Chapitre 31 : Bleu de glace.

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[Pdv Harry]

Je pose mes mains sur ses joues tout en m'asseyant doucement sur ses genoux. Penchant la tête sur côté j'observe encore une fois son visage bien plus efféminé, je préfère fortement son visage en garçon étrangement. Des étincelles se font sentir sous mes doigts et je ferme les yeux en m'approchant un peu plus de ses lèvres, je sens ses mains se poser sur mes hanches et peu à peu le corps sous moi deviens plus dur, moins doux, moins féminin et un léger sourire se glisse sur mes lèvres et je me rapproche encore un peu. Et enfin je peux poser mes lèvres sur les siennes directement une de mes mains descends serrer son haut tandis que l'autre glisse sur sa nuque. Je sens au contraire ses mains lui remonter sur mes joues, elles sont douces..douces et délicates. Je souris encore une fois contre ses lèvres avant de sentir ce baiser autrefois un simple smack commencer à devenir plus passionnelle. Alors que nos lèvres se moquent les unes contre les autres je me noie et me fond dans cette douceur passionnelle. Les étincelles sous mes doigts semblent se mouvoir sur sa peau et ses mains à lui laisse des sillons de frissons sous ses doigts. Je me rapproche encore un peu de lui alors que des papillons semblent s'envoler dans mon ventre.

Malheureusement bien trop vite à mon goût nous devons nous séparer et il pose son front contre le mien. Je sens son souffle s'abattre sur mes lèvres, causant mille et un frémissements le long de ma colonne vertébrale.

D : Regarde moi..

Sa voix est grave, sa voix est grave, suave d'une tonalité que je chéri. Je ne veux pas, je ne veux pas car je sais ce que je verrais si j'ouvre les yeux. Et je ne suis pas prêt à faire face à ça. Pas encore, pas maintenant. Je suis bien trop bien ici glisser sur ses genoux, ses mains sur mes joues, son corps chaud contre le mien, son odeur m'entourant. Je suis bien ici, je peux me protéger de tout et enfin de moi -même, enfin chez moi. Je ne veux pas ouvrir les yeux et briser tout cela.

D : Harry..Regarde moi.. s'il te plait.

Sa voix devient plus suppliante, comme ci il avait peur d'une chose. Mais de quoi ? De quoi as tu peur draco toi tu n'as pas besoin de réagir, de comprendre. Son pouce autrefois sur ma joue se glisse doucement sur mes lèvres et les caresses. Je les entrouvre rendant sa manœuvre plus aisée et il dépose un baiser sur mon front.

D : Laisse moi voir ses pupilles vertes si envoûtantes..

Dans sur j'en ai le contrôle je sens mes joues prendre une teinte de rouge et il caresse ma joue avant de déposer des baisers sur chacune d'elle. Je tends mon visage vers lui, je veux,je veux un autre baiser. Il effleure mes lèvres des siennes, je me rapproche, il s'éloigne.

D : Pas si tu ne me regarde pas.

Je soupire, je soupire et j'ouvre les yeux. Je penche la tête de côté, il est là. Dans toute sa splendeur, ses cheveux presque blanc défait lui donnant un air sauvage des plus beau. Sa peau pâle est teintée de rouge au niveau de ses joues. Ses lèvres sont rouges, plus luisantes et plus gonflées, les rendant encore plus appétissantes. Son corps est dur, masculin. Il n'est plus " la fille causé par notre incident " il n'est plus ce qui m'offrait l'excuse parfaite pour l'embrasser. Je baisse les yeux, il se tend sous moi. Je voudrais, je voudrais le rassurer..mais..mais mon coeur ne cesse de battre la chamade. Les papillons solitaires sont vite devenus une nuée face à sa vue. Et c' est un garçon..comment ? Pourquoi..?

Je me relève lentement, ça me paraît pourtant si rapide. J'ai froid, sans sa présence je meurs de froid. Il tend sa main vers lui, je n'ose pas le regarder. Je n'ose pas plonger mes yeux dans les siens bleu de glace. Dans ce bleu si envoûtant. Je sais que si je le fais je m'arrêterais, et j'abandonnerais. Je peux pas, alors je cours, je cours vers la sortie. Je cours sans savoir où je vais.

Je rentre dans mon dortoir, j'ignore les regards,les appels. J'ignore tout. Je veux pouvoir me plonger dans mon lit et essayer de finir dans un coma loin de tout ça. Je m'allonge dans ce lit, et je ferme les yeux. De toutes mes forces, je ferme les yeux et essaie de plonger dans les ténèbres. Des pas, une voix. On attrape ma main et me tire loin de ses ténèbres Je suis maintenant assis dans mon lit.

-Regarde moi.

Sa voix, j'entends sa voix à lui. Mais ce n'est pas lui. J'ouvre les yeux en regardant Hermione, qui me fixe inquiète.

Hé : Harry..que se passe t-il ? Madame pomfresh nous as dit que tout irait bien et que vous reviendrez bientôt mais..
H : Je l'ai embrassé, je l'ai embrassé avec l'excuse qu'il était une fille. Il était un garçon à la fin de notre baiser, et j'ai aimé. Je l'embrasse en espérant qu'il redevienne qui il est vraiment.

Elle attrape mon corps et le serre contre elle, je blottit mon visage contre son ventre alors qu'elle caresse doucement mes cheveux avec une aura presque maternelle.

Hé : Tout vas bien Harry, ce n'est pas grave.
H : Mais..
Hé : Aimer une fille pour un homme et un homme pour une fille n'est pas obligatoire.
H : Mais..
Hé : Je sais que dans ta " famille" c'était comme ça mais pas ici. Tu as le droit.
H : Mais..
Hé : Il l'est lui. Je le suis moi.

Je relève le regard et la fixe. Une légère crainte dans son regard et pourtant elle ne m'as jamais paru si déterminée.

Hé : J'aime les filles je crois Harry.
H : Pansy ?
Hé : Peut-être, je ne sais pas.

Elle caresse doucement mes cheveux encore un peu avant de s'asseoir à côté de moi.

R : Mon frère, Charlie il est gay tu sais ?

Je me stop et me tourne lentement vers lui, il s'assied derrière moi et m'entoure de ses bras alors que Hermione enlace mon bras.

R : Si tu aimes les hommes, ne te prive pas de ça par peur.
H : Je pensais Qu-
R : Que le monde sorcier était homophobe et que je détesterais ça ?
Hé : Tu as encore beaucoup de choses à apprendre mon cher Harry.
R : Bien sûr les familles de sang pur déteste ça, mais ça me paraît évident ça.

Je les fixe, mes meilleurs amis sont toujours là pour moi et je souris.

H : Alors ?
He : Oui.
R : Même Malfoy.

Ils me soutiennent, je leur sourie. Le poids sur les étoiles s'allègent.

Hé : Vas-y pas à pas.
R : Fais comme nous.
H : Nous ?

Il rougit et détourne les yeux.

R : Blaise me plaît je crois.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant