Chapitre 28 : Oups

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[Pdv Harry]

A tâton je cherche la boule de poil qui vient habituellement se blottir contre moi pendant la nuit malgré mon " Non Garfield tu ne viens pas dans le lit ". D'ailleurs Ron c'est moqué de moi, soit disant je serais " gaga et pas du tout autoritaire " Je finis par arrêter lorsque ma main touche quelque chose de chaud, mais pas poilus. Ma main se fait kidnapper pour qu'il se blottisse contre et j'ouvre les yeux pour tomber sur un blond dos à moi endormis. Si adorable. Je relève donc la couverture sur lui pour qu'il n'attrape pas froid et il grogne, se retourne et vient se blottir contre moi.

-Arrête de bouger veux tu ?
H : Mais je suis réveillé.
D : Moi quand je suis réveillé ou que tu dors avant moi je ne te réveille pas !
H : Bon bah dors.

Je caresse ses cheveux alors que son torse se blottit mieux contre le mien, je souris et il serre un peu mieux ma main contre lui.

H :  Je ne vais pas m'envoler tu sais ?

Il grogne mais ne répond pas alors je le garde contre moi et continue mes douces caresses dans ses cheveux avec un sourire. J'aime bien ses réveils avec lui, lorsque je suis dans ses bras ou qu'il est dans les miens. C'est des moments où je me sens bien, en sécurité et à ma place. Mais après une quinzaine de minute et alors que le soleil se glisse un peu mieux a travers les fenêtres il attrape ma baguette et ferme les rideaux du lit.

H : Tu es réveillé ?
D : Harry, je vais te tuer.
H : Voldemort est jaloux, même lui y arrive pas.

Je souris fier de ma blague mais il me lance un regard noir avant de frapper mon torse. Je gémis de douleur.

H : Aïe !
D : Bien fait !
H : Mais j'ai fait quoi ?
D : Tu dis que des bêtises.
H : " tu dis que des bêtises "
D : Je vais te taper !
H : Veux-tu bien arrêter de me menacer ?
D : Mmm non !
H : Tu es bien de mauvaise humeur le matin.
D : Quand quelqu'un s'évertue de me réveiller bien sûr !!
H : Rho T'abuse !

Je croise les bras boudeur et le fixe, son regard est faussement fâché avant qu'il n'éclate de rire.

D : On peut pas s'en empêcher hein
H : De ?
D : De se " disputer "

J'hausse les épaules, il a pas totalement tord, mais si je lui dis il prendra la grosse tête et il en est hors de question. Finalement il se rallonge sur le lit et je l'attire contre moi sous son léger ricanement.

D : Tu ne peux plus te passer de moi ?
H : Tais toi.

Il secoue la tête et ses doigts caressent en petit cercle ma peau, son doigt laisse un sillon de frison sur ma peau. De délicieux frissons que j'apprécie les yeux fermés.

D : Harry ?
H : Mm ?
D : Y'a un truc que je comprends pas ?
H : Qui est ?
D : Le sort qui régit nos colères, tu es fort, mais je suis presque sûr que tu ne le connais pas.

Il joue maintenant avec le collier posé sur mon torse et je souris en me souvenant de cette journée.

H : J'ai été voir Severus après l'avoir acheté.
D : Mon parrain ?!
H : Oui.
D : Mais il te déteste !
H : J'aime le fait que tu me fasse sentir aimer.
D : Bah quoi j'ai raison.
H : Disons que mes efforts pour vous sauver on eût l'air de lui plaire et qu'il a été enclin à me parler puis mon cadeau la motiver.
D : Oh je vois, comme moi avec le chaton.
H : Comment ça ?
D : C'est lui qui m'a accompagné et qui a gardé le chat en attendant Noël.
H : Severus, avec, un, chat ?!
D : Oui ! C'était une vue très drôle !

Nous éclatons de rire en imaginant un Severus grognon devoir s'occuper d'un chaton câlin.

H : En parlant de notre merveilleux professeur de potion, enfin ancien professeur de potion, il reprend pendant un cours son rôle car Horace est absent.
D : Oh ça va être drôle. 
H : Je vais mourir.
D : Essaie juste de ne pas faire sauter sa classe et tout ira bien.
H : Plus facile à dire qu'à faire.
D : Mais la potion c'est comme la cuisine !
AH : Bah non ?
D : Je t'assure.
H : Mec, tu ne sais pas cuisiner.
D : J'ai juste jamais essayé.
H : Si, pendant les vacances tu as essayer. Tu as presque brûlé la cuisine . N'essaie plus jamais. C'est moi qui cuisine.
D : Et moi qui fais les potions.
H : On est d'accord.

La pâleur de ta peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant