Chapitre 16

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Tous le monde partit se coucher, les garçons, pour la plupart s'endormirent aussitôt, ne pensant pas à demain. Izuku, lui, réfléchissait inlassablement. Demain Mikami allait mes entraîner, mais les entraîner pour quoi justement ? Personne n'avaient réellement vu les alters de la Blanche à l'oeuvre au camps. D'abord parce qu'ils étaient tous concentré à leurs propre entraînement, mais aussi parce qu'elle ne semblait pas vraiment s'en servir. Elle s'en était servi uniquement lors de l'enlèvement de Katsuki et pour le sauver. Ce peu d'information lui avait permit de savoir que ses alters pouvaient être offensifs, mais aussi défensifs. De plus elle attaquait toujours au corps à corps, ce qui voulait dire que les attaques à distances étaient son point faible si on y réfléchissait. Mais Mika était comme Izuku à son entrée à Yueï; elle ne montrait rien de son alter, elle n'était pas comme Katchan qui passait son temps à faire des explosions. C'est plein de questions qu'ils finit par s'endormir, excité et curieux pour le cours de demain.

Dans une chambre à quelques étages plus haut, quelqu'un n'arrivait pas à dormir non plus . En apprenant que Mika avait peur des flammes, Shoto avait réfléchit. Il ne comprenait pas; si elle avait peur des flammes, pourquoi alors l'aider au camps ? Pourquoi ne pas l'envoyer balader ? Ces questionnements passaient en boucle de l'attitude de Mika à son propre passé. Allait-il repousser encore plus de gens ? Ces flammes avaient été la cause de l'internement de sa mère, allait-il la faire souffrir elle aussi ? Il était assaillit de pensées comme celles-ci et cela l'énervait; pourquoi se prenait-il la tête autant pour elle. Il devait se reposer, pas se prendre la tête à cause d'elle sachant que demain matin elle allait les entraîner. Mais il devait savoir, l'avait-elle pris en pitié pour l'aider au camps ? S'était-elle forcée à lui parler le soir où il était montée ? Shoto n'aimait pas se faire prendre pour un idiot, surtout qu'il essayait de faire des efforts avec elle.

N'arrivant pas à dormir, il décida de monter sur le toit, peut-être qu'il trouverait le sommeil en prenant l'air du soir. C'est alors que dans la fraîcheur de la nuit, il retrouva la Blanche, au même endroit que l'autre soir, une clope dans la main gauche et un stylo dans la main droite, écrivant dans un carnet. Il s'approcha d'elle, les mains dans les poches.


-Tu fais encore trop de bruit... lança la Blanche sans le regarder


-Et toi tu es encore ici, rétorqua-t-il avec une pointe d'agacement


-Ça te poses un problème ?

Il ne répondit pas, préférant s'approcher d'elle et de la fixer.


-Qu'est ce que t'as à me regarder ? Tu veux quoi ? dit-elle froidement


-Pourquoi tu m'as aider au camps ?


-Qu'est ce que j'en sais .


-J'ai entendu ce que vous avez dit tout à l'heure. Tu as peur du feu, dit-il d'un ton neutre


-Et ? demanda-t-elle après avoir soupiré d'agacement en comprenant que Yuriko était partie parler aux garçons.


-Pourquoi tu m'as aidé sachant que c'est la cause de ta peur ?


Elle soupira fermant le carnet et se levant. Elle se mit en face de Shoto et le regarda dans les yeux. Son regard était froid et ne lâchait pas les yeux hétéroclites de son camarade. Elle sortit son briquet de sa poche et l'alluma devant Shoto.

Dark lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant