Chapitre 5 : Ensemble.

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[Pdv Blaise]

Je baille longuement en me relevant, jetant un regard aux personnes encore endormies, au vue des rideaux verts fermés. Je secoue la tête, bande de flemmards, me dirigeant vers la salle de bain, j'étire mes muscles alors que les rayons du soleil éclaire ma peau et la réchauffe. Lorsque je suis entièrement nu sous l'eau froide, je sens un corps venir contre moi alors que deux grandes mains habiles se posent sur mon ventre le caressant sous mes frissons.

-Je déteste que tu mette l'eau aussi froide.

Je roule des yeux et augmente la température de l'eau alors que ses lèvres se posent dans mon cou, que son bassin colle mieux à mes fesses et que ses mains caressent toute ma peau notamment cette zone si sensible.

-Oh, tu es excité ?
-Comment veux tu que je ne le soit pas en ta présence ?

Son rire grave résonne à mon oreille avant qu'il ne me plaque avec force au mur, encore dilater de nos ébats passé un sort informulé suffit avant qu'il ne me pénètre à nouveau sous mes gémissements et ses grondement à mon oreille. Les vas et viens se font de plus en plus profonds et brutaux alors que je m'accroche au mur, les mains sur les hanches se crispant lorsque la tension devient de plus en plus palpable. Je gémit fortement alors qu'il touche ma prostate et encore et encore il s'amuse à toucher celle-ci sous mon râle de contentement avant que je ne jouisse l'emportant avec moi dans les plaisirs de la jouissance.

Nous nous lavons ensemble avant de nous habiller et de partir vers notre salle commune Pansy nous y attendent déjà.

P : Vous êtes les premiers levés mais les derniers descendus ! Vous avez abusé.

D : On a certaines activités en plus.

Elle rigole alors que je souris en frappant la main de mon meilleur ami, et plus si affinités j'en conviens. Une fois tous réunis le chemin vers la grande salle pour remplir nos ventre affamés est plutôt rapide et joyeux je le dirais si on ignore les regards pesant sur nous.

B : N'empêche Draco pourquoi m'avoir rejoint ce matin ?
D : J'avais envie ?
B : Habituellement le soir te suffit.
D : Ne fait pas genre que ça te dérange
B : Oh ce n'est pas pour me déplaire.

P : Et moi par contre vos activités sexuelles ne m'intéressent pas.
B : Envoie toi en l'air et fou nous la paix veux tu!

Elle rougit brusquement, je sais parfaitement qu'elle est vierge, c'est bien pour ça que je dis ça. Comme une énième fois nous nous " disputons " sous le regard amusé de Draco. Mais je retiens quand même dans un coin de ma tête que son regard s'est redirigé quelques fois vers la table des rouge et or.
Au cours de la journée, il disparaît encore et je soupire lourdement.

P : Arrête de t'en faire pour lui veux tu ?
B : Je peux pas, il ne nous parle pas, ne me regarde pas comme ça je veux dire, il nous parle encore moins que d'habitude.
P : Oui mais c'est pas un grand changement.
B : Il se bat à main nu, il reste seul, il s'évapore sans qu'on ne sache où il va !
P : Il aime être indépendant.
B : Ou alors il a quelque chose de dangereux à faire !
P : Il nous en parlera si besoin.
B : Tu crois vraiment ?

Elle baisse la tête, j'en était persuadé, elle n'y croit pas, elle essaie juste de s'en persuader. Je me rapproche d'elle sur le canapé et glisse sa tête sur mes genoux caressant ses cheveux. Malgré son attitude froide, hautaine voire sexy, je la connais très bien je sais qu'elle est tout de même en manque d'affection. Longtemps nous restons à deux, elle lisant et moi observant le feu réfléchissant à nos positions.

P : Tu aimes Draco ?
B : Quoi ?! Non c'est comme mon frère !
P : Blaise, ton frère n'est pas censé t'enculer.

Je roule des yeux en rigolant et elle sourit d'un air mesquin.

B : Tu as très bien compris ce que je veux dire, c'est juste du cul cette histoire c'est tout. Et toi ?
P : Eurk ! Me parle pas de ça je veux vomir. Tout le monde croit que je suis désespérément amoureuse de lui.
B : Après tout c'est ce qu'on attend de vous, vous êtes fiancés depuis votre plus jeune âge.
P : Oui mais tu sais très bien que je ne l'aime pas.
B : Je sais.
P : Dis je peux te poser une autre question ?
B : Même si je dis non tu le feras.
P : Fausse politesse. Tu penses que je vais devoir prendre la marque aussi ?

J'effleure ma marque du bout du doigt. Je ne la voulais pas, enfin, disons que plus jeune on rêvait tous de l'avoir mais maintenant ..
J'abaisse le regard vers elle, elle me paraît terrifiée en cet instant.

B : Tes parents sont pas dans tout ça tu y échappera peut être.
P : Malgré ça on restera ensemble hein ?
D : Bien sûr idiote !

On relève le regard vers Draco qui s'assied près de nous posant les jambes de la brune sur ses genoux.

D : Après tout, on ne peut compter les uns sur les autres.

Mais ...n'y aurait-il pas un moyen d'être sauvé ? Y a til penser ? L'espère-t-il encore ?
Je fixe son regard glacial sur le lac et je soupire. Il a sûrement perdu espoir.

~~~
[Pdv Ron]

Je fixe la brune face à moi, plonge dans son livre le regard soucieux. Je fronce les sourcils alors qu'elle ne relève pas le regard.

-Ronald. Arrête de me regarder ainsi et travail.

Je soupire lourdement en essayant encore une fois de me plonger dans le travail, en vain néanmoins. Trop de pensées tournent dans mon esprit je n'arrive définitivement pas à me concentrer. Alors quelques minutes plus tard, je relève une nouvelle fois le regard vers elle. Je l'entend soupirer alors qu'elle referme avec force son livre relevant son regard ombrageux vers moi. J'aime ce regard.

He : Quoi ?!
R : C'est que..
Je : Parle maintenant !
R : Je m'inquiète.

Automatiquement son air revêche s'adoucit pour laisser place à un visage doux et inquiet. J'aime cette facette changeante et bienveillante chez elle. Enfin.. d'après Harry j'aime beaucoup de choses chez Hermione.

He : Tu t'inquiètes pour quoi, ou plutôt pour qui?
R : Harry ..
He : Moi aussi Ron, moi aussi.

On se fixe dans les yeux , tous deux inquiets du comportement de notre ami.

He : Je penserais pas que tu remarqueras un changement néanmoins.
R : Hermione s'il te plaît je ne suis pas stupide, je vois bien qu'il s'isole que son regard est éteint et que de jour en jour il se laisse dépérir.
He : C'est horrible de dire ça mais parfois j'ai l'impression que la seule chose qui le tient en vie c'est ce qu'on attend de lui.

Je baisse le regard sur mes mains, harassé de la pression posée sur nos épaules, alors que je ne suis impliqué que par Harry je me demande ce qu'il en est pour lui. Si seulement il nous parle.
Je sens soudain une petite main se glisser dans la mienne et elle me sourit tristement.

He : Soyons patients, il nous reviendra. Après tout va a toujours était nous trois contre le reste du monde.

R : Ensemble.

Je fixe ses prunelles chocolat et on se sourit. Pas un sourire jovial et enfantin, le sourire d'adolescent épuisé par les histoires d'adultes ne désirant que vivre sereinement.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant