Ouvre les yeux

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J'ai froid... C'est la première chose que je me suis dite lorsque j'ai repris connaissance. L'humidité des lieux s'immisçait dans ma chair et venait caresser mes os, le métal froid de la table d'opération brulait ma peau nue et la douce brise qui s'échappe de la fenêtre entrouverte venait mordre mon corps endolorit.

Le bruit d'une porte qui grince parvint difficilement à mes oreilles, comme si le son était étouffé. Au même moment une délicate odeur de pain chaud vient caresser mes narines et couvrir la puanteur de moisir qui régnait. Par reflexe je tournis la tête en direction du son, mais je sentis mon cou se disloquer dans le mouvement.

- "Attention ! Ne bouge pas tu n'es pas encore terminé tu risques de t'abimer", clama une douce voix enfantine.

Cette voix... je... je ne la connais pas... D'ailleurs où suis-je et pourquoi suis-je ici ? Je t'entais de lever mon bras. La sensation était étrange, plus lourde et discontinue, comme si ses bras n'étaient pas le mien, du moins pas celui dont j'ai l'habitude. Si seulement je pouvais voir ce qui m'était arrivais. Mais hormis du noir rien ne parvenait à mes yeux.

Les pas de la petite se faisaient de plus en plus rapprochés. Des tintements cristallins parvinrent à mes oreilles, comme si on déplaçait des verres. Je tentais de me redresser, mais mon corps refusa de bouger, comme s'il était collé à la table de fer. La panique commença à s'emparer de moi et les questions s'intensifiaient dans mon esprit. Que m'arrive-t-il ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? Comment suis-je arrivé là ?! Je veux rentrer chez moi !

Je revois alors le visage de mon bien aimé, notre dernière soirée ensemble, puis... l'accident... Oui c'est vrai, notre voiture a été heurtée par un camion. Comment va-t-il ? Où est-il ? Je veux le voir ! J'ai besoin de la voir ! Mon corps commença à trembler et une larme roula sur ma joue. La main de l'enfant vient l'essayer et je sentis son souffle chaud sur ma peau glacer.

- "Chut, calme-toi d'ici peux-tu pourra te réveiller", clama-t-elle avant de s'éloigner de ma carcasse.

J'eus envie de hurler, mais rien, ma bouche était sellée. Qu'est m'arrive-t-il à la fin ! Je veux rentrer chez moi... Les mains de la jeune fille se posèrent sur mon visage, caressant mon front et mes paupières. Lorsqu'elle toucha ces derrières une sensation étrange m'envahit, une sensation de vide... Oui lorsqu'elle touchait mes paupières ses dernières caresse le vide de mes probités...

J'entendis alors un mécanisme s'enclencher et sentit mon corps basculer en arrière jusqu'à se retrouver à la l'horizontal. Mon cœur accéléra, ma respiration se fit de plus en plus saccader et mon corps commença à se débattre, tentant vainement de défaire des liens qui retenaient ma taille et mes jambes. Seul mon bras gauche, dont le contrôle mettait insertion, était mobile. Je tenais alors de détacher mes entraves, mais avant de je n'eus le temps de faire quoi que ce soit, les files de mon bras cédèrent et il retomba le long de mon corps.

- " Calme toi je t'ai dit ! Maintenant que vais devoir te recoudre tes contents !", gronda la petite d'exaspération.

J'entendis alors le cliquetis d'un objet en verre dans le qu'elle on donnait un petit coup. Mon corps se raidit alors que je sentais une l'aiguille glacée s'enfoncer dans ma chair. Incapable de hurler, incapable de bouger, je ne pouvais que sentir impuissant le liquide froid se mélanger à mon sang. Lorsqu'elle retira l'aiguille mon esprit divagua et je sombris dans un sommeille sans rêve.

Je ne repris connaissant de bien plus tard. J'étais à nouveau à la verticale toujours attacher à la table d'opération, mais cette fois, je sentais quelque chose sur mon visage. Un tissu recouvrait mes yeux. Mes yeux ? Oui je n'ai plus cette sensation de vide. Alors c'est pour ça qu'elle m'a endormi ?

Je n'eus pas le temps de me poser plus de question que j'entendis la porte s'ouvrir et les pas délicats de la jeune fille s'approcher de moi.

- " Tu es enfin réveillé !", clama-t-elle d'une voix enjouée. "Formidable je vais pouvoir t'activer ".

Je sentis ses mains froides se glisser derrière ma tête et détacher avec délicatesse le bandeau qui recouvrait mon regard. Le tissu se déroula sur mon visage en caressant mes joues. J'eut un moment d'hésitation, si j'ouvre les yeux, qu'est que ce je verrais... Ce corps n'est pas le mien je le sens bien. Il y a eu l'accident et puis... Elle parlait de couture...

J'ai déjà entendu parler de sorcier capable de ramener des hommes à la vis en intégrant leur âme dans des corps fait à partir de plusieurs cadavres. Serait-ce qui m'est arrivé ? Cette gamine aurait-elle fait de moins un monstre de Frankenstein ? Non je ne veux pas ! Je veux retrouver mon corps je veux retrouver ma vie, mon mari... Pitié faite que tout ça ne soit qu'un cauchemar.

Les mains de la petite se posèrent sur mes épaules et même sans la voir je devinais son sourire sadique à coté de mon oreille.

- "Bien maintenant ouvrent les yeux ".

J'obéis, face à moi un grand miroir en pied qui me permis de me voir en intégralité. Mes jambes étaient sellées d'un bouc, mon torque velu et musclé était rattaché par des dizaines se cicatrise à deux bras de singe et des plumes de toutes les couleurs ornait mon cou. Quant à mon visage, il était terrifiant. Ma bouche était muselée par de la file de pêche, ma peau livide, mes joues creusées, mon crâne rasé et mes yeux étaient injectés de sang. Je n'avais plus rien d'humain... J'étais un véritable monstre...

Je posais mon regard terrifié sur le visage mignon de la petite blonde qui me regarde avec fierté et amusement.

- " Te voilà Parfait. Désormais tu vas pouvoir accomplir ta destiner et me servir à jamais. Bien mon cher monstre il est temps de pour toi de commencer ta mission", ricana-t-elle d'une façon à vous glacer le sang.

Note d'auteur :

Coucou tout le monde !

Comment vous allez ? Moi bas j'ai été pris de flemmingite cette semaine XD. Le thème ma inspirée, mais j'arrivais pas à trouver la motivation pour écrire.

Bon j'ai fini par trouver une idée qui n'était pas trop longue et j'ai pu écrire, mais ça n'a pas été gagner XD. Donc j'espère que ça vous plaira, même si ce texte est moins inspiré que d'autres que j'ai pu faire.

Bon sur ce je vous laisse, je vous ai déjà assez fait perdre votre temps avec mes bêtises.

Des bisous à tous !

Jack

un Chapitre une HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant