Love on lie 4

CHAPITRE 2

Jungkook

    Arrivé en bas de mon hôtel, je laisse Nessa rejoindre sa voiture et moi, je viens retrouver ma magnifique Porsche que je compte bientôt vendre. J'aime ma voiture mais j'ai envie de changement. D'ailleurs, je commence à penser à m'installer sérieusement dans une maison. C'est vrai que j'aime le Seven Harmonies et cela fait longtemps que je vis dedans au point d'être habitué à tous leurs services mais je me lasse. Je reste pour certains détails. La vue que j'ai sur la rive des riches n'est pas négligeable. J'ai la meilleure vue et je n'exagère pas. Aucun hôtel n'est plus grand que le Seven Harmonies et personne n'arrive à la hauteur de ma suite. J'aime aussi le fait de n'avoir qu'à passer un simple coup de fil pour obtenir ce que je désire par le service d'étage. Kalix m'a fait remarquer qu'avec l'argent que je possède, je pourrais largement me payer des femmes de ménage, des personnes pour faire la cuisine et tout ce que je déteste faire. En bref, ce n'est pas l'argent ma contrainte. Seulement, aucune maison n'est assez bien pour moi. Elles n'ont aucune vue imprenable sur la rive, pas assez grandes, pas assez modernes, elles ne sont simplement pas assez dans tous les domaines.
    Je pars au casino et aussitôt arrivé, je vois que la presse est déjà là. Depuis mon retour du Japon, la presse ne cesse de me coller au cul. Au début c'était pour savoir pourquoi Lynn et moi c'était terminé, ensuite c'était pour obtenir des informations sur le secret de mon identité et pour des scandales que la presse a inventés.
    Je sors de ma Porsche et la sécurité vient immédiatement me créer un chemin sans embûches entre les journalistes. Quand j'entre enfin dans le bâtiment, plusieurs clients et employés sont ici. Tout est relativement calme et la musique d'ambiance m'est tellement familière. Je salue quelques personnes qui sont importantes dans le casino comme Mr. Spielzamm qui s'occupe principalement des bars dans l'établissement.
    Je monte dans mon bureau et récupère quelques dossiers importants avant d'aller dans la salle de réunion. Le point positif à être un homme aussi influent que moi est que je peux faire déplacer qui je veux, où je veux. Pour de l'argent, les banquiers feraient n'importe quoi.
    Ils sont d'ailleurs déjà assis à un siège tandis que je prends le dernier de libre autour de la grande table ronde.
    Le soleil se lève doucement à cette saison et nous sommes obligés d'allumer les lumières afin d'apporter plus de luminosité. Il est à peine neuf heures et je suis déjà prêt à insulter le premier homme qui osera me contredire.

« Bonjour, messieurs. J'espère ne pas m'être fait trop attendre. »

    L'un des hommes commence à parler. Il s'appelle Mr. Lee. Je ne l'aime pas. Il m'insupporte. Je lève légèrement ma main dans un geste hautain pour lui faire comprendre silencieusement qu'il doit se taire. Aussitôt, Mr. Lee se tait.

« Voyez-vous, je suis un homme avec très peu de patience et qui n'a pas beaucoup de temps à vous accorder. Je suppose qu'en étant des bons banquiers vous savez reconnaître quand un client est une bonne affaire ? »

    Autant aller droit au but. Je n'aime pas tellement ces réunions ennuyantes pour expliquer ce qui m'énerve. Cela fait maintenant plusieurs fois que j'explique le problème et ils ne comprennent pas.

« Il y a quelques mois de cela j'ai investi dans plusieurs entreprises qui me rapportent normalement beaucoup d'argent. J'ai remarqué que vous étiez plus rapides pour prendre de l'argent que d'en virer sur mes comptes. pour rester aimable de bon matin, je souris. Je ne pense pas que vous aimeriez me perdre comme client ? Sachez que si je ne reçois pas mon argent, j'irai voir la concurrence. »

    Je veux bien comprendre que cela prend quelques jours à mettre autant d'argent sur un compte mais attendre plus de trois semaines pour recevoir l'argent d'un chèque, on ne va pas exagérer.
    Une serveuse vient pour servir du café à mes meilleurs amis les banquiers et quant à moi, je n'en prends pas. Même en étant clair avec eux cette réunion dure beaucoup trop longtemps à mon goût.