Dark light

Chapitre 18

Quand Shoto sorti après avoir vu sa mère, il retrouva Mikami à l'extérieur qui était adossé contre un mur, une cigarette allumée.

-Mika.. Ça va ? demanda-t-il doucement

-Comment tu fais toi... Pour accepter ? murmura-t-elle d'un ton lointain, ta cicatrice, ton passé.. Ça se voit que c'est quelqu'un qui te l'a fait... Comment tu fais pour accepter ce qu'on t'a fait...

Il resta interdit un petit moment, ne sachant quoi répondre. Il ne s'était jamais vraiment posé la question de comment il avait fait pour accepter; de même qu'il ne comprenait pas pourquoi Mikami lui posait une telle question. Ce n'était pas de la faute de Shoto mais celle de son père si sa mère l'avait brûlé . Il comprit plus tard que la seule chose qu'il pouvait faire, c'était de prendre toute cette haine envers son père et de s'en servir pour maîtriser sa glace. Il s'apprêtait à lui répondre quand Aïzawa le coupa.

-Bon les mioches on s'en va, tout le monde dans la voiture.

Une fois qu'ils furent arrivé, Shoto descendit, laissant Aïzawa discuter avec la jeune fille qui n'avait pas parlé de tout le trajet.

-Todoroki hein... lança Aïzawa

-Quoi Todoroki.

-Tu crois que je sais pas que tu vas sur le toit le soir ?

- Ça fait parti de l'internat à ce que je sache, répondit-elle du tac au tac

-Et alors Todoroki te rejoint souvent.

-Et ?

-Rien. C'est bien. Toi, Lui, tout les deux, sans personne autour, dit-il le regard espiègle

-Te fout pas de ma gueule sérieux... On dirait Yuriko comme ça ... faut pas se faire de film là dessus.

-Ton langage Mika.

-Ça va mon langage...

-Non ça va pas.

-Oh... Alors... Non très cher monsieur Shota Aîzawa, si je puis me permettre de dissiper toutes mégardes au sujet de cette relation basé sur de la camaraderie, entre le jeune Todoroki Shoto et moi-même, je plussoie à vous témoigner ma profonde sincérité dans ....

-Ouai c'est bon la ferme.

-Ton langage Aï.

-Ferme la Sishido.

-C'est toi qui a commencé, dit-elle en laissant échapper un sourire discret sous son masque