La pâleur de ta peau

Chapitre 12 : Monsieur

[Pdv Harry]

Une douleur lancinante perfore mon crâne. Je soupire fortement. Mon dieu mais c'est quoi ça ? Quelqu'un a joué au foot avec ma tête pendant que je dormais ? Je veux m'éloigner un peu mais un bras me ramène contre un torse chaud. J'hausse un sourcil un instant mais bien vite la chaleur de ce corps et l'odeur de fraîcheur, potion, parchemin et parfum pour homme me calme bien trop rapidement. Docile, à cause de la douceur hein, je me blottis contre ce corps chaud, sans me demander plus que ça à qui il appartient. Après tout, je le sais déjà. Une main se glisse au creux de ma joue et je caresse doucement l'avant bras appartement à cette cité main.Cette peau est si douce..

D : Mm dors ..

C'est lorsque la voix habituellement froide et cassante retentit que je me souviens a qui appartient ce corps. Draco malfoy. Que fait Draco malfoy dans mon lit ?! Je me crispe entièrement et un soupir sort de son corps. J'ignore le fait que son souffle fait frissonner toute la longueur de mon dos et je recule brusquement.

H : Malfoy ! Que fais tu la ??!?!?!
D : Moins fort dès le matin..

Et cette idiot me tourne le dos ?! Espèce de Shtrüdel périmé ! Je me penche au-dessus de lui, m'appuyant sur son épaule.

H : Bouge ! Qu'est ce que tu fais là ?!

Il attrape mon bras et me tire contre lui, étouffant mes exclamations dans son torse.

D : Tais toi ou je te balance dans le lac.
H : Essaie et je te mord.
D : T'oserais pas.

Ne.jamais.provoquer.un.potter.qui.a.la.gueule.de.bois.le.matin.
J'hausse donc un sourcil, me décale un peu et mords la seule chose à ma disposition. Son cou.
Automatiquement il se mord les lèvres et recule brusquement. Je remarque aisément ses joues rouges et je fronce les sourcils. Bah quoi ?

D : Putain Potter !
H : Voilà maintenant tu es debout. Tu te fiches de quoi ici ?
D : Avant de t'énerver réflechis idiot. Si je suis là c'est que tu était tellement sobre que tu n'étais pas debout seul.

Il se rhabille et je pose ma tête entre mes mains. Essayant vainement de me souvenir de si oui ou non j'ai dis des choses gênantes ou compromettantes.

H : Je m'en souviens pas..
D : Ça reviendra peut-être..ou pas.
H : Très rassurant.
D : T' avais qu'à pas boire.

Je lui lance un oreiller qu'il évite aisément avec un sourire fier de lui. Stupide malfoy. Je repose mon corps dans les oreillers et cache ma tête dedans. Celui-ci doit appartenir à Draco. D'un mouvement que je ne connais pas, je le serre un peu plus fort.

D : Aller Potter ! Tu m'as réveillé alors maintenant toi aussi tu te lèves.
H : J'ai mal à la tête..et en plus c'est le weekend.
D : Pfff..

J'entends divers bruits mais je n'y accorde pas d'importance, il est bien mieux de somnoler en me souvenant de quelque scène de la soirée d'hier. Mon arrivée chez Hagrid. La mort de Aragog, le fait de boire encore, Horace et le souvenir, rentré, éviter miss teigne, voir Malfoy, son visage inquiet, tomber sur lui, son commentaire sur le fait que je suis ivre, aller à notre endroit, me mettre entre ses bras, il me porte jusqu'à la salle sur demande et me couche. Oh..mon..dieu. Je suis approximativement sur que mes joues ressemblent aux cheveux de Ginny.
Un bruit sec se fait entendre à ma droite, je relève le regard et tombe sur le dos de malfoy partant à nouveau vers..un coin poubelle ?
Je regarde la table de nuit et une potion y est.
Je l'attrape et la renifle, l'odeur est infecte.

D : C'est pas fait pour sentir bon, bois.

J'hésite en fixant le liquide.

D : J'aurais aucun intérêt à m'empoisonner de quelconque manière alors bois !

Je roule des yeux, si patient, et bois le flacon. Le goût était à la hauteur de l'odeur. Et au vu de son sourire sadique il le savait parfaitement.
Je me lève et le rhabille puis range un petit peu sous son air ironique " c'est une salle sur demande et toi tu range ?" Ta gueule est pas sur demande pourtant je veux pas l'arranger elle.

