maître sans pour autant le regarder. L'alpha retire son pantalon et son boxer avant de prendre son pénis en main et de le tapoter contre la bouche de son oméga.

- Ouvre ta bouche.

Le plus petit obéit, toujours à contre coeur. Eden et moi ne pouvons plus bouger, les chaînes sont bien trop serrées. Plus aucun bruit ne se fait, seul le bruit de l'urine du monstre qui coule dans la bouche de son oméga. La bouche du petit bien remplie, son alpha décide de continuer à se vider sur son corps pâle et maigre.

- Avale, ordonne le plus vieux.

C'est l'ordre de trop pour moi. J'aurais dû réagir avant mais j'avais peur d'empirer sa situation. Je serre les poings et crie pour défendre cet oméga innocent et sans défense.

- Non ! Laissez le tranquille !

Tout le monde se tourne vers moi et ce connard d'alpha sourit, laissant apparaître ses dents sales et noires. Je grimace de dégoût alors qu'il claque la joue de son oméga, si fort que celle-ci se met à saigner. Le liquide qui est sorti du pénis de l'alpha s'échappe de la bouche du jeune blond à cause de la pression sur sa joue.

- Debout !

L'oméga s'exécute tout en pleurant silencieusement. Le géant lui baisse son pantalon et le tourne violemment avant de le pénétrer sans aucune préparation. Le petit blond hurle de douleur tendit que son alpha lui frappe les fesses à plusieurs reprises.

- C'est bien ma chienne. T'aime ça hein ?

Je m'apprête à intervenir lorsqu'Eden secoue la tête négativement. Je sais qu'il a raison, je ne dois pas intervenir, même si c'est très douloureux d'assister à une cette scène. Nos larmes ne peuvent s'empêcher de couler. C'est horrible de ne pouvoir rien faire, d'être aussi impuissant.
Après plusieurs minutes de souffrance indescriptible, l'alpha finit par jouir en son oméga et part sans dire un mot.

- Essaye de te lever et de nous détacher, chuchote Eden. Il faut qu'on te soigne, tu es gravement blessé.

- J-je peux pas... I-il va me t-tuer sinon...

- Tu nous rattacheras mais laisse nous prendre soins de toi.

L'oméga se lève avec une immense difficulté. Il avance ensuite jusqu'à nous boitant et sanglotant à chaque pas et à peine parvient-il à nous détacher qu'il tombe par terre, beaucoup trop affaibli pour tenir debout, avant de sombrer dans l'inconscience.

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Chapitre réécrit : 12/11/21

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