Chapitre 27 : Un serpent adorable.

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[Pdv Draco]

Je soupire longuement en sortant enfin de mon lit. J'évite le regard amusé de Blaise et continue ma route pour retrouver ce fameux brun. La journée à été longue aujourd'hui, j'ai sentit le regard pesant de chaque personne sur moi et c'est agaçant..le regard flatteur je l'aime. Celui qui juge et essaie de comprendre où je suis et ce que je compte faire je le supporte mal. Celui qui me fixe avec dégoût et comme si j'avais gâché ce que mes parents avaient soit disant fait pour moi, lui je ne le supporte pas.

C'est deux idiots du nom de Crabbe et Goyle, et je trouve qu'il faut être timbré pour appeler son enfant Crabbe, n'arrête pas de me suivre, de me fixer et d'attendre que je sois seul. Mais je me trouve étonnement plus jamais seul, soit je suis avec Blaise et Pansy soit avec Théodore et harper et parfois au détour d'un couloir avec un Gryffondor la poufsouffle ou la serdaigle. Je pense qu'ils se sont tous concerté pour ne jamais nous laisser seul, et ça depuis que Pansy à parler à Gr-Hermione de notre problème. En vérité, nous n'avons pas encore de problème, mais nous pourrions en avoir un. Si nos pères, leurs pères ou même le lord leurs ordonnait de nous tuer ou tout autres choses plus violentes ils ne réfléchiraient pas. Ils le feraient, c'est tout. Et si ils ne sont pas capable de réfléchir par eux même ils savent obéir. Aveuglément, c'est ce qui fait d'eux des adversaires redoutables. Harry n'est pas de mon avis, il pense que l'adversaire le plus redoutable est celui qui réfléchit par lui-même.

En parlant de cette petite tête brune il est dans notre couleur a faire des allés et venues le regard noir. Tiens, que se passe t-il ?

D : Harry ?

Il se tourne vers ma baguette levée et se rapproche rapidement d'un même mouvement avant de se rendre compte que c'est moi et de baisser et sa baguette, ses épaules et sa tête. Tête que je m'empresse de relever en plaçant mes doigts sous son menton.

D' Harry il se passe quoi ?
H : J'ai très mal à la tête, et je dors peu.
D : Je doutais que tu dormais peu au vu de ton teint.

Il rigole légèrement mais je suis tout à fait capable de remarquer que son rire est dénué de joie et je n'aime pas cela. Qu'à t'on fait à mon petit Harry pour qu'il soit si fatigué alors que les vacances étaient il y a une semaine ?

D : Parle moi..
H : Ce serait long et harassant j'en ai pas envie.
D : De quoi as tu envie ?

Il pose enfin son regard vert sur moi et me fixe, son regard caresse ma peau pour s'arrêter sur mes yeux. Est-ce mon esprit fatigué ou as t'il vraiment regardé mes lèvres ?

H : Je t'avais parlé des Horcruxes ?

Tiens, il change de sujet sans répondre à ma question. Horcruxes, il m'en avait parlé après le souvenir d'Horace. C'est quand on place une partie de son âme dans un objet. Une magie noir, très noir. Digne du lord Voldemort.

H : A ta tête je vois que tu t'en souviens en effet, Dumbledore m'a chargé de les retrouver et de les détruire.
D : Mais ils ne peuvent pas te laisser en paix ?!
H : Journal intime et la bague Elvis marvolo gaunt c'est bon. Pour l'un il a été détruit lors de ma deuxième année pour le deuxième c'est le directeur qui l'as fait. Ensuite il y a le Médaillon de  Salazar serpentard, la coupe Helga poufsouffle, le serpent de voldy ; nagini mais le sixième on sait pas. Il suppose que ce serait un objet de Rowenta serdaigles ou godric Gryffondor.

Mais je m'en fiche Potter ! Enfin non ! Je m'en fiche pas mais..mais sérieusement pourquoi ! Pourquoi c'est toi ! Pourquoi ils s'évertuent à briser ta vie ainsi ! Je le vois continuer à parler mais je ne l'écoute pas, il fait des vas et viens dans le couloir et je soupire. Alors qu'il repasse une énième fois devant moi, j'attrape son poignet.

D : Stop.
H : Qu-
D : C'est très intéressant Harry mais tu as mal à la tête tu tourne en rond et ta démarche est de plus en plus hésitante. Je ne t'ai pas vu manger aujourd'hui et tu n'as pas dormis tu vas finir par totalement t'effondrer et c'est injuste que cette pression soit sur tes épaules.
H : Je ne peux rien y faire.

Il a l'air à présent beaucoup plus épuisé, comme si le masque d'homme fort et héroïque glissait lentement.

D : Refuse..
H : Je peux pas..
D : Si.
H : Je reprends, je veux pas. C'est mon rôle. Je suis né pour ça !
D : Mais non ! Tu es né pour vivre, être heureux, amoureux et..

Ma voix se brise et il baisse la tête. Pourquoi ? Pourquoi je continue de m'évertuer à le faire vouloir quelque chose qu'il ne désire pas ?
Ma petite voix me murmure car je veux des choses avec lui, je la fait taire et je relève une énième fois sa tête.

D : Repose toi.
H : Je n'arrive pas à dormir.
D : Je sais pas comment t'aider.
H : Dors avec moi..

Je le fixe et ses mots nourrissent encore mon espoir vague qui ne cesse de grandir en moi.

D : Pourquoi ?
H : Il n'y a qu'entre tes bras que je me sens bien.

Je rougis, je souris, il me fixe, ne semblant pas se rendre compte de l'impact de ses mots je secoue la tête et attrape sa main. Je nous dirige vers la salle sur demande alors qu'il caresse doucement ma main de son pouce. Je cris mon corps, malgré tout le frison parcourt mon dos. J'entre et nous dirige vers le lit alors qu'il lâche ma main. Lorsqu'il se déshabille, je détourne le regard . Alors qu'une de mes plus grandes envies est de regarder ce corps et de le faire mien. Mais je n'en fais rien, à la place je me déshabille aussi jusqu'à me trouver en caleçon et je m'allonge. Automatique il vient se blottir contre moi posant son nez contre mon cou. Ses lèvres effleurent ma peau et des paroles en fourchelangue que je ne comprends pas viennent me faire entièrement frémir. Avant que je ne puisse y réagir sa respiration est plus lente, il s'est déjà endormi. Qu'elle adorable serpent épuisé… je caresse ses boucles brunes.

D : Bonne nuit mon cher Harry, en espérant que la nuit te fasse réagir à mon envie de t'avoir dans mes bras chaque nuit.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant