un Chapitre une Histoire

Mon nom est...

            Le soleil se lève à peine lorsque qu'un jeune garçon sort de la forêt de Balstran, non loin de la ville éponyme. Sa peau était pale, limite blanche, ses longs cheveux noirs caressaient ses fragiles épaules, ses yeux clairs étaient entourés de cernes et son corps tremblant était recouvert d'une tenue médicale. Il avança prudemment vers la petite ville. Au bord de la route, il croisa un jeune homme qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Les deux jeunes garçons se dévisagèrent quelques secondes, comme s'ils cherchaient à savoir si c'était réel ou si c'était juste le fruit de leur imagination.

- « Salut », lança le villageois, « Moi c'est Avalon et toi ? »

- « Bonjour... Je suis numéro 56... », répondit sa copie un peu hésitante.

- « Numéro ? Ce n'est pas un nom ça ! », releva le jeune garçon.

Le petit baissa la tête et observa ses pieds nus tacher de sang.

- « Tu sais quoi, je vais t'en trouver un de nom », reprit l'enfant en regardant ce qui l'entourait. « Je sais ! Tu vas t'appeler Arthur ! Avalon, le roi Artur, oui je sais je ne suis pas allez le chercher loin celui-là », s'esclaffa le petit.

- « Arthur... », répéta le sosie d'une voix tremblante mais douce.

- « Ça ne te plaît pas ? », questionna l'enfant inquiet.

- « Si... Va pour Arthur », un sourire gêné sur le visage.

Le petit villageois enleva sa veste et la posa sur les épaules de son double pour le réchauffer. Arthur retira la casquette que portait Avalon et la mit sur sa tête avant d'arborer un sourire rempli de gratitude.

- « Je vais te ramener chez moi, on va te faire un brin de toilette puis je te présenterai à mes amis ! », clama Avalon tout exciter.

Arthur hocha la tête et suivit le jeune garçon dans la petite ville, gardant la tête baisser tout le trajet. Après quelques minutes ils entrèrent dans une petite boulangerie.

- « Tu es déjà là Avalon ? », s'étonna un homme trapu adosser au comptoir.

- « Oui papa ! On peut aller jouer dans la chambre avec mon ami ? », demanda-t-il en montrant Arthur derrière lui, toujours cacher sous sa casquette.

- « Mais bien sûr les enfants, tenez, prenez un croissant en passant », répondit le père en leur tendant un plateau de viennoiserie.

Les deux enfants se saisirent d'une viennoiserie puis montèrent à l'étage. Arthur regarda son croissant avec hésitation avant de le porter ses lèvres. Il croqua à l'intérieur et une expression de satisfaction apparut sur son visage.

- « C'est bon », marmonna-t-il la bouche pleine.

- « Mon père fait les meilleurs croissants de la ville ! », clama le petit tout en engloutissant sa viennoiserie.

Une fois à l'étage, Avalon aida Arthur à se dévêtir et le conduisit à la salle de bain. Le corps du jeune garçon était parsemé de cicatrises et autres marques de coups Avalon observa tristement son nouvel ami et caressa ses marques avec tendresse.

- « Qui t'a fait ça ? », demanda-t-il de sa voix innocente.

- « Des hommes... De méchants hommes », répondit-t-il d'un ton calme.

- « Ne t'en fais pas, maintenant tu es avec moi. Plus personne ne te fera de mal, je te le promets ! », lança le petit un large sourire aux lèvres.

L'enfant lui rendit son sourire et entra dans la baignoire où l'eau commençait à mousser. Durant une dizaine de minutes, Avalon prit soin de nettoyer chaque parcelle de la peau de son ami, frottant avec force et douceur le corps meurtri de l'enfant. Une fois propre comme un sou neuf, il l'aida à se sécher et lui coupa les cheveux avec plus ou moins de réussite. Puis, il lui donna quelque vieux vêtement qu'il ne portait plus. Pendant tout ce temps, Arthur le laissa faire, écoutant avec attention tout ce que le jeune garçon lui racontait. Il suffit d'un après-midi pour qu'il sache tout de son comparse. Ça aller de ses réussites scolaires, à sa famille, en passant par ses amis et ses déboires amoureux.

Une fois présentable les deux enfants quittèrent le logis pour se rendre en forêt. Dans son cœur, se trouvait une petite cabane où nombreux enfants du village venaient s'amuser. Arthur, toujours la tête baisser et coiffer de sa casquette, observait les enfants jouer et discuter de tout et de rien. Pour la première fois un sourire sincère naquit sur ses lèvres. Pour la première fois de sa vie il se sentait bien, à sa place. Il aurait voulu que ce moment dure éternellement.

Le soir venue, il rentra avec Avalon, mais au moment de quitter la forêt Arthur s'arrêta et observa la lune. Son ami se stoppa et posa un regard interrogateur sur le jeune garçon.

- « Quelque chose ne va pas ? », demanda-t-il de sa petite voix.

- « Si ... Tout est parfait... Je sais enfin qui je suis... », marmonna l'enfant sans détacher ses yeux de l'astre.

- « C'est super ça ! Alors c'est quoi ton nom ? », demanda le petit tout exciter.

- « Je m'appelle... », commença-t-il avant de poser un regard terrifiant sur l'enfant. L'autre ne put s'empêcher de reculer de quelque pas « Avalon » ...

Une semaine plus tard, alors qu'Avalon rentrait de l'école avec sa mère, ils furent abordés par deux hommes en costume noir qui détonnaient avec la simplicité du village.

- « Bonjour madame, nous recherchons un jeune garçon. Il a à peu près l'âge de votre fils et lui ressemble fortement, vous ne l'auriez pas vu trainer dans le coin par hasard », Demanda l'un des hommes d'un ton inquisiteur.

- « Un sosie de mon garçon ? Non je suis désolée cela ne me dit rien », répondu la mère.

- « Et toi jeune homme ? », questionna l'autre homme.

- « Non monsieur » répondu Avalon d'une voix innocente.

- « Bien merci pour temps que vous nous avez accordé », termina l'un deux avant de partir.

Ils rentrèrent et le petit alla vite s'enfermer dans sa chambre. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et sa respiration était saccadée. Il posa sa main sur sa bouche et inspira profondément pour se calmer. Une fois remit de ses émotions il se déshabilla, laissant apparaitre de nombreuse cicatrises et un étrange tatouage dans le creux de son dos.

FIN

Note d'auteur :

Coucou tout le monde,

Merci d'avoir lu mon texte j'espère qu'il vous aura plu.

Bon ce n'est pas mon meilleur texte je dois l'avouer, ça va un peu vite je trouve, mais je ne voyais pas quoi rajouter d'autre XD.

Vous me direz si ça passait ou pas.

Des bisous à tous

Jack