H : On en profite que ce soit le week-end pour aller voir Dumbledore ?
D : Je pensais que tu oublierais.
H : Tu pensais mal.

Je lui tends sa baguette sans le regarder, il l'attrape et nous sort. On fait exprès de passer dans des couloirs déserts. Tout le cinéma d'hier aurait été inutile si on se faisait voir maintenant.

Arrivé à son bureau je force la main au blond, nous voilà maintenant face aux regards bleu malicieux du directeur. Ma tête, grâce à la potion de malfoy mais ça ne je l'avoue fais jamais , va beaucoup mieux et je suis bien plus lucide.

Du : Que me vaut l'honneur de votre visite jeune gens ? Vous êtes vous disputer ?
H : Non, pas cette fois, nous venions pour..

Je le tourne vers Malfoy mais il fixe ses mains, tendu comme un arc. S' il continue ainsi il va me faire une crise de nerf. Je roule des yeux et me retourne vers un directeur de plus en plus ..amusé ?

Du : Oui Harry ?
H : Vous devez aidez Malfoy, et ses amis.
Du : D'accord.
H : Non mais vous pouvez pas refuser ! Vous devez l'aider ! J'imagine que jamais aucun n'a pensé à tendre la main au serpentard ! Sous peine de " ils sont mauvais " mais ils ne le sont pas forcément ! La plupart sont juste sous le jougs de leurs parents ! On doit les aider, les sortir de cette influence et leur donner le choix ! Eux aussi ont le droit à ça !

Une main attrape mon bras et me rassied, j'hausse un sourcil vers un maloya bien plus rassuré amusé et ..quelque chose d'autre brille dans ses pupilles mais j'ai pas le temps de m'y attarder.

H : Lâche moi idiot !
D : Pourquoi cris-tu ? Il a dit oui ? Si tu prenais le temps d'écouter.
H : Oh..
Du : C'est souvent comme ça avec lui.
D : Je le sais bien, mais lorsque ses cris ne sont pas contre moi je trouve ça plutôt amusant.
Du : Sûrement.

Je les regardais se foutre de ma poire en rougissant. Je tourne la tête boudeur et le léger rire de ce fou de vieillard me parvient. Bon, si il a accepté tant mieux. Mais il aurait pu le dire plus fort. Je peux clairement ressentir d'ici l'amusement de malfoy. Il ne paie rien pour attendre ce cancrelat !
La main qui tenait mon poignet descend à ma main et me presse doucement avant de la lâcher. Je rêve ou c'était un remerciement ?
Je me tourne à nouveau vers le directeur.

H : Comment comptez-vous faire ?
D : Si je ne me trompe pas monsieur Malfoy est majeur alors il peut souhaiter ne plus aller chez ses parents, Poudlard fera donc office de protection. Et lorsque ce sera plus assez nous aviserons. Et pour ce qui est de vos amis il faudrait leurs exposés et voir ce qu'il en a. Bien entendu aucun de vous même si vous acceptez notre aide, n'est forcé à participer à la bataille d'un camp ou de l'autre. L'ordre du Phénix ne va pas vous kidnapper et vous forcez à vous battre contre vos parents.

On hoche la tête, et la pression sur les épaules de Draco diminue considérablement. Je n'avais jamais penser à lui demander ça. J'aurais sûrement dû.

Du : Bien , autre chose ?
D : Non monsieur..merci.

Okay, je suis dans un monde parallèle. Nous nous relevons et sortons, avant de tourner dans le couloir je lance un regard vers Dumbledore et il me fait un clin d'œil alors que je fouille mes poches. J'ai oublié de lui montrer le souvenir entre ses doigts, puis l'horloge. J'hoche la tête puis rejoint Malfoy. Celui-ci est appuyé au mur et fixe ses pieds. J'allais m'approcher de lui mais au même moment un éclat de voix que je reconnais bien m'interpelle. On se lance un regard et d'un commun d'accord on pars vers un des couloirs. Cacher l'un à côté de l'autre dans l'ombre nous observons Pansy et Hermione. Hermione est contre un mur un livre entre les mains et Pansy a l'air de lui dire quelque chose. Leurs airs sérieux indiquent qu'elles...révisent ?

D : Que font Granger et Pansy ensemble ?
H : J'en ai aucune idée.