Assaïron - souvenir du passé

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Attention se texte contient de la violence physique. Et pour ceux qui se demanderaient, le nom du héros se prononce A-SA-I-RO-NE. Bonne lecture.

"Bring", "Bring"

Dans un petit appartement au cœur de la cité de Belgarde, un jeune homme aux longs cheveux roux attaché en queue de cheval, à la peau satinée et aux membres robotique était en train de rouler un corps dans une toile en tissu. Entendant la sonnerie de sa pierre de contact, il se stoppa dans son nettoyage pour se saisir du cristal qui s'instillait. Il poussa un long soupire avant d'activer la pierre. Le visage d'une belle femme sur maquillée apparut fragmenté sur les différentes facettes de l'objet.

- « Ah bas enfin tu me réponds ! », braya-t-elle exaspérée.

- « Qu'est-ce que tu me veux Éleina ? J'ai encore du travail ici », soupira le rouquin.

- « Encore ? Ça fait 10 minutes que tu aurais dû avoir fini, qu'est-ce qui s'est passé ? », demanda-t-elle inquiète.

- « La mission disait : homme de petite taille, peu agile et sans aptitudes pour le combat. Je me suis retrouvé face à un ex miliaire », répondit-il en regardant le corps qui gisait à ses pieds.

- « Tu es sûr que c'est le bon appartement ? », interrogea Éleina.

- « Aucun doute, dès qu'il m'a vu, il m'a dit que je ne trouverais jamais l'Opaze », affirma le jeune homme.

- « Ok ! J'engage la clause de non-respect du contrat et double le tarif. Je te laisse finir avec l'autre, après, reviens au plus vite au QG. Fais gaffe Assaïron... Je la sens pas cette mission.», termina-t-elle avant de raccrocher.

Le jeune homme poussa un long soupire de lassitude avant de soulever le cadavre et de le jeter dans la baignoire. Il sortit quelques fioles de couleurs de sa poche et en versa le contenu sur le corps. Ce dernier se disloqua, ne laissant bientôt qu'un tas de boue rougeâtre. Assaïron passa un coup d'eau sur la mélasse qui partit directement dans les canalisations. Il se mit à fouiller l'appartement tout en nettoyant les possibles traces de son passage.

Dans sa quête, il découvrit une petite trappe qui menait au grenier. Il s'y engouffra et explora la petite pièce poussiéreuse. Assaïron observa les lieux, légèrement fasciné, ouvrant chaque tiroir, chaque malle. Son regard fut alors attiré par une petite boîte en fer posée sur une table avec des dizaines d'autres bibelots. Il se saisit de l'objet qui lui semblait familier et l'ouvrit. Une douce musique au violon se lança alors. Il ferma les yeux et l'écouta avec nostalgie.

- « J'avais la même quand j'étais petit », marmonna-t-il avant de reposer la petite boîte sans arrêter la musique.

Il reprit son exploration, mais au moment où il allait redescendre, sa tête se mit à tourner, ses jambes à vaciller et son esprit à divaguer. Il posa un nouveau regard sur la petite boîte dont le chant lui semblait de plus en plus lointain. Il finit par s'effondrer sur le sol et perdre connaissance.

"Torac..., Torac..., Torac ! Si tu ne te réveils pas maintenant, tu vas être en retard !"

Le jeune homme ouvrit lentement les yeux, sa tête tournait, sa gorge lui faisait mal et ses oreilles n'arrêtaient pas de bourdonner. Il posa sa main sur sa tête et regarda autour de lui. Sa vue trouble se précisa un peu plus à chaque second. Lorsqu'il reconnut sa chambre d'enfance, il eu un mouvement de recul avant de poser son regard sur ses mains. Deux jolies mains d'enfant, sans une once de technologie, juste de la peau, des muscles, des os et du sang.

- « C'est quoi se délire ?», marmonna-t-il avant qu'une femme entre en trombe dans la chambre.

- « Torac ! Mais bon sang qu'est-ce que tu fous ? Tu vas être en retard ! », braya sa mère d'un ton autoritaire.

